Études bibliques

Un programme d'étude de la Bible entière en cinq ans

Avril 2024
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20/04/2024

Luc - 8:34-9:31

Chapitre 8

Versets 34-39

Dans le chapitre 8 de Luc, Jésus délivre un homme possédé qui veut maintenant le suivre, tandis que les habitants du coin ayant très mauvaise conscience sont effrayés par le pouvoir du Christ et lui demandent de quitter leur territoire. Ils préféraient leurs troupeaux de cochons à la présence de Jésus. Se pourrait-il que je sois comme eux? Par contre, cet ancien forcené est le premier à recevoir cet ordre de mission de Jésus: Raconte tout ce que Dieu a fait pour toi ! Il alla et le texte dit spécifiquement: Il partit proclamer dans la ville entière tout ce que Jésus avait fait pour lui. Il faut noter le parallèle entre Raconte tout ce que Dieu a fait pour toi et Il partit proclamer ce que Jésus avait fait pour lui . Comme quoi Dieu et Jésus sont interchangeables. Le Christ élaborera longuement sur ce thème dans un de ses discours que je couvrirais lorsque nous aborderons l'Évangile de Jean. En attendant, cet homme délivré fut le premier missionnaire mentionné dans Luc à annoncer la bonne nouvelle de Jésus dans une région à prédominance païenne.

Versets 40-42

Je continue le texte.

À son retour en Galilée, Jésus fut accueilli par la foule, car tous l'attendaient. À ce moment survint un homme appelé Jaïrus. C'était le responsable de la synagogue. Il se jeta aux pieds de Jésus et le supplia de venir chez lui: sa fille unique, âgée d'environ douze ans, était en train de mourir. Jésus partit donc pour se rendre chez lui. Cependant, la foule se pressait autour de lui (Luc 8.40-42).

Le fait qu'un chef de la synagogue vienne voir Jésus prouve que les gens commencent à croire qu'il est le Messie. Néanmoins, ce Jaïrus était dans une situation de profond désespoir accompagnée d'une confiance en Jésus bien faible. Il croyait en effet qu'il lui fallait venir et toucher ou parler ou faire quelque chose pour que sa fille guérisse. Il pensait qu'un rite quelconque un tant soit peu magique était nécessaire. Il n'avait pas la même foi que le centenier romain qui avait crû que Jésus avait l'autorité et le pouvoir de guérir son serviteur à distance. C'est bien dommage, car sa petite foi va être soumise à rude épreuve.

Versets 43-48

Je continue.

Il y avait là une femme atteinte d'hémorragies depuis douze ans et qui avait dépensé tout son bien chez les médecins sans que personne ait pu la guérir. Elle s'approcha de Jésus par derrière et toucha la frange de son vêtement. Aussitôt, son hémorragie cessa.? Qui m'a touché? demanda Jésus. Comme tous s'en défendaient, Pierre lui dit:? Voyons, Maître, la foule t'entoure et te presse de tous côtés. Mais il répondit:? Quelqu'un m'a touché; j'ai senti qu'une force sortait de moi. En voyant que son geste n'était pas passé inaperçu, la femme s'avança toute tremblante, se jeta aux pieds de Jésus et expliqua devant tout le monde pour quelle raison elle l'avait touché, et comment elle avait été instantanément guérie. Jésus lui dit:? Ma fille, parce que tu as cru en moi, tu as été guérie, va en paix (Luc 8.43-48).

Jésus se met en route pour se rendre au chevet de la petite de 12 ans qui se meurt. Se pointe alors comme un cheveu sur la soupe venant d'on ne sait où, une femme qui arrête la progression du rabbin guérisseur. Voici donc un incident bien malencontreux pour Jaïrus car les minutes de sa fille sont comptées. Il doit penser que le ciel est en train de s'écrouler sur sa tête. La maladie de cette femme la rendait rituellement impure vis-à-vis de la loi, ce qui avait des conséquences sur sa vie sociale et religieuse. Elle n'aurait donc jamais dû traverser la foule ni toucher Jésus par exemple.

Elle avait certes la détermination de la foi. Elle se force un passage jusqu'à Jésus, et empoigne sa tunique alors qu'il est occupé ailleurs. Elle pensait pouvoir extraire une guérison du Christ, incognito, pour disparaître ensuite ni vue ni connue, ce qui dénote une certaine vision magique de Jésus. Mais lui cherche cette femme dans la foule, car il veut qu'elle révèle publiquement sa foi afin de l'affermir. Se voyant découverte, elle avoue tout devant tout le monde, ce qui a dû être quelque peu humiliant. Mais elle a obtenu une guérison immédiate et définitive.

Versets 49-56

Je continue.

