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Jour sélectionné:
20/12/2024
Portion biblique:
Romains 10:9-11:9
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Chapitre 10

Versets 9-11

En français, nous avons l'expression: pauvre comme Job ! Mais peu de gens connaissent l'origine de cette maxime. C'est le nom d'un des livres poétiques de l'Ancien Testament. Mis à part le fait que ce personnage a eu des problèmes par-dessus la tête, c'était un sage dans tous les sens du mot. Il vivait environ 2 000 ans avant Jésus-Christ, et c'est lui qui a posé la question fondamentale qui résonne dans tout l'univers.

Comment un homme serait-il juste devant Dieu? Comment celui qui est né de la femme serait-il pur? L'homme, qui n'est qu'un ver, Le fils d'homme, qui n'est qu'un vermisseau ! (Job 25.4, 6).

Justement, Paul répond à cette interrogation lorsqu'il dit: Quiconque met en Jésus-Christ sa confiance ne sera jamais déçu. L'apôtre tire ces paroles d'une prophétie de l'Ancien Testament qui annonçait la venue du Christ en ces termes:

C'est pourquoi, ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Je vais placer en Sion, une pierre servant de fondation, une pierre éprouvée, une pierre angulaire d'une grande valeur, servant de fondement solide: celui qui la prend pour appui ne sera pas réduit à fuir pour sa vie (Ésaïe 28.16).

Versets 12-13

Je continue à lire dans le chapitre 10 de l'Épître aux Romains.

Ainsi, il n'y a pas de différence entre Juifs et non-Juifs. Car tous ont le même Seigneur qui donne généreusement à tous ceux qui font appel à lui. En effet, il est écrit: Tous ceux qui feront appel au Seigneur seront sauvés (Romains 10.12-13).

Paul précise sa pensée avec cette dernière phrase: Tous ceux qui feront appel au Seigneur seront sauvés. L'apôtre Pierre l'a également citée lors de la Pentecôte. C'est à ce moment que plusieurs milliers de Juifs acceptèrent Jésus-Christ comme leur Messie et sauveur. Tout comme il n'y a pas de différence entre Juifs et païens en matière de jugement et de péché, il n'y en a pas non plus en ce qui concerne le salut par la foi en Jésus. Lorsqu'il était sur terre, le Christ a dit à ses disciples:

Personne ne va au Père sans passer par moi (Jean 14.6).

Ça n'a pas changé aujourd'hui; il y a toujours qu'une seule porte pour entrer au ciel et elle porte le nom de Jésus-Christ.

Versets 14-15

Je continue.

Mais comment feront-ils appel à lui s'ils n'ont pas cru en lui? Et comment croiront-ils en lui s'ils ne l'ont pas entendu? Et comment entendront-ils s'il n'y a personne pour le leur annoncer? Et comment y aura-t-il des gens pour l'annoncer s'ils ne sont pas envoyés? Aussi est-il dit dans l'Écriture: Qu'ils sont beaux les pas de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles ! (Romains 10.14-15).

Paul aborde les questions soulevées par l'offre de la grâce de Dieu en Jésus-Christ. C'est par un acte de foi que quelqu'un invoque le Christ, encore faut-il que l'occasion lui soit donnée. Paul suit un raisonnement logique pour conclure qu'il est indispensable que des messagers soient envoyés pour annoncer l'Évangile, la bonne nouvelle du salut en Jésus. La citation de l'Ancien Testament: Qu'ils sont beaux les pas de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles est tirée d'un message adressé aux Juifs exilés de Babylone qui leur annonçait leur prochaine libération de la captivité suivie de la prophétie d'une autre délivrance grâce à l'oeuvre du Serviteur de l'Éternel, c'est-à-dire le Christ. Tel est bien l'Évangile, la Bonne Nouvelle que les Israélites ont refusé de croire.

Verset 16

Je continue.

Mais, malheureusement, tous n'ont pas obéi à cette Bonne Nouvelle. Ésaïe déjà demandait: Seigneur, qui a cru à notre message? (Romains 10.16).

Ce manquement des Juifs à répondre à la Bonne Nouvelle était non seulement vrai à l'époque de Paul, mais aussi au temps du ministère de Jésus. Je cite un passage:

Malgré le grand nombre de signes miraculeux que Jésus avait faits devant eux, ils ne croyaient pas en lui. Ainsi s'accomplit ce que le prophète Ésaïe avait prédit: Seigneur, qui a cru à ce que nous avons prêché et à qui ta puissance a-t-elle été révélée, ô Dieu? (Jean 12.37-38).

L'Évangile a d'abord été offert aux Juifs qui l'ont rejeté. En second lieu, il s'adresse aussi aux païens qui pour l'immense majorité, le rejetteront eux aussi.

