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Jour sélectionné:
30/04/2025
Portion biblique:
Job 31:29-33:12
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Chapitre 31

Versets 29-34

Tôt ou tard dans la vie, chacun d'entre nous se retrouve devant un mur, confronté à une situation qui le dépasse et où il ne sait que faire. La circonstance ou la menace peut-être passagère ou permanente. Dans ces moments douloureux, on éprouve un sentiment de sauve-qui-peut et les réactions sont très variées. Ainsi, les gens religieux implorent un saint ou leur dieu et s'adonnent à un rite comme faire un voeu ou allumer des bougies à l'église. D'autres cherchent conseil auprès d'un sage ou même invoquent les morts.

Il y a environ 6 000 ans, à l'époque des patriarches vivait Job, un homme paisible et prospère qui suite à une série de malheurs se retrouve au fond du trou. Il a appelé le Tout-Puissant à son aide avec insistance, mais sans résultat. Alors, il lance un ultime cri au secours avant de s'éteindre; c'est son chant du cygne en quelque sorte.

Versets 35-37

Je continue à lire dans le chapitre 31 du livre de Job.

Ah ! si j'avais quelqu'un qui veuille m'écouter ! Voilà mon dernier mot. Que le Dieu tout-puissant me donne sa réponse. Quant à l'acte d'accusation rédigé par mon adversaire, je le mettrais sur mon épaule, je m'en ceindrais le front comme d'un diadème. Et je lui rendrais compte de chacun de mes actes, j'avancerais vers lui aussi digne qu'un prince (Job 31.35-37).

Job lance un défi à Dieu le sommant de s'expliquer. En déclarant: Voilà mon dernier mot , il fait à nouveau une déclaration d'innocence. Il persiste et signe, et engage son nom et sa parole d'honneur. À cette époque, les gens portaient quelquefois des inscriptions qu'ils jugeaient importantes sur l'épaule afin que tout le monde les voie.

De nos jours, c'est un peu pareil. À cause du terrorisme, tout un chacun est constamment obligé de montrer patte blanche. Lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de 2004, j'ai été surpris de voir les 11 000 athlètes défiler en portant une petite carte d'identité autour du cou. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, tout un chacun doit être constamment en mesure de prouver qui il est, une exigence dorénavant quasi universelle.

Job n'avait pas à prouver qui il était, mais il est tellement convaincu de son intégrité qu'il est prêt à produire sur son vêtement et au regard de tous les charges qui pourraient être relevées contre lui. Ferme dans ses convictions et fier comme un prince, il est disposé à réfuter toute accusation que le Tout-Puissant lui-même porterait contre lui. Quel aplomb ou plutôt quelle prétention ! Dieu lui reprochera d'ailleurs cette attitude vaniteuse.

Versets 38-40

Je finis ce chapitre.

Si mes terres m'ont accusé, si j'ai fait pleurer leurs sillons, si j'ai joui de leurs produits sans les avoir payés, et si j'ai opprimé ceux qui s'en occupaient, alors qu'au lieu de blé, il y pousse des ronces, et des orties à la place de l'orge. C'est ici que finissent les paroles de Job (Job 31.38-40).

Une nouvelle fois, le pauvre Job affirme n'avoir profité de personne. Il termine ses discours à bout de force et désespéré. Il a tout de même lancé un dernier ultimatum au Tout-Puissant espérant ainsi le faire sortir de son silence. Mais comme il va l'apprendre, il n'est aucunement en droit d'imposer une telle demande à Dieu qui reste libre et ne se considère pas obligé de répliquer à ce défi.

Dieu ne doit rien à personne et aucune explication à quiconque. En conséquence, il ne va pas lui répondre du moins pas tout de suite; il interviendra au moment où il le voudra. Les trois amis n'ont pas réussi à convaincre Job de leur point de vue, ils ont été mis K. O. et s'avouent vaincus. N'ayant plus rien à dire, ils vont dorénavant rester bouche cousue et c'est très bien ainsi. Mais ce n'est pas encore le dénouement de cette histoire.

Chapitre 32

Introduction

À partir du chapitre 32, une surprise nous attend; une cinquième personne qui jusqu'à présent demeurait dans l'ombre entre dans l'arène. Il s'agit d'un dénommé Élihou. Il profite du vide occasionné par le silence des quatre antagonistes pour prendre la parole. Il est certes furieux de l'attitude de Job, mais aussi sensible à sa souffrance, ce qui contraste avec les bavardages inutiles et agressifs des trois compagnons.

Élihou va donner 4 discours qui constituent un pont entre les longs monologues et questionnements de Job et la réponse tant attendue du Tout-Puissant. Les 4 premiers versets de ce chapitre 32 sont en prose parce qu'ils servent d'introduction.

