Sauter au contenu

Radio Chrétienne

Un programme pour étudier toute la Bible en quatre ans

Jour sélectionné:
18/12/2024
Portion biblique:
Romains 9:5-23
Écouter l'audio:
Télécharger l'audio:

Chapitre 9

Verset 5

Nous savons tous que la vie n'est pas juste. C'est d'ailleurs pour ça qu'en langage familier on dit: Il n'y a de la chance que pour les canailles ! Le roi Salomon réputé pour sa grande sagesse a écrit:

Tout est pareil pour tous: un même sort atteint le juste et le méchant, celui qui est bon et droit, et celui qui est vicieux (Ecclésiaste 9.2).

Dans l'Épître qu'il écrit aux Romains, l'apôtre Paul va utiliser Israël comme exemple pour prouver que Dieu opère un choix parmi les hommes selon son bon vouloir, et par extension qu'il a tous les droits sur sa création. Ce concept qui s'appelle l'élection ou encore la prédestination est plutôt difficile à digérer. D'ailleurs, elle m'est restée en travers de la gorge pendant longtemps.

Versets 6-7

Je continue à lire dans le chapitre 9.

La Parole de Dieu aurait-elle échoué? Non ! En effet, ce ne sont pas tous ceux qui descendent du patriarche Israël qui constituent Israël; et ceux qui descendent d'Abraham ne sont pas tous ses enfants. Car Dieu dit à Abraham: C'est la postérité d'Isaac qui sera appelée ta descendance (Romains 9.6-7).

Dans la première partie de cette Épître, Paul a d'abord rappelé la fidélité de Dieu à son projet de salut du monde. Mais à la pensée de ceux de sa race qui refusent l'Évangile avec haine, il a le coeur en peine, car c'est aux Israélites qu'il était destiné en priorité. En effet, c'est aux Juifs, en tant que peuple choisi qu'ont été faites toutes les promesses de bénédiction. Mais dans leur ensemble, ils ont rejeté Jésus comme leur Messie. En conséquence, l'apôtre va préciser la manière dont Dieu agi à présent à l'égard d'Israël, alors que parallèlement, l'Église se remplit de nouveaux chrétiens dont la grande majorité est d'origine païenne.

Paul répond à la question: La Parole de Dieu aurait-elle échoué? Non, répond-il, parce que tous ceux qui sont issus de Jacob, le patriarche Israël, ne constituent pas automatiquement sa postérité spirituelle appelée enfants d'Abraham. Paul établit une distinction au sein de la nation juive entre la descendance physique et le vrai peuple de Dieu, qui lui est choisi selon l'élection divine. Le rejet par les Israélites de Jésus comme leur Messie est la preuve que le principe du choix souverain de Dieu est à l'oeuvre.

Dès le début de l'histoire des ancêtres d'Israël, l'Éternel a désigné parmi leurs descendants ceux qui donneront naissance à son peuple: tel est le cas d'Isaac, choisi au détriment de son frère Ismaël. Les Juifs étaient furieux contre Paul parce qu'il enseignait que c'était la foi en Jésus-Christ et non l'appartenance à la lignée d'Abraham qui procurait le salut. Par sa démonstration, l'apôtre porte un coup fatal à leur croyance erronée. Si la postérité spirituelle reposait sur la naissance seule, alors tous les descendants des fils d'Abraham par toutes ses femmes seraient inclus. Or, ils ne l'étaient pas. Jésus lorsqu'il était sur terre a dit la même chose que Paul. Je rapporte sa discussion avec les Juifs contredisants:

Notre père à nous, répondirent les Juifs, c'est Abraham.? Si vraiment Dieu était votre Père, leur dit Jésus, vous m'aimeriez, car c'est de sa part que je suis ici et c'est de sa part que je suis venu au milieu de vous. Je ne suis pas venu de ma propre initiative, c'est lui qui m'a envoyé.? Eh bien, leur répliqua Jésus, si vous étiez vraiment des enfants d'Abraham, vous agiriez comme lui. Votre père, c'est le diable, et vous voulez vous conformer à ses désirs (Jean 8.39, 42, 44).