Verset 17

Je continue le texte.

Donc, la foi naît du message que l'on entend, et ce message c'est celui qui provient de la parole du Christ (Romains 10.17).

Cette vérité est fondamentale. Beaucoup disent: J'aimerais avoir la foi, comme si c'était quelque chose qui vous tombait dessus du haut d'un arbre. Ce n'est pas en étudiant la philosophie, la psychologie ou n'importe quelle idéologie que j'aurai foi en Dieu, mais en lisant et méditant les Textes Sacrés. Je n'ai pas le temps, j'ai autre chose à faire, me direz-vous ! Votre âme ne vaut-elle donc pas que vous lui consacriez quelques instants? Sachez qu'un jour il vous faudra bien prendre le temps de mourir, après quoi vient le jugement dit un texte du Nouveau Testament.

Verset 18

Je continue.

Maintenant donc je dis: Ne l'ont-ils pas entendu? Mais si ! N'est-il pas écrit: Leur voix a retenti par toute la terre. Leurs paroles sont parvenues jusqu'aux confins du monde? (Romains 10.18).

Dans cette citation d'un psaume de l'Ancien Testament, il est question à la fois du témoignage rendu par le cosmos à la gloire de Dieu, et de la révélation spéciale que l'Éternel a faite de lui-même au peuple d'Israël. Cette voix se fait maintenant entendre grâce aux prédicateurs de l'Évangile. En conséquence, l'incrédulité des Juifs, comme des païens d'ailleurs, est inexcusable; elle n'est pas la conséquence de leur ignorance, mais de leur refus délibéré du message.

Verset 19

Je continue.

Je demande alors: Le peuple d'Israël ne l'a-t-il pas su? Moïse a été le premier à le leur dire: Je vous rendrai jaloux de ceux qui ne sont pas un peuple. Je vous irriterai par une nation dépourvue d'intelligence (Romains 10.19).

Les Israélites considéraient les païens comme spirituellement aveugles. Mais Moïse leur avait déjà fait savoir qu'un jour l'Éternel leur préférerait ceux-là mêmes qu'ils méprisaient. Ce thème d'un peuple de non-Juifs qui prendra la place de la nation élue, revient plusieurs fois sous la plume de Paul.

Versets 20-21

Je continue jusqu'à la fin du chapitre.

Ésaïe pousse même la hardiesse jusqu'à dire: J'ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas, Je me suis révélé à ceux qui ne se souciaient pas de moi. Mais parlant d'Israël, il dit: À longueur de journée, j'ai tendu les mains vers un peuple désobéissant et rebelle (Romains 10.20-21).

Paul cite une partie d'un texte prophétique que je lis en entier:

Je me suis laissé invoquer par des personnes qui ne demandaient rien, et je me suis laissé trouver par des personnes qui ne me cherchaient pas. J'ai dit: «Je suis là, je suis là !» aux gens d'une nation qui ne m'invoquaient pas. Oui, j'ai tendu les mains, à longueur de journée, vers un peuple rebelle qui suivait une voie mauvaise, au gré de ses pensées, un peuple qui, sans cesse, provoque ma colère ouvertement (Ésaïe 65.1-3).

Garder les mains tendues est une position particulièrement pénible. Si vous essayez, vous le constaterez par vous-même. Cette façon de parler est une manière pour l'Éternel d'exprimer l'amour insondable qu'il voue à Israël. Mais le peuple élu était rebelle de coeur comme l'a bien dit Étienne, le premier martyre de l'Église, juste avant qu'il ne soit exécuté par les Juifs. Je le cite:

Ô vous hommes obstinés qui, comme de véritables incirconcis, gardez votre coeur et vos oreilles fermés, vous résistez toujours à l'Esprit Saint ! Vous ressemblez bien à vos ancêtres ! Y a-t-il un seul prophète que vos ancêtres n'aient pas persécuté? Ils ont tué ceux qui annonçaient la venue du seul Juste. Et vous, maintenant, vous l'avez trahi et assassiné ! Oui, vous avez bien reçu la Loi de Dieu par l'intermédiaire des anges, mais vous ne l'avez jamais observée? (Actes 7.51-53).

Le prophète Ésaïe que Paul a cité, prédisait le salut des païens grâce à la prédication de l'Évangile, par l'apôtre Paul entre autres, mais aussi par les premiers chrétiens. Dieu a sanctionné la désobéissance, la rébellion et l'incrédulité continuelle des Juifs en se détournant d'eux et en se tournant vers les païens. Mais en même temps, il a imploré son peuple jour et nuit à revenir à lui.

Cela dit, les païens ne valent pas mieux que les Juifs. Le monde entier est contredisant et rebelle. Cependant, Dieu dans sa miséricorde continue à montrer sa patience, reportant sans arrêt son jugement, ne voulant pas qu'un seul être humain périsse.