Verset 1

Je commence à lire.

Comme Job persistait à se considérer innocent, ces trois hommes cessèrent de lui répondre (Job 32.1).

Les trois amis ont tiré toutes leurs cartouches; ils sont à court d'arguments. Et pourtant, ils ont fait feu de tout bois; ils ont fait appel à la tradition et l'expérience humaines, aux lois cause-effet, mais rien n'y a fait. Vexés dans leur amour-propre, ils ont lancé une offensive tous azimuts avec des propos de plus en plus durs et incisifs. Alors, Job s'est rebiffé devenant suffisant et hautain. Replié sur la défensive, il s'est ancré dans sa position de propre juste et il semble bien que rien n'y personne ne l'en délogera. Le combat fut rude, la lutte sans merci pendant que les deux camps se lançaient tout ce qu'ils savaient à la figure. Le conflit a duré des jours et des jours parce que personne ne voulait céder, adopter une attitude de soumission, d'humilité, d'écoute de l'autre.

Ces trois soi-disant amis nous ont certes fait part de vérités étonnantes concernant Dieu et la création, mais elles étaient hors sujet. Alors que Job était en proie à des affres indescriptibles, ils ne lui ont pas montré la moindre compassion et ne l'ont pas aidé le moins du monde face à son désarroi et à la tragédie qu'il est en train de vivre. Au contraire, ils ont jeté de l'huile sur le feu de ses souffrances. Alors que cette guerre de tranchées est dans une impasse, Élihou en profite pour monter au front.

Lui non plus n'a pas de réponse à donner au problème de Job, mais il s'en rapproche. À cette discussion bloquée, il va apporter des idées fraîches qui anticiperont l'intervention de Dieu. Les trois amis étaient d'accord pour affirmer à Job sans la moindre preuve: Tu souffres à cause de tes fautes secrètes; repens-toi donc et tu seras rétabli dans ta prospérité. Élihou, lui, va dire à Job: Parce que tu es dans le malheur, tu es devenu arrogant vis-à-vis de Dieu et en cela tu pèches contre lui.

Verset 2

Je continue le texte.

Alors Élihou, fils de Barakeel, lui-même descendant de Bouz, et appartenant au groupe familial de Ram, fut pris d'une grande indignation. Il se mit en colère contre Job parce que celui-ci se disait plus juste que Dieu (Job 32.2).

L'identité d'Élihou est intéressante. Nahor, le frère d'Abraham a eu 8 fils. Le premier, Outs, a donné son nom à la région où habite Job et le deuxième, Bouz, est un ancêtre d'Élihou (Genèse 22.21). Ce dernier est absolument indigné contre Job et ses trois amis; sa colère est mentionnée à 4 reprises dans l'introduction à ses 4 discours. En accusant le Tout-Puissant d'injustice, Job passait un jugement qui l'élevait au-dessus de Dieu. C'est cette attitude arrogante qui révoltait Élihou.

Verset 3

Je continue.

Il était aussi en colère contre ses trois amis parce qu'ils n'avaient pas trouvé comment lui répondre, et qu'ils avaient ainsi condamné Job (Job 32.3).

En réalité, le texte hébreu lit: ils avaient ainsi condamné Dieu. Afin d'éviter une affirmation insolente, les copistes juifs ont d'eux-mêmes remplacé Dieu par Job , ce qu'ils indiquent dans la marge. Au lieu d'encourager Job et l'aider à répondre à ses interrogations, les trois amis avaient adopté une ligne de conduite inflexible par laquelle ils le condamnaient sans appel et sans la moindre preuve. Poussé à bout et retranché sur lui-même, Job avait alors mis en cause la justice de Dieu.

C'est ce qui fait qu'Élihou est scandalisé par l'attitude de ces 4 hommes qu'il considère tout aussi coupables les uns que les autres. Dans cette histoire, il y a décidément beaucoup de colère, car il faut aussi rappeler que les trois amis sont furieux contre Job qui est à la fois fâché avec eux et contre Dieu qu'il croit irrité envers lui.

Versets 4-5

Je continue.

Élihou avait attendu avant de s'adresser à Job, parce que les trois amis étaient plus âgés que lui. Mais lorsque Élihou s'aperçut qu'ils n'avaient plus rien à lui répondre, il se mit en colère (Job 32.4-5).

Élihou s'est montré patient à écouter toutes ces palabres qui n'ont pas fait avancer les choses. Il est fâché parce que les trois compagnons n'ont rien trouvé de mieux à faire que de multiplier les attaques contre le pauvre Job qu'ils avaient d'office étiqueté de pécheur impénitent.

Versets 6-9

Je continue.