Il parlait encore quand quelqu'un arriva de chez le responsable de la synagogue et lui dit:? Ta fille vient de mourir, n'importune plus le Maître ! En entendant cela, Jésus dit à Jaïrus:? Ne crains pas, crois seulement: ta fille guérira. Une fois arrivé à la maison, il ne permit à personne d'entrer avec lui, sauf à Pierre, Jean et Jacques, ainsi qu'au père et à la mère de l'enfant. Ce n'était partout que pleurs et lamentations. Jésus dit:? Ne pleurez pas; elle n'est pas morte, elle est seulement endormie. Les gens se moquaient de lui, car ils savaient qu'elle était morte. Alors Jésus prit la main de la fillette et dit d'une voix forte:? Mon enfant, lève-toi ! Elle revint à la vie et se mit aussitôt debout; alors Jésus ordonna de lui donner à manger. Les parents de la jeune fille étaient stupéfaits. Mais Jésus leur recommanda de ne dire à personne ce qui s'était passé (Luc 8.49-56).

Jaïrus a des sueurs froides. La femme aux pertes de sang a retenu Jésus qui n'est pas arrivé à temps auprès de sa fille maintenant décédée. Jésus ignore les pleureuses et les moqueries et emmène avec lui les parents ainsi que trois de ses disciples pour qu'ils l'accompagnent. Sans tambour ni trompette, Jésus s'adresse à la jeune fille et ça y est, elle est à nouveau en vie, et sans aucun besoin de convalescence. Le fait qu'elle avait faim prouve qu'elle était en parfaite santé. Ne dit-on pas: Quand l'appétit va, tout va?

Et c'est ainsi que se termine le chapitre 8 de Luc, dans lequel Jésus, à l'aide de paraboles, a tout d'abord mis en garde ses auditeurs sur la façon dont ils l'écoutaient. Seuls ceux qui portent des fruits sont intégrés à la famille de Dieu. Ensuite, Jésus démontre de façon impressionnante, son autorité. Il maîtrise une tempête par sa parole; il transforme un forcené possédé d'une multitude de démons en un témoin de sa grâce; et finalement, il ressuscite une jeune fille. Il faut aussi noter que Jésus se conduit en Maître de la loi de Moïse. En effet, à trois reprises, il se met en situation d'impureté rituelle par un contact physique avec le démoniaque, la femme aux pertes de sang et en prenant la main de la fillette décédée.

Chapitre 9

Versets 1-2

Nous voici rendus au chapitre 9 de Luc dans lequel va culminer le ministère de Jésus en Galilée, au nord de la Palestine. Suite à cela, il va se mettre en route pour Jérusalem afin d'y accomplir la rédemption du genre humain. Je commence à lire.

Jésus réunit les Douze et leur donna le pouvoir et l'autorité de chasser tous les démons et de guérir les malades. Ensuite il les envoya proclamer le règne de Dieu et opérer des guérisons (Luc 9.1-2).

La mission des disciples correspond à celle de Jésus qui leur a délégué son pouvoir et son autorité. C'est pour cela qu'ils faisaient eux aussi des prodiges. C'était le signe distinctif comme quoi ils étaient des apôtres de Jésus-Christ comme l'atteste Paul qui en deviendra un plus tard. Je le cite:

Les marques qui caractérisent un apôtre ont été produites parmi vous: une persévérance sans faille, des miracles, des prodiges, des actes extraordinaires (2Corinthiens 12.12).

Le pouvoir de chasser les démons, d'opérer des guérisons et même des résurrections servait à authentifier le message des apôtres comme quoi Jésus était le Messie qui pouvait faire entrer les hommes dans le royaume de Dieu. Cependant, ce don surnaturel s'estompa assez rapidement. Ainsi, on constate que vers la fin de son ministère, l'apôtre Paul ne pouvait plus guérir qui que ce soit. Selon les textes du Nouveau Testament, il quitta plusieurs de ses amis malades sans rien pouvoir faire pour eux.

Versets 3-6

Je continue.

Il leur donna les instructions suivantes:? Ne prenez rien pour le voyage: ni bâton, ni sac, ni provisions, ni argent. N'emportez pas de tunique de rechange. Si on vous accueille dans une maison, restez-y jusqu'à ce que vous quittiez la localité. Si personne ne veut vous recevoir, quittez la ville en secouant la poussière de vos pieds: cela constituera un témoignage contre eux. Ainsi les disciples partirent. Ils allaient de village en village. Partout, ils annonçaient la Bonne Nouvelle et guérissaient les malades (Luc 9.3-6).