Verset 8

Je continue l'argumentation de Paul.

Cela veut dire que tous les enfants de la descendance naturelle d'Abraham ne sont pas enfants de Dieu. Seuls les enfants nés selon la promesse sont considérés comme sa descendance (spirituelle) (Romains 9.8).

Seuls les enfants nés suite à la promesse de l'Éternel constituent la postérité spirituelle d'Israël, celle qui sera bénie. Au sein même de la nation juive, certains sont choisis et élus, et d'autres pas. Tout au début de l'Église, beaucoup d'Israélites ont cru en Jésus-Christ. Je cite le passage:

En écoutant Paul, tous les responsables de l'Église de Jérusalem louaient Dieu, puis ils lui dirent:? Vois-tu, frère, combien de milliers de Juifs sont devenus croyants, et tous sont très attachés à la Loi de Moïse (Actes 21.18-20).

Ces milliers faisaient évidemment partie de ceux que Dieu avait souverainement choisis. Dans le livre de l'Apocalypse, Jésus écrit aux anges de sept Églises. Dans ces lettres, il mentionne justement les faux Juifs, ceux qui se disent de la postérité spirituelle d'Israël, mais qui ne le sont pas. Je le cite:

Je sais les calomnies de ceux qui se disent Juifs mais qui ne le sont pas: c'est une synagogue de Satan. Eh bien, je te donne des membres de la synagogue de Satan. Ils se disent Juifs, mais ne le sont pas: ils mentent (Apocalypse 2.9; 3.9).

Ces descendants d'Abraham selon la chair étaient bel et bien des Israélites, mais cela ne faisait pas d'eux des Juifs au sens spirituel du terme, c'est-à-dire des enfants de Dieu.

Verset 9

Je continue le texte.

Car Dieu a donné sa promesse en ces termes: Vers cette époque, je viendrai, et Sara aura un fils (Romains 9.9).

Il s'agit là de la promesse de l'Éternel à Abraham concernant sa femme légitime Sara qui jusqu'à présent était stérile. Il lui garantit qu'un fils lui naîtra d'elle. En conséquence, lorsqu'Isaac est né, il était un enfant miraculé en quelque sorte, un fruit de la promesse divine. Auparavant, Abraham avait déjà eu un garçon qui s'appelait Ismaël par l'intermédiaire d'Agar, la servante de Sara. En ce temps-là, la coutume voulait que le maître mette enceintes les servantes afin d'avoir un maximum de gosses. Il faut dire aussi qu'à cette époque, la fertilisation in vitro était inconnue et les ventres porteurs à louer aussi. On utilisait donc des moyens naturels rudimentaires non médicalisés. En bref donc, Isaac fut choisi par Dieu au détriment d'Ismaël.

Versets 10-13

Je continue.

Et ce n'est pas tout: Rébecca eut des jumeaux nés d'un seul et même père, de notre ancêtre Isaac. Or, Dieu a un plan qui s'accomplit selon son libre choix et qui dépend, non des actions des hommes, mais uniquement de la volonté de celui qui appelle. Et pour que ce plan demeure, c'est avant même la naissance de ces enfants, et par conséquent avant qu'ils n'aient fait ni bien ni mal, que Dieu dit à Rébecca: L'aîné sera assujetti au cadet. Ceci s'accorde avec cet autre texte de l'Écriture: J'ai aimé Jacob et pas Ésaü (Romains 9.10-13).