Élihou, fils de Barakeel, de Bouz, prit donc la parole et dit: Moi, je suis jeune; vous, vous êtes âgés. C'est pourquoi j'ai eu peur, oui, j'ai craint de vous exposer ce que je sais. Je me disais: «Ceux qui ont un âge avancé sauront parler, l'expérience de l'âge fera connaître la sagesse.» Mais, en réalité, en l'homme, c'est l'Esprit, l'inspiration du Tout-Puissant qui lui donne l'intelligence. Un grand nombre d'années ne rend pas forcément plus sage et ce ne sont pas les vieillards qui comprennent ce qui est juste (Job 32.6-9).

Le premier souci d'Élihou, avant qu'il n'entre dans le vif du débat, est de s'assurer qu'il sera écouté. Il doit donc justifier son intervention surtout qu'elle sera longue et musclée. À cette époque, la sagesse était associée avec l'âge c'est-à-dire à l'expérience de la vie. Mais Élihou défend l'idée que c'est surtout Dieu plus que les années qui donne l'intelligence et la compréhension d'une situation ainsi que les solutions appropriées.

Dans l'Ancien Testament, certains croyants recevaient le Saint-Esprit qui leur donnait un don surnaturel, soit la possibilité de parler de la part de Dieu, soit l'habileté nécessaire pour accomplir une certaine tâche.

Versets 10-11

Je continue.

C'est pourquoi je te prie: écoute-moi aussi et j'exposerai mon savoir. Jusqu'ici, j'attendais, j'écoutais vos discours et vos raisonnements pour vous laisser critiquer ses propos. Avec toute mon attention j'ai suivi vos paroles (Job 32.10-11).

Parce qu'il a été très patient et prêté la plus grande attention à tous les discours, Élihou va demander à huit reprises qu'on l'écoute à son tour.

Versets 12-13

Je continue.

Mais aucun de vous trois n'a pu convaincre Job, aucun de vous n'a réfuté ses dires. Surtout ne dites pas: «Nous, nous savons ce qu'il en est: Dieu seul, et non pas l'homme, peut triompher de lui» (Job 32.12-13).

Les trois amis ont lamentablement failli d'une part dans leur tâche de soutien moral au pauvre Job, mais aussi en émettant des accusations sans fondements. Malgré tout, Élihou est troublé parce que Job fait le beau. Il a certes été blessé par Satan et ses trois amis, mais il n'est absolument pas contrit; il est même animé d'un sentiment de triomphe parce qu'il a vaincu tous les arguments de ses amis. Ceux-ci pensent que le péché caché de Job sera révélé au grand jour par le Tout-Puissant lui-même. Ils font grandement erreur et c'est contre eux qu'il est très en colère. Quant à Job, il va lui aussi devoir affronter le déplaisir de Dieu à cause de son arrogance.

Les vaniteux et les regards hautains, Dieu les brise. J'ai lu une histoire amusante concernant un grand évangéliste anglais du nom de John Wesley. Un jour, il se trouva sur une petite passerelle nez à nez avec quelqu'un qui le haïssait. Voyant à qui il avait à faire, cet homme se redressa de toute sa hauteur et dit: Moi, je ne cède jamais devant un âne ! Après un instant d'hésitation, Wesley lui répondit: Moi, toujours ! Et il fit demi-tour pour le laisser passer.

Pour ce qui est d'un esprit contrit, c'est le pasteur écossais Horace Bonar qui fait figure d'exemple. Il a écrit: J'ai confessé à Dieu mon orgueil, ma froideur et mon indifférence spirituels; ensuite, je me suis repenti de ma piètre pénitence. La véritable contrition, c'est quand je me rends compte que devant le Créateur, il n'y a rien de bon en moi, et que j'arrive même à m'enorgueillir de ma repentance et de toutes mes autres formes de religiosité.

Verset 14

Je continue le texte.

Pourtant ce n'est pas contre moi que Job a dirigé tous ses propos. Je ne lui répondrai donc pas avec des mots comme les vôtres (Job 32.14).

Élihou annonce la couleur, le ton de son intervention. Il n'est pas sur la défensive comme les trois amis et ne va donc pas se montrer aussi agressif qu'eux l'ont été.

Versets 15-22

Je finis le chapitre en compressant.

Les voilà tout déconcertés, ils n'ont plus rien à dire. Je veux donc, moi aussi, répondre pour ma part, exposer mon savoir, car j'ai beaucoup d'idées, en moi, et mon esprit me presse de parler. Voici: dans mon être intérieur, c'est comme un vin nouveau qui serait sous pression, comme des outres neuves sur le point d'éclater. Je veux être impartial et ne flatter personne (Job 32.15-22).