Les instructions inhabituelles de Jésus ne se rapportent qu'à cette mission particulière. L'urgence de leur mission exigeait qu'ils aient peu de bagages. Ils devaient apprendre à dépendre uniquement et totalement de Dieu qui leur donnerait nourriture et gîte, grâce à l'hospitalité des familles juives. Leur voyage serait de courte durée et ceux, qui croiraient en leur message et au Christ en tant que Messie, seraient plus qu'heureux de partager avec eux leurs biens. Par contre, ils devaient couper tout lien avec les personnes qui ne les accepteraient pas. C'est la signification de «quittez la ville en secouant la poussière de vos pieds». C'est ce que faisaient littéralement les Juifs lorsqu'ils revenaient d'une contrée païenne.

Versets 7-9

Je continue.

Hérode, le gouverneur de la province, apprit tout ce qui se passait. Il était embarrassé. En effet, certains disaient: «C'est Jean-Baptiste qui est ressuscité d'entre les morts !» et d'autres: «C'est Élie qui a reparu !» D'autres encore: «C'est un des prophètes d'autrefois qui est revenu à la vie !» Mais Hérode se disait:? Jean? Je l'ai moi-même fait décapiter. Mais alors, qui est cet homme dont j'entends dire de si grandes choses? Et il cherchait à le rencontrer (Luc 9.7-9).

Au fur et à mesure que le ministère des douze progressait, ils attiraient de plus en plus l'attention des gens. Même Hérode, un despote de grande envergure, était au courant de l'activité de Jésus et des apôtres. C'est lui qui avait fait emprisonner, puis exécuter Jean-Baptiste.

Versets 10-11

Je continue.

Les apôtres revinrent et racontèrent à Jésus tout ce qu'ils avaient fait. Il les prit alors avec lui et se retira à l'écart, du côté de la ville de Bethsaïda. Mais dès que les gens s'en aperçurent, ils le suivirent. Jésus leur fit bon accueil, il leur parla du règne de Dieu et guérit ceux qui en avaient besoin (Luc 9.10-11).

Dès que les 12 sont de retour, Jésus les emmène dans un coin tranquille pour qu'ils puissent faire leur rapport, raconter comment leur mission s'est passée et ainsi s'encourager réciproquement dans leur foi naissante. Mais comme toujours, la foule rapplique, ce qui motive Jésus à les enseigner et à prendre soin d'eux.

Versets 12-13

Je continue.

Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s'approchèrent de lui et lui dirent:? Renvoie ces gens pour qu'ils aillent dans les villages et les hameaux des environs, où ils trouveront de quoi se loger et se ravitailler, car nous sommes ici dans un endroit désert. Mais Jésus leur dit:? Donnez-leur vous-mêmes à manger !? Mais, répondirent-ils, nous n'avons pas plus de cinq pains et deux poissons. Ou alors faut-il que nous allions acheter de la nourriture pour tout ce monde? Car il y avait bien là cinq mille hommes (Luc 9.12-13).

Voilà que les disciples se mettent à donner des conseils à leur Maître. La sagesse humaine dictait en effet cette course d'actions. Ils ne semblent toujours pas très bien connaître Jésus, et auraient mieux fait de se taire et plutôt de lui demander ce qu'il voulait qu'ils fassent. En demandant aux disciples de nourrir cette foule, Jésus leur montrait qu'il était humainement impossible de le faire. Avec les femmes et les enfants, il y avait entre 10 et 20 000 bouches à combler.

Versets 14-17

Je continue.

Jésus dit à ses disciples:? Faites-les asseoir par groupes d'une cinquantaine de personnes. C'est ce qu'ils firent, et ils installèrent ainsi tout le monde. Alors Jésus prit les cinq pains et les deux poissons et, levant les yeux vers le ciel, il prononça la prière de bénédiction; puis il les partagea et donna les morceaux à ses disciples pour les distribuer à la foule. Tout le monde mangea à satiété. On ramassa les morceaux qui restaient; cela faisait douze paniers (Luc 9.14-17).

Finalement, les disciples prennent leur juste place, obéissent aux ordres de Jésus, et installent la foule en rangs. Puis Jésus, agissant comme l'hôte du repas, celui qui invite, prononce la bénédiction juive habituelle sur les 5 pains et les 2 poissons. Il regarde au ciel, considéré comme la demeure de Dieu, en dépendant du Père pour fournir miraculeusement la nourriture. Cette multiplication des pains est le seul miracle qui est relaté dans les 4 Évangiles. Ce miracle montrait aussi que Jésus était véritablement le Messie.

Qui d'autre que Dieu peut créer des pains cuits et des poissons prêts à manger? Les restes étaient constitués de nourriture qui était de trop et n'avait pas été touchée. Ces 12 corbeilles démontraient que Jésus était suffisant pour satisfaire tous les besoins d'Israël et au-delà. Il apporterait la prospérité à la nation si le peuple acceptait son message.

Versets 18-21

Je continue le texte.