Isaac s'est marié avec Rébecca qui a eu des jumeaux. Le cas de ces deux enfants est encore plus parlant que celui d'Ismaël et d'Isaac, car ces derniers n'avaient pas la même mère, tandis que Jacob et Ésaü sont nés le même jour et issus des mêmes parents. Dieu a fait un choix souverain parmi les descendants physiques d'Abraham; d'abord Isaac au détriment d'Ismaël; ensuite Jacob, le cadet a eu la préférence sur son frère Ésaü qui est né avant lui, avant même que ces jumeaux ne fassent quoi que ce soit de bien ou de mal. C'était un renversement de l'ordre habituel qui donne la préférence à l'aîné.

L'élection ne dépend donc ni de la naissance, ni de la personnalité, ni des actions des personnes en question, mais de Dieu qui a décidé: J'ai aimé Jacob et pas Ésaü . C'est vrai que ça choque et que ça ne paraît pas juste. Une fois qu'on connaît la méchanceté foncière d'Ésaü, on pourrait peut-être à la rigueur comprendre que Dieu qui sait tout, ne l'ait pas choisi pour cette raison. Mais cette vision des choses n'explique pas du tout pourquoi il aurait aimé Jacob qui lui aussi était passablement tordu, tricheur et un trompeur dans l'âme. En réalité, c'est le plan éternel de Dieu qui est le fondement de ses choix.

Versets 14-15

Je continue le texte.

Mais alors, que dire? Dieu serait-il injuste? Loin de là ! Car il a dit à Moïse: Je ferai grâce à qui je veux faire grâce, J'aurai pitié de qui je veux avoir pitié (Romains 9.14-15).

Paul fait de la lecture de pensée et devance la question qui surgit dans l'esprit de ses lecteurs. Il s'indigne, car Dieu est fidèle à lui-même en agissant comme il le fait. En effet, les Écritures le présentent toujours comme agissant souverainement et par grâce. Paul introduit ici le thème fondamental de la miséricorde divine. Tout choix de sa part est une marque de pitié, et une grâce accordée à celui qui en lui-même ne mérite rien du tout. Le contexte de la citation de l'apôtre est la sombre histoire du veau d'or que s'étaient fabriqué les Hébreux en pleine révolte contre l'Éternel. Mais malgré cette rébellion, le peuple a continué de jouir de la grâce de Dieu.

Verset 16

Je continue le texte.

Cela ne dépend donc ni de la volonté de l'homme, ni de ses efforts, mais de Dieu qui fait grâce (Romains 9.16).

Dans sa souveraineté, le Créateur a le droit de faire miséricorde à qui il veut. En fait, il n'est pas obligé d'avoir pitié de qui que ce soit. Si je reçois la grâce de Dieu, cela ne tient ni de moi, ni de ma volonté ni de mes misérables bonnes oeuvres. La condescendance de Dieu repose uniquement et exclusivement sur lui-même. Les immenses cathédrales avec leur belle architecture et leur flèche imposante et la musique sacrée, les vitraux, les statues, les habits colorés, tout cela frappe les sens, me mesmérisme peut-être, mais n'a absolument aucune valeur aux yeux du Créateur.

Versets 17-18

Je continue le texte.

Dans l'Écriture, Dieu dit au pharaon: Voici pourquoi je t'ai fait parvenir où tu es: pour montrer en toi ma puissance, et pour que, sur la terre entière, on proclame qui je suis. Ainsi donc, Dieu fait grâce à qui il veut et il endurcit qui il veut (Romains 9.17-18).

Paul enfonce le clou avec cet exemple qui suscite des remous. L'endurcissement du pharaon faisait partie du plan divin pour la libération des Hébreux de l'esclavage. L'Éternel lui a fait dire par l'entremise de Moïse:

J'aurais pu tout de suite te frapper de la peste, ainsi que tes sujets, et tu aurais déjà disparu de la terre ! Mais voici pourquoi je t'ai laissé en vie: c'est pour te faire voir ma puissance et pour que ma renommée se répande par toute la terre (Exode 9.15-16).