Élihou va parler et parler encore, autant que les 4 derniers discours de Job mis bout à bout et sa verbosité va dépasser le plus bavard des trois compagnons. Il va manifester l'ardeur bouillonnante, la franchise et le manque de retenue de sa jeunesse. Néanmoins, il va apporter quelques éléments nouveaux au débat sur la souffrance.

Chapitre 33

Introduction

Dans le chapitre suivant, le discours d'Élihou s'adresse directement à Job et il est le seul à s'adresser à lui directement par son nom, ce qu'il fera à trois reprises. Il va également le mentionner indirectement 7 fois tout au long de ses discours; peut-être était-il de la famille? Par contraste, les trois amis se sont montrés très détachés. Ils n'ont jamais nommé Job d'une manière ou d'une autre; c'est comme s'ils avaient parlé de quelqu'un d'autre qui aurait été absent.

Versets 1-4

Je commence à lire le chapitre 33.

Maintenant, Job, écoute ce que j'ai à te dire, et prête bien l'oreille à toutes mes paroles; voici, j'ouvre la bouche, et ma langue s'exprime. Mes mots proviennent d'un coeur sincère, ma bouche exposera la science en toute vérité. Oui, c'est l'Esprit de Dieu qui m'a formé, c'est le souffle du Tout-Puissant qui me fait vivre (Job 33.1-4).

Élihou a un caractère entier; il ne va pas faire usage de faux-fuyants comme les trois compagnons, mais a l'intention de prendre le taureau par les cornes. Il adresse à Job la même requête que ce dernier avait lui-même faite à ses trois amis: de l'écouter. Élihou a une bonne disposition d'esprit et il est convaincu qu'il a quelque chose à apporter de la part de Dieu. Certains, surtout des prédicateurs, ont reçu le don de communiquer le conseil de Dieu. C'est à ces personnes que l'apôtre Pierre adresse l'exhortation suivante dans une de ses lettres:

Que celui qui parle transmette les paroles de Dieu (1Pierre 4.11).

Cela dit, quand il s'agit d'enseigner les Écritures, il faut être très prudent et humble parce qu'elles ne sont pas toujours claires comme de l'eau de roche. Dieu n'a pas levé le voile complètement sur bien des vérités qui demeurent encore pour nous mystérieuses. Par contre, je peux me montrer très dogmatique sur certains sujets.

Ainsi, il ne fait pas le moindre doute que Jésus est le Fils de Dieu, qu'il est né de la vierge Marie, qu'il a accompli de nombreux miracles lorsqu'il était parmi nous, qu'il a offert sa vie en sacrifice pour les péchés des hommes, qu'il est ressuscité des morts, qu'il est monté aux cieux et s'est assis à la droite du Père, et qu'un jour il reviendra pour établir son royaume sur terre.

Versets 5-7

Je continue le texte.

Si tu peux, réponds-moi, prends position et fais-moi face. Car voici, devant Dieu je suis semblable à toi, j'ai été, comme toi, façonné dans l'argile. Ainsi tu ne trembleras pas de frayeur devant moi et je ne t'écraserai pas (Job 33.5-7).

La terminologie militaire utilisée par Élihou signifie qu'il est prêt à affronter Job en combat singulier. Cependant, malgré son flot de paroles interminable, il n'a pas l'intention d'écraser son interlocuteur, et effectivement il ne se montrera pas présomptueux comme les trois compagnons l'ont été.

Versets 8-11

Je continue.

Tu as dit devant moi, et j'ai bien entendu le son de tes paroles: «Je suis pur, sans péché, je suis net et exempt de faute. Cependant, Dieu invente contre moi des prétextes, et il me considère comme son ennemi: il a mis mes pieds dans des fers et il surveille tous mes pas» (Job 33.8-11).

Élihou pose le problème exactement comme Job l'a énoncé. Son approche consiste à citer à peu près ses paroles pour ensuite réfuter les idées qu'il juge fausses ou exagérées.

Versets 12-13

Je continue.

En cela, tu n'as pas raison, laisse-moi te le dire, car Dieu est bien plus grand que l'homme. Pourquoi lui fais-tu un procès? Il n'a de compte à rendre pour aucun de ses actes (Job 33.12-13).

Job accuse le Tout-Puissant d'injustice parce qu'il souffre alors qu'il est innocent. Élihou lui rétorque que nulle créature ne peut lui intenter un procès parce qu'en tant que Dieu il a parfaitement le droit de faire comme bon lui semble; il n'a pas à justifier ses actes. De plus, comme il est souverain sur tout l'univers, ses objectifs nous dépassent complètement; je ne puis donc évaluer ses actions. On entend quelquefois quelqu'un dire: Pourquoi Dieu permet-il ceci ou cela ? Moi, je l'ignore, mais ce que je sais est qu'il me demande de mettre ma main dans la sienne et de lui faire confiance.


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