Un jour, Jésus priait à l'écart, et ses disciples étaient avec lui. Alors il les interrogea:? Que disent les foules à mon sujet? Qui suis-je d'après elles? Ils lui répondirent:? Pour les uns, tu es Jean-Baptiste; pour d'autres, Élie; pour d'autres encore, l'un des prophètes d'autrefois qui serait ressuscité.? Et vous, leur demanda-t-il alors, qui dites-vous que je suis? Pierre prit la parole et dit:? Le Messie, envoyé par Dieu !? Ne le dites à personne, leur ordonna Jésus (Luc 9.18-21).

Une foule d'opinions diverses circulait concernant l'identité de Jésus. Celui-ci voulait surtout savoir ce que ses disciples croyaient. Pierre, en tant que porte-parole pour le groupe, affirme qu'il est le Messie, mais Jésus ne voulait pas que d'autres le sachent, parce que ce n'était pas encore le moment pour lui de se révéler publiquement.

Versets 22-26

Je continue.

Et il ajouta:? Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup et soit rejeté par les responsables du peuple, les chefs des prêtres et les spécialistes de la Loi; il doit être mis à mort et ressusciter le troisième jour. Puis, s'adressant à tous, il dit:? Si quelqu'un veut me suivre, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive. En effet, celui qui est préoccupé de sauver sa vie, la perdra; mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera. Si un homme parvient à posséder le monde entier, à quoi cela lui sert-il s'il se perd ou se détruit lui-même? Si quelqu'un a honte de moi et de mes paroles, le Fils de l'homme, à son tour, aura honte de lui quand il viendra dans sa gloire, dans celle du Père et des saints anges (Luc 9.22-26).

Pour la première fois, Jésus parle à ses disciples de son ultime mission, qu'il doit souffrir, mourir et ressusciter. Puis il discute de l'attitude de ses disciples qui devra être la même que la sienne, c'est-à-dire refuser d'orienter sa vie selon ses petits intérêts personnels et démontrer publiquement sa soumission et son obéissance à Dieu. Celui qui décide de maintenir une vie centrée sur lui-même dans ce monde, en poursuivant ses propres ambitions et donc en refusant l'amour et le pardon de Jésus, perdra finalement sa vie dans l'éternité. Par contre, celui pour qui le Christ sera sa raison d'être, le point d'ancrage de son passage sur terre, vivra pour toujours.

Versets 27-30

Je continue.

Je vous l'assure, quelques-uns de ceux qui sont ici présents ne mourront pas avant d'avoir vu le règne de Dieu. Environ huit jours après cet entretien, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques et monta sur une montagne pour aller prier. Pendant qu'il était en prière, son visage changea d'aspect, ses vêtements devinrent d'une blancheur éblouissante (Luc 9.27-30).

Voici l'événement qu'on a coutume d'appeler la transfiguration, lorsque Jésus est apparu tel qu'il est réellement dans sa gloire. En fait, le mot traduit par changea a donné en français métamorphose . À l'école, c'est comme ça qu'on explique l'évolution de la chenille du cocon au papillon. L'apparence du Christ a subi une transformation radicale. La lumière, d'une blancheur immaculée, ne provenait évidemment pas d'un projecteur, d'une étoile ou du soleil. Elle émanait de l'intérieur de Jésus. L'apôtre Pierre fait référence à la transfiguration dans une lettre du Nouveau Testament. Je le cite:

En effet, nous ne nous sommes pas appuyés sur des histoires habilement inventées, lorsque nous vous avons fait connaître la venue de notre Seigneur Jésus-Christ dans toute sa puissance, mais nous avons vu sa grandeur de nos propres yeux. Car Dieu le Père lui a donné honneur et gloire lorsque, dans sa gloire immense, il lui a fait entendre sa voix, qui disait: Voici mon Fils bien-aimé, qui fait toute ma joie. Or cette voix, qui était venue du ciel, nous l'avons entendue nous-mêmes, puisque nous étions avec lui sur la sainte montagne (2Pierre 1.16-18).

Versets 31-32

Je continue le texte.

Deux hommes s'entretenaient avec lui: Moïse et Élie qui resplendissaient de gloire. Ils parlaient de la manière dont Jésus allait achever sa mission en mourant à Jérusalem. Pierre et ses deux compagnons étaient profondément endormis, mais quand ils s'éveillèrent, ils virent la gloire de Jésus et les deux hommes qui étaient avec lui (Luc 9.31-32).

Moïse et Élie sont deux personnages significatifs de l'Ancien Testament. Le premier est le législateur qui représente la Loi. Élie, le second, est le porte-parole de tous les prophètes. Tous deux furent de grands intermédiaires entre Dieu et le peuple d'Israël. Dans cette fonction, ils annonçaient la venue du médiateur par excellence, Jésus le Fils de Dieu.


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