Moi, quand je constate l'injustice qui règne sur terre, l'exploitation de l'homme par l'homme dans tous les pays sans exception, si j'avais la charge de gouverner la terre, je commencerais avec un très gros bulldozer. Mais l'Éternel, lui, est un Dieu de grâce, il tend les bras vers un monde rebelle et moqueur, et il attend que certains veuillent bien se repentir.

Chapitre 11

Verset 1

Nous voici arrivés au chapitre 11 dans lequel l'apôtre Paul dresse l'avenir du peuple d'Israël dans le plan de Dieu. En tant que nation, elle a rejeté son Messie et le message de l'Évangile. En conséquence, le Seigneur les a mis de côté. Deux questions se posent alors: l'Éternel a-t-il rejeté le peuple choisi de façon définitive ou temporaire? Et deuxièmement, qu'advient-il de toutes les promesses contenues dans l'Ancien Testament et qui concernent exclusivement les Israélites, sont-elles réduites à néant à cause de leur rejet du Christ? Je commence à lire.

Je demande donc: Dieu aurait-il rejeté son peuple? Assurément pas ! En effet, ne suis-je pas moi-même Israélite, descendant d'Abraham, de la tribu de Benjamin? (Romains 11.1).

L'interrogation de Paul découle des propos précédents sur la situation du peuple choisi mis de côté par Dieu. Dans sa question-réponse, l'apôtre fait allusion à deux citations de l'Ancien Testament que je lis:

Il a plu à l'Éternel de faire de vous son peuple. C'est pourquoi il ne vous abandonnera pas, car il tient à faire honneur à son grand nom. Jamais l'Éternel ne délaissera son peuple. Il n'abandonnera pas celui qui lui appartient (1Samuel 12.22; Psaumes 94.14).

Il existe d'autres passages de l'Ancien Testament qui certifient que jamais non grand jamais ne sera abolie la relation dans laquelle l'Éternel est entré avec Israël. Je lis un exemple:

Voici ce que déclare l'Éternel qui place le soleil pour éclairer le jour et qui a établi les lois qui règlent la course de la lune et des étoiles pour éclairer la nuit, qui agite la mer et fait mugir ses flots, et qui a pour nom l'Éternel, le Seigneur des armées célestes: Il faudrait que ces lois soient supprimées par devant moi, déclare l'Éternel, pour que la descendance d'Israël cesse aussi pour toujours d'être une nation devant moi. Voici ce que déclare l'Éternel: Si l'on peut mesurer le ciel là-haut ou si l'on peut sonder les fondements de la terre ici-bas, moi, je rejetterai toute la descendance d'Israël pour tout ce qu'ils ont fait, l'Éternel le déclare (Jérémie 31.35-37).

De plus, lui Paul, un Israélite jusqu'au bout des ongles, est la preuve vivante que tout le peuple n'a pas été rejeté en bloc. Tel est aussi le cas des autres apôtres et des premiers croyants qui étaient tous Juifs. Quant aux autres Israélites, dira Paul plus loin, ils ont été frappés d'aveuglement. Déjà dans l'Ancien Testament, l'Éternel s'était choisi du milieu de la nation, un petit peuple qui l'honorait. Il agit de même aujourd'hui envers les Juifs et envers le reste du monde.

Versets 2-3

Je continue le texte.

Non, Dieu n'a pas rejeté son peuple qu'il s'est choisi d'avance. Rappelez-vous ce que dit l'Écriture dans le passage rapportant l'histoire d'Élie dans lequel celui-ci se plaint à Dieu au sujet d'Israël: Seigneur, ils ont tué tes prophètes, ils ont démoli tes autels. Et moi, je suis resté tout seul, et voilà qu'ils en veulent à ma vie (Romains 11.2-3).

Paul ancre son affirmation comme quoi Israël n'a pas été rejeté définitivement dans le fait que c'est Dieu qui l'a choisi comme peuple de l'alliance. Puis il prouve ses dires avec un exemple tiré de la vie d'Élie. Le prophète était au creux de la vague, profondément déprimé alors qu'il fuyait pour sa vie. Il se considérait alors comme le seul croyant qui restait en Israël. Mais l'Éternel lui a répondu: Attends une minute, ressaisis-toi, tu fais grandement erreur.

Versets 4-6

Je continue le texte.

Eh bien ! quelle a été la réponse de Dieu? J'ai gardé en réserve pour moi sept mille hommes qui ne se sont pas prosternés devant le dieu Baal. Il en est de même dans le temps présent: il subsiste un reste que Dieu a librement choisi dans sa grâce. Or, puisque c'est par grâce, cela ne peut pas venir des oeuvres, ou alors la grâce n'est plus la grâce (Romains 11.4-6).

