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Jour sélectionné:
16/01/2025
Portion biblique:
2 Chroniques 7:1-19
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Chapitre 7

Introduction

À un moment ou à un autre de leur histoire, presque toutes les nations connaissent leur heure de gloire. Ce fut certainement le cas de la France et de la plupart des autres pays européens. Il en fut de même pour Israël, une fois la construction du Temple de Jérusalem terminée. C'est alors que vint le grand jour mémorable de sa dédicace, extraordinaire non seulement à cause des célébrations fastes, mais surtout parce que la gloire de l'Éternel a rempli le Temple à ce moment-là, montrant ainsi qu'il agréait ce que son peuple avait érigé en son honneur.

Versets 1-3

Je commence à lire le chapitre 7 du second livre des Chroniques.

Lorsque Salomon eut terminé sa prière, le feu tomba du ciel et consuma l'holocauste ainsi que les sacrifices, et la gloire de l'Éternel remplit le Temple. Les prêtres ne pouvaient pénétrer dans le Temple de l'Éternel, car la gloire de l'Éternel avait rempli l'édifice. Tous les Israélites virent descendre le feu et la gloire de l'Éternel sur le Temple; ils s'inclinèrent le visage contre terre sur le dallage du parvis, se prosternèrent et se mirent à louer l'Éternel en disant: «Oui il est bon, oui son amour est éternel !» (2Chroniques 7.1-3).

Le feu du ciel qui tombe marque l'acceptation du sacrifice par Dieu. C'est aussi un jugement sur le péché, car il faut bien garder à l'esprit que l'animal est une victime de substitution offerte à la place du repentant. Le Temple n'a pas été agréé par Dieu parce qu'il est beau et richement décoré, mais parce que c'est le point de rencontre entre l'Éternel et son peuple. C'est aussi le lieu où les sacrifices pour les péchés sont présentés.

Ceux-ci préfigurent bien sûr Jésus-Christ qui s'est offert lui-même pour la rédemption des hommes, leur donnant ainsi la possibilité d'être pardonnés de toutes leurs fautes. Le fait que Dieu ait toujours pourvu à un substitut pour le pécheur coupable, des animaux dans l'Ancien Testament, jusqu'à ce que le Christ, l'Agneau de Dieu, vienne et meure sur la croix, prouve bien que l'Éternel est bon, oui son amour est éternel, ce que chantaient les Israélites.

Ce même feu est aussi tombé lors de la dédicace du Tabernacle par Moïse dans le désert, et au moment de l'offrande que David avait faite pour arrêter le jugement divin sur l'aire d'Ornân, le site choisi par l'Éternel pour la construction du Temple. Le chroniqueur présente donc Salomon dans la même lignée spirituelle que Moïse et David. Il continue aussi à établir un parallèle entre la construction du Temple et sa consécration à celles du Tabernacle. En effet, il y a plusieurs points communs.

Ainsi dans chaque cas, c'est l'Éternel qui a tracé les plans, on a utilisé le butin des campagnes militaires, le peuple s'est montré généreux dans ses dons, et bien d'autres rapprochements encore, dont ceux que l'auteur vient juste de nous rapporter: le feu venu du ciel pour consumer les sacrifices, la gloire de l'Éternel qui remplit le Temple et le prosternement du peuple.

Tous ces événements eurent également lieu lors de la dédicace du Tabernacle au temps de Moïse. Que ce soit le feu, la gloire sous forme de nuée, ou les autres miracles, Israël était le seul peuple sur terre à bénéficier de signes visibles de la présence de Dieu.

Versets 4-5

Je continue le texte.

Le roi et tout le peuple offrirent des sacrifices devant l'Éternel. Le roi Salomon offrit en sacrifice 22 000 boeufs et 120 000 moutons. C'est de cette manière que le roi et tout le peuple inaugurèrent le Temple de Dieu (2Chroniques 7.4-5).

Quelle hécatombe ! Ça fait beaucoup d'animaux, me direz-vous. Oui, mais c'est comparable à ce qui se passe dans nos abattoirs modernes. De plus, toutes ces bêtes n'ont pas été immolées en une seule fois, mais au cours des 14 jours de fête. Je cite un passage parallèle:

Salomon et tout Israël célébrèrent la fête. Une grande assemblée de gens venus depuis la région de Lebo-Hamath jusqu'au torrent d'Égypte se tint devant l'Éternel, notre Dieu, pendant sept jours puis encore sept autres jours, soit quatorze jours en tout (1Rois 8.65).