Cependant, Dieu n'endurcit pas de façon délibérée et arbitraire. Il lui suffit simplement de ne pas manifester sa grâce et d'abandonner l'homme à ses penchants naturels, à sa révolte, à son entêtement et à son péché. Dieu agit souverainement, mais le pharaon était quand même responsable de son refus d'obtempérer.

Verset 19

Je continue.

Tu vas me dire: pourquoi alors Dieu fait-il encore des reproches? Car qui a jamais pu résister à sa volonté? (Romains 9.19).

Une fois de plus, Paul prévoit la question de ses lecteurs qui demandent: Si c'est Dieu qui choisit selon sa volonté, et que personne ne peut s'opposer à ce qu'il fait, comment peut-il tenir l'homme comme responsable? Pharaon a certes accompli le plan souverain du Seigneur, mais il a agi ainsi sans le savoir et sans le vouloir. En revanche, il a résisté obstinément à la volonté de Dieu. En conséquence, il a été jugé.

Verset 20

Je continue.

Mais, qui es-tu donc toi, homme, pour critiquer Dieu? L'ouvrage demandera-t-il à l'ouvrier: «Pourquoi m'as-tu fait ainsi?» (Romains 9.20).

Pour répondre à ceux qui osent critiquer Dieu, Paul réaffirme sa souveraineté. De plus, il s'indigne vis-à-vis de l'effronterie qui consiste à mettre en doute sa manière d'agir. Honni, soit qui mal y dit. L'homme, l'être créé, n'a aucun droit devant son Créateur. Non seulement je ne dispose d'aucun critère pour évaluer ses décisions, mais de plus, il est certain que ce qu'il fait est juste et équitable. Après tout, cet univers lui appartient puisqu'il l'a créé. Il est donc libre d'agir comme bon lui semble.

Quant à moi, je ne suis qu'une poussière microscopique, une créature insignifiante, et il pourrait m'ôter la vie en un instant. Aurais-je l'audace de me présenter debout devant mon Créateur, de le regarder droit dans les yeux et de contester ses décisions? Ce serait un crime de lèse-majesté inouï. Au contraire, en toute humilité, je dois me prosterner plus bas que terre devant mon Créateur et reconnaître que tout ce qu'il fait est juste et droit. Un poète l'a exprimé en ces termes. Je le cite:

Vous ne pouvez mettre une seule petite étoile en orbite,

Vous ne pouvez former une seule feuille d'arbre,

Ni créer une montagne, ni creuser un lit d'océan.

Nous sommes des minus présomptueux, remplis d'incrédulité.

Nous ne pouvons produire la splendeur d'une aurore,

Ni ordonner à la lumière du jour de se coucher,

Ni susciter la pâleur tendre des rayons de lune;

Et vous oseriez douter de celui qui a fait tout cela?

Verset 21

Je continue le texte.

Le potier n'a-t-il pas le droit, à partir du même bloc d'argile, de fabriquer un pot d'usage noble et un autre pour l'usage courant? (Romains 9.21).

Cette image est fréquente dans l'Ancien Testament pour illustrer que le Créateur agit de façon souveraine. Adam et Ève ne descendent pas d'un primate, mais ont été créés à partir de la poussière de la terre. Par contre, depuis ce qu'on appelle les sciences modernes, c'est l'homme qui fait le singe. Abraham a vu juste et adopté la bonne attitude devant l'Éternel quand il a dit:

Je ne suis que poussière et cendre, et pourtant j'ai osé parler à mon Seigneur (Genèse 18.27).

Dieu est le potier et je suis l'argile. Dans les lieux touristiques, surtout dans le sud de la France, les poteries sont nombreuses et on peut y observer l'artisan au travail. Sa matière première est une masse de terre glaise qu'il utilise soit pour former un vase décoré de forme délicate ou pour un vulgaire pot quelconque. C'est son choix et l'argile ne se plaint jamais de son sort. Le souverain Créateur a la même autorité sur ses créatures. Il s'est servi des mêmes composants pour créer Moïse et Pharaon. Au départ, tous deux étaient des êtres vils, car pécheurs. Dans sa miséricorde, Dieu fit du premier un vase d'usage noble et dans sa justice il fit du second un pot destiné à montrer sa colère. C'est son droit.