Alors qu'une idolâtrie rampante et grotesque régnait en Israël, il s'y trouvait quand même un petit reste de 7 000 hommes et au moins autant de femmes, qui n'avaient pas flanché, qui étaient demeurés fidèles à l'Éternel. Quoi qu'il arrive, il existera toujours un petit peuple que Dieu dans sa grâce choisira pour lui et qui lui sera donc dévoué. Paul lui-même n'était qu'un de ceux du peuple d'Israël qui avaient été élus à la foi. C'est ainsi que s'exerce la souveraineté divine qui ne dépend pas des actions des hommes. C'est également ainsi que les principes de la grâce divine et des oeuvres humaines fonctionnent dans des directions diamétralement opposées.

Versets 7-8

Je continue.

Que s'est-il donc passé? Ce que le peuple d'Israël cherchait, il ne l'a pas trouvé; seuls ceux que Dieu a choisis l'ont obtenu. Les autres ont été rendus incapables de comprendre, conformément à ce qui est écrit: Dieu a frappé leur esprit de torpeur, leurs yeux de cécité et leurs oreilles de surdité, et il en est ainsi jusqu'à ce jour (Romains 11.7-8).

La situation est ironique. Les Juifs cherchaient jalousement à être acceptés par Dieu sur la base des oeuvres et de la justice de la Loi. Cependant, à cause du choix souverain de la grâce de Dieu, seuls les élus faisaient partie de son peuple. Quant aux autres Israélites, lorsque Jésus-Christ s'est présenté à eux comme leur Messie, ils ont délibérément décidé de le faire crucifier par les Romains. En conséquence, Dieu les a jugés en endurcissant leur coeur. Ici encore on constate que la souveraineté divine et la responsabilité humaine fonctionnent en parallèle, mais sur des plans différents, l'un est aux cieux et l'autre sur terre.

Versets 9-10

Je continue.

De même David déclare: Que leurs banquets deviennent pour eux un piège, un filet, une cause de chute, et qu'ils y trouvent leur châtiment. Que leurs yeux s'obscurcissent pour qu'ils perdent la vue. Fais-leur sans cesse courber le dos (Romains 11.9-10).

Lors de la célébration des fêtes obligatoires selon la Loi, les Israélites organisaient de somptueux banquets qui reflétaient les bienfaits divins sur leur pays et sur eux en tant que peuple élu. La bonté de l'Éternel à leur égard et le symbolisme de ces fêtes auraient dû les encourager à demeurer fidèles à leur Dieu et les conduire à accepter Jésus-Christ lorsqu'il s'est présenté à eux. C'est le contraire qui s'est passé. Ils ont été rebelles, se sont enorgueillis de leur prospérité, ont cru mériter leurs bénédictions, et se sont confiés dans leurs richesses plutôt qu'en Dieu. La citation de David provient d'un psaume qui prédit la venue et le rejet du Messie ainsi que l'annonce du châtiment divin qui va suivre.

Parce que les Juifs du premier siècle ont refusé de recevoir la vérité de Dieu en la personne du Christ, ils vont en pâtir sévèrement. Toutes leurs occasions de se réjouir vont se transformer en objets de tristesse et se retourner contre eux. Ils n'auront plus la possibilité de faire marche arrière, de se repentir, de reconnaître leur Messie en Jésus-Christ, et d'être pardonnés. Au contraire, leur dos sera constamment courbé sous le poids du jugement. Cette prophétie de David, réitérée par Paul, a commencé à s'accomplir en l'an 70 de notre ère. Alors, les Romains ont détruit le temple de Jérusalem, ont fait de la purification ethnique avant l'heure, et ont vendu comme esclaves tous les rescapés; les autres sont partis en exil. Ce fut une fois de plus la fin de l'indépendance d'Israël.

Ensuite, il y a eu l'antisémitisme du Moyen-Âge, le fascisme, les pogroms, et le reste. L'existence d'Israël aujourd'hui est uniquement due à la grâce de Dieu qui a promis que jamais au grand jamais il n'abandonnera son peuple complètement. Mais il n'empêche que le châtiment a été sévère et continue au moment où je vous parle, alors que comme je l'ai déjà dit, les Juifs sont toujours et encore entourés d'ennemis qui ont juré leur anéantissement. Les plans de paix se succèdent pour donner du travail aux diplomates, aider la réélection de certains dirigeants du monde, pour occuper les journalistes et amuser la galerie. Mais tous ces efforts sont en vain pour ne pas dire que c'est une vaste supercherie. Selon le prophète Ésaïe, l'Éternel a dit: il n'y aura pas de paix pour les méchants !


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