Plus loin, le texte indique que plusieurs autels avaient été dressés dans le parvis extérieur du Temple pour cette occasion très spéciale de l'inauguration du Temple. Comme les 24 classes de prêtres étaient toutes présentes, il y en avait suffisamment pour sacrifier ces bêtes selon les normes de la Loi de Moïse. Ces animaux ont fourni la viande des repas pris par l'immense foule venue à Jérusalem à l'occasion de la fête des Cabanes et de l'inauguration du Temple. De plus, il fallait tuer au moins un animal par famille représentée. En effet, lorsque les Hébreux quittèrent l'Égypte, ils durent immoler et manger un agneau par maisonnée.

Chaque sacrifice avait aussi un but cultuel, celui de couvrir les péchés du chef de famille qui l'offrait, de sa femme et de ses enfants. Il faut toujours garder à l'esprit que selon l'enseignement des Écritures, c'est le sang versé qui fait l'expiation des fautes. Je cite un passage du Nouveau Testament:

Vous savez en effet que ce n'est pas par des choses périssables? argent ou or? que vous avez été rachetés de la manière futile de vivre, que vous ont transmise vos ancêtres. Non, il a fallu que le Christ, tel un agneau pur et sans défaut, verse son sang précieux en sacrifice pour vous (1Pierre 1.18-19).

Quoi qu'il en soit, cette dédicace laisse rêveur tellement elle fut grandiose. Ce fut un festin mémorable auquel, peut-on dire, Dieu lui-même a participé. C'était aussi un avant-goût du royaume que Jésus-Christ est venu offrir une fois déjà, et qui a été rejeté. Mais il a promis de revenir à la fin des temps et de l'établir pour de bon.

Verset 6

Je continue le texte.

Les prêtres se tenaient à leur poste, les lévites prirent position avec les instruments de musique de l'Éternel que le roi David avait conçus pour louer l'Éternel en chantant: «Oui, son amour dure à toujours»; c'est David qui les avait chargés de jouer de ces instruments pour louer l'Éternel. Quant aux prêtres, ils faisaient retentir les trompettes vis-à-vis d'eux et tout Israël se tenait debout (2Chroniques 7.6).

Le chroniqueur prend bien note de tout ce qui a trait au culte de l'Éternel, et il affectionne tout particulièrement l'aspect musical. Il nous fait part aussi bien des requêtes formulées par Salomon que des louanges qui célèbrent la bonté et l'amour de Dieu envers le peuple d'Israël. Il me semble que ceux qui se disent chrétiens et qui prient, moi en premier, ont tendance à venir à Dieu avec une liste du genre de celle qu'on utilise lorsqu'on va faire des courses.

Cette attitude de la main tendue oublie trop facilement de le remercier, de lui rendre grâce pour qui il est et pour tous ses dons. Les Écritures nous encouragent effectivement à demander, avec insistance même, mais parallèlement elles nous exhortent aussi à louer le Seigneur de tout notre coeur.

Versets 7-8

Je continue.

Salomon consacra l'intérieur de la cour qui s'étend devant le Temple de l'Éternel pour y offrir les holocaustes et les graisses des sacrifices de communion, car l'autel de bronze que Salomon avait fait fabriquer ne pouvait recevoir tous les holocaustes, les offrandes et les graisses. Salomon et tout Israël célébrèrent la fête pendant sept jours. Un très grand nombre de gens étaient venus depuis la région de Hamath jusqu'au torrent d'Égypte (2Chroniques 7.7-8).

La fête des Cabanes était l'une des trois célébrations religieuses du calendrier juif auxquelles tous les hommes étaient tenus d'assister. C'est ce qui explique la foule présente à Jérusalem. Ils venaient de tout le territoire d'Israël, de Hamath, l'extrême nord du pays, jusqu'au torrent d'Égypte, son extrême sud. Pour cette occasion, des autels avaient été dressés dans tout le parvis extérieur du Temple le transformant en un immense abattoir.

Verset 9

Je continue.

Le huitième jour eut lieu une réunion cultuelle. Ainsi, on avait fait la dédicace de l'autel pendant sept jours, et l'on avait célébré la fête durant sept autres jours (2Chroniques 7.9).

La dédicace du Temple a eu lieu du 8e au 14e jour du mois, et la fête des Cabanes du 15e au 21e jour. Le 22e s'est tenue une dernière réunion cultuelle, et le lendemain tous prirent congé et rentrèrent chez eux.

Versets 10-11

Je continue.

Le vingt-troisième jour du septième mois, Salomon renvoya le peuple chacun chez soi. Tous étaient joyeux et avaient le coeur content à cause des bienfaits que l'Éternel avait accordés à David, à Salomon et à Israël, son peuple. Salomon acheva ainsi le Temple de l'Éternel et le palais royal. Il réussit à réaliser tout ce qu'il s'était proposé de faire pour ces deux édifices (2Chroniques 7.10-11).