Verset 22

Je continue.

Et qu'as-tu à redire si Dieu a voulu montrer sa colère et faire connaître sa puissance en supportant avec une immense patience ceux qui étaient les objets de sa colère, tout prêts pour la destruction? (Romains 9.22).

Vers le début de cette Épître, Paul a déjà exprimé la même idée en d'autres termes, lorsqu'il a dit que le but de la patience de Dieu est d'amener l'homme à se repentir, à changer d'attitude vis-à-vis de lui. Je cite ce passage:

Méprises-tu les trésors de bonté, de patience et de générosité déployés par Dieu, sans te rendre compte que sa bonté veut t'amener à changer? Par ton entêtement et ton refus de changer, tu te prépares un châtiment d'autant plus grand pour le jour où se manifesteront la colère et le juste jugement de Dieu (Romains 2.4-5).

D'après la suite du texte, il semble que Paul ait plus précisément à l'esprit la nation juive. Et effectivement, elle fut rayée de la carte en l'an 70 de notre ère. Lors de son passage sur terre, Jésus aussi mit les Juifs en garde; il pleura même sur la ville sainte. Je cite le passage:

Ah, Jérusalem ! Jérusalem ! Toi qui fais mourir les prophètes et qui tues à coups de pierres ceux que Dieu t'envoie ! Combien de fois j'ai voulu rassembler tes habitants auprès de moi comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ! Mais vous ne l'avez pas voulu ! (Luc 13.34).

Versets 23-24

Je continue le texte.

Oui, qu'as-tu à redire si Dieu a agi ainsi pour manifester la richesse de sa gloire en faveur de ceux qui sont les objets de sa grâce, ceux qu'il a préparés d'avance pour la gloire? C'est nous qui sommes les objets de sa grâce, nous qu'il a appelés non seulement d'entre les Juifs, mais aussi d'entre les non-Juifs (Romains 9.23-24).

Tout au début de cette Épître, Paul a fermement établi la culpabilité de tous les hommes qui immanquablement sont dans un état perpétuel de révolte contre leur Créateur. Leurs péchés les rendent mûrs pour le jugement qui ne manquera pas de les atteindre. Seuls ceux qui n'ont pas conscience de leur état lèvent le poing au ciel et reprochent à Dieu sa façon d'agir. Car qu'y a-t-il à redire concernant la patience qu'il manifeste à l'égard des hommes qui ne méritent que sa colère? D'un côté et dans sa souveraineté, le Seigneur choisit de faire miséricorde à certaines personnes qu'il a préparées d'avance pour le salut. Mais d'un autre, il désire aussi que tout le monde soit sauvé. Je cite un passage:

Le Seigneur use de patience envers vous, il ne veut pas qu'aucun périsse, mais (il veut) que tous arrivent à la repentance (2Pierre 3.9).

Il n'est pas possible de comprendre comment et pourquoi Dieu agit d'une certaine manière. Je ne peux que me soumettre à sa volonté, c'est là la seule liberté dont je dispose. Le point principal de Paul est que dès le commencement le Créateur a manifesté ses choix souverains. Il l'a fait envers les patriarches juifs, mais aussi à l'époque apostolique, en appelant des Israélites et des païens à croire en Jésus-Christ, et il continue aujourd'hui. Preuve en est qu'il nous convie vous et moi à placer notre confiance en Jésus-Christ, le seul sauveur.


Copyright © 2001-2025 ( TTB - Thru the Bible, RTM - Radio Transmundial. Tous droits réservés.

CONDITIONS D'UTILISATION