Le chroniqueur mentionne, en passant et sans s'y arrêter le moins du monde, que Salomon s'est construit un palais, et quel palais, digne d'un conte des mille et une nuits d'après un texte parallèle. Quoi qu'il en soit, les Israélites retournent dans leur foyer, très contents de cette fête faramineuse à laquelle ils ont assisté, et surtout parce qu'ils ont expérimenté la bonté divine. Tout cela est conforme à un proverbe écrit par Salomon lui-même que je lis:

C'est la bénédiction de l'Éternel qui enrichit (Proverbes 10.22).

Versets 12-14

Je continue.

Alors l'Éternel apparut à Salomon pendant la nuit et lui dit:? J'ai exaucé ta prière et je choisis cet endroit comme lieu de sacrifices pour moi. Lorsque je fermerai le ciel et qu'il n'y aura pas de pluie, lorsque j'ordonnerai aux sauterelles de ravager le pays ou que j'enverrai la peste contre mon peuple, si alors mon peuple qui est appelé de mon nom s'humilie, prie et recherche ma grâce, s'il se détourne de sa mauvaise conduite, moi, je l'écouterai du ciel, je lui pardonnerai ses péchés et je guérirai son pays (2Chroniques 7.12-14).

C'est la seconde fois que l'Éternel apparaît à Salomon. La première, c'était pour lui demander ce qu'il désirait et maintenant, c'est pour l'informer qu'il exauce la longue prière qu'il a faite lors de l'inauguration du Temple. La réponse de Dieu explique pourquoi le pays d'Israël a été rayé de la carte. Il faut en effet garder à l'esprit que le chroniqueur s'adresse à une communauté juive qui revient de l'exil. Jérusalem et le Temple ont été détruits et leurs pères furent emmenés en captivité. Ceux qui sont de retour au pays tentent de comprendre comment une telle catastrophe a pu survenir à la lumière des promesses que l'Éternel avait faites à David.

Dès le début du livre, l'auteur a bien insisté sur le fait que les événements se sont déroulés selon une logique qu'on pourrait qualifier de théologie de la rétribution. Ce n'est pas vraiment nouveau. En effet, les Hébreux de plus de 20 ans que l'Éternel avait secourus d'Égypte, mis à part d'eux, sont tous morts dans le désert à cause de leur rébellion. Ils ont reçu ce qu'ils méritaient. Leurs descendants ont rompu l'alliance avec Dieu, ce qui a entraîné la disparition des deux royaumes israélites. Mais une caractéristique intrinsèque de Dieu est sa miséricorde. Je cite un passage que j'ai déjà lu et que j'aime beaucoup:

L'Éternel est plein de pitié et miséricordieux. Il est plein de patience et débordant d'amour. Il ne tient pas rigueur sans cesse et son ressentiment ne dure pas toujours. Il ne nous traite pas selon le mal que nous avons commis, il ne nous punit pas comme le méritent nos fautes. Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant l'amour de Dieu dépasse tous ceux qui le révèrent. Autant l'Orient est loin de l'Occident, autant il éloigne de nous nos mauvaises actions. Et, comme un père est plein d'amour pour ses enfants, l'Éternel est rempli d'amour pour ceux qui le révèrent: il sait de quelle pâte nous sommes façonnés, il se rappelle bien que nous sommes poussière (Psaumes 103.8-14).

Celui qui se rend coupable, mais qui reconnaît ses fautes peut obtenir le pardon et la faveur de Dieu en se tournant vers lui dans un acte de repentance et en changeant de conduite. Au moment de la rédaction de ce livre, Juda n'est rien d'autre qu'une province de l'Empire perse. La communauté revenue d'exil se demandait ce qu'était devenue la promesse que l'Éternel avait faite à David d'une dynastie qui ne finirait jamais, et de Jérusalem qu'il avait choisie pour y établir son nom. Est-ce que Dieu les avait abandonnés et qu'attendait-il d'eux? Le chroniqueur commence à répondre à leurs questions.

Dans la suite du livre, il va d'une part, répéter les conditions à remplir par le peuple pour recevoir le pardon, et d'autre part ponctuer son texte avec la raison de la perte du pays promis donnée sous les formes suivantes: les Israélites ont abandonné l'Éternel leur Dieu, ils se sont détournés de lui, ils sont devenus infidèles et ils ont cessé de lui obéir.

Après leur retour d'exil, les Israélites se sont repentis; ils ont reconstruit Jérusalem et repeuplé la Palestine. Ils n'ont alors plus jamais sombré dans l'idolâtrie grotesque qui leur avait valu le châtiment divin et la déportation. Cependant au fil des siècles, ils sont devenus hyper religieux genre super légaliste, une attitude hautaine et belliqueuse illustrée par la secte des Pharisiens dominante à l'époque de Jésus-Christ. Ils avaient alors remplacé l'obéissance à la Loi et la justice par l'hypocrisie et des rites à n'en plus finir.

C'est la raison pour laquelle, lorsque Jean-Baptiste entre sur scène comme précurseur du Christ, il dit: Repentez-vous, car le royaume de Dieu est proche. Jésus annoncera le même message. Mais loin de se repentir, les Juifs ont crucifié leur Messie. On connaît la suite; ce fut à nouveau la destruction de Jérusalem par les Romains en l'an 70 de notre ère, la perte de leur pays et la grande diaspora. C'est pour cela qu'on trouve des Juifs dans le monde entier ou presque. Cela dit, les paroles que l'Éternel a dites à Salomon sont encore d'actualité aujourd'hui et s'adressent à tous ceux qui se disent chrétiens. Je les rappelle:

Si alors mon peuple qui est appelé de mon nom s'humilie, prie et recherche ma grâce, s'il se détourne de sa mauvaise conduite, moi, je l'écouterai du ciel, je lui pardonnerai ses péchés et je guérirai son pays (2Chroniques 7.14).

Par nature, l'homme est orgueilleux. Voilà pourquoi je ne peux avoir une relation avec Dieu que si je m'humilie devant lui et invoque sa miséricorde sur moi. Il a amplement démontré sa grâce envers moi, pécheur coupable, en envoyant son Fils Jésus-Christ sur la croix pour mourir à ma place et ainsi porter mes fautes.

Versets 15-16

Je continue le texte des Chroniques.

Désormais, j'écouterai attentivement et je considérerai favorablement la prière faite en ce lieu. À présent, je choisis cet édifice et j'en fais un lieu saint pour y être à jamais présent. Je veillerai toujours sur lui et j'y aurai mon coeur (2Chroniques 7.15-16).

Dans l'Ancien Testament, la vie religieuse des Israélites était centrée sur le sanctuaire de Dieu, le Temple de Jérusalem. Sous le régime de la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ, chaque croyant est prêtre dans le sens qu'il a un accès direct auprès du Père céleste. Il n'a pas besoin d'aller dans un édifice quelconque ou passer par un intermédiaire; il est lui-même un sanctuaire. Je cite un passage:

Votre corps est le sanctuaire même du Saint-Esprit qui vous a été donné par Dieu et qui, maintenant, demeure en vous? Vous ne vous appartenez donc pas à vous-mêmes. Car vous avez été rachetés à grand prix. Honorez donc Dieu dans votre corps (1Corinthiens 6.19-20).

Versets 17-18

Je continue le texte.

Quant à toi, Salomon, si tu te conduis devant moi comme ton père David, si tu fais tout ce que je t'ai ordonné et si tu obéis aux ordonnances et aux lois que je t'ai données, je rendrai stable pour toujours ton trône royal selon l'alliance que j'ai conclue avec ton père David lorsque je lui ai dit: «Il y aura toujours l'un de tes descendants qui gouvernera Israël.» (2Chroniques 7.17-18).

Salomon a mené à terme la construction du Temple. Mais la pérennité de sa dynastie dépend de sa fidélité à la Loi divine. Ce chapitre se termine par une mise en garde sévère. Si Israël devient infidèle à l'alliance, il connaîtra l'exil et le Temple nouvellement construit sera détruit.

Versets 19-22

Je lis la menace en la compressant.

Mais si vous vous détournez, si vous négligez mes ordonnances et mes lois que j'ai établies pour vous, et si vous allez rendre un culte à d'autres dieux et vous prosterner devant eux, alors je vous arracherai de mon pays que je vous ai donné, je rejetterai loin de ma vue ce Temple que j'ai consacré pour y être présent. Et tous ceux qui passeront à proximité seront consternés et s'exclameront: «Pourquoi l'Éternel a-t-il traité ainsi ce pays et ce Temple?» Et l'on répondra: «C'est parce qu'ils ont abandonné l'Éternel, le Dieu de leurs ancêtres, parce qu'ils se sont attachés à d'autres dieux, qu'ils se sont prosternés devant eux et les ont adorés. Voilà pourquoi il leur a infligé tout ce malheur» (2Chroniques 7.19-22).

Ces paroles se sont littéralement accomplies. Aujourd'hui pourtant, Israël a un roi qui est issu de la lignée de David, Jésus-Christ. Il est assis à la droite de Dieu et le jour viendra où il prendra le pouvoir ici-bas et étendra son royaume sur le monde entier. Ce chapitre que je viens de terminer a mis en relief certaines caractéristiques fondamentales de l'Éternel, le Dieu d'Israël et de toute la terre. Il est incomparable, il tient ses promesses, écoute les prières, pardonne les péchés et restaure le repentant. Mais il exige de sa créature foi et fidélité.


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