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Radio Chrétienne

Un programme pour étudier toute la Bible en quatre ans

Jour sélectionné:
19/04/2025
Portion biblique:
Job 6:15-8:20
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Chapitre 6

Versets 15-17

Dans ma jeunesse, j'ai entendu plusieurs fois ma grand-mère dire: Quand tu as des dents, tu n'as pas de noisettes et quand tu as des noisettes tu n'as plus de dents . Ou encore: Le monde est mal fait , ce qui revient au même. Quelquefois en été, alors qu'il fait une chaleur torride, je me suis déjà dit: Si seulement il pouvait neiger pendant une heure ou deux, juste le temps de nous rafraîchir un peu. Je sais bien que ce n'est pas possible, et c'est bien dommage. Dans le même ordre d'idée, c'est quand on fait du jardin qu'on a le plus besoin qu'il pleuve, mais c'est souvent durant cette période estivale qu'on doit subir la sécheresse et donc qu'il faut arroser tous les jours. Ça va rarement comme on veut.

Pour le pauvre Job, les choses vont bien plus que mal. Il a été frappé de tous les malheurs possibles et imaginables. Une lueur d'espoir a pointé au fond de son tunnel lorsqu'il a vu arriver ses amis venus pour le réconforter. Malheureusement, Éliphaz, le premier qui lui a adressé la parole, a été aussi décevant qu'on puisse l'être. Juste au moment où Job avait besoin de son soutien, il a ajouté à ses misères. Il s'est montré comparable aux torrents de montagne qui après avoir été gonflés par la fonte des neiges au printemps se dessèchent dès l'arrivée des grandes chaleurs.

Verset 21

Je continue à lire dans le chapitre 6 du livre de Job en compressant tout au long.

C'est là ce que vous êtes pour moi en ce moment: en voyant mon malheur, vous êtes pris de peur ! (Job 6.21).

Au fil des dialogues et à plusieurs reprises, Job va exprimer sa déception vis-à-vis de ses amis qui vont essayer de se protéger contre lui. C'est sûr que lorsqu'on est en présence d'un moribond, on est plutôt mal à l'aise. Quand je vais voir un malade à l'hôpital, sa détresse me rappelle ma propre fragilité et la possibilité toujours présente de me retrouver aussi sur un lit de douleur. C'est ce sentiment qu'éprouvaient les amis de Job. Alors, pour s'assurer qu'un tel malheur ne va pas les atteindre, il leur faut absolument comprendre pourquoi il est devenu ce monstre défiguré. Pour ce faire, ils vont l'attaquer sans merci, l'accusant d'avoir commis une faute cachée.

Versets 24-27

Je continue.

Faites-le-moi savoir et moi je me tairai. En quoi ai-je failli? Faites-le-moi comprendre ! Ah ! Combien seraient efficaces des discours équitables ! Mais à quoi servent vos critiques? Avez-vous l'intention de blâmer de simples paroles, des mots jetés au vent par un désespéré? Sur un orphelin même, vous iriez vous ruer et feriez bon marché de votre ami intime (Job 6.24-27).

Job se sent trahi. Il a été profondément blessé par le discours d'Éliphaz qui a donné une explication totalement fausse à la raison de ses souffrances. Alors, il se rebiffe en tenant des propos plutôt virulents à l'encontre de ses soi-disant amis. Il leur demande d'arrêter de parler dans le vide en le critiquant sans preuve. Ce qu'il désire est qu'en toute honnêteté ils lui montrent exactement où il a péché.

Versets 28-30

Je finis le chapitre 6.

Mais, veuillez cependant me regarder en face: vous mentirais-je effrontément? Revenez en arrière, ne soyez pas perfides. Oui, revenez encore, car c'est mon innocence qui est en cause. Y a-t-il dans ma bouche de la perversité? Mon palais ne sait-il plus discerner le mal? (Job 6.28-30).

Job proclame qu'il est innocent d'avoir commis une faute cachée et qu'il dit la pure vérité. Un homme pris dans les affres de la souffrance comme lui ne ment pas. C'est pourquoi le discours que lui a tenu Éliphaz était très cruel.

Chapitre 7

Versets 1-6

Nous voici arrivés au chapitre 7 qui continue le discours de Job. Je commence à lire en compressant tout au long.

Le sort de l'homme sur la terre est celui d'un soldat à la dure et ses jours sont semblables à ceux d'un mercenaire. Il est comme un esclave qui soupire après l'ombre du soir et comme un ouvrier qui attend son salaire. J'ai reçu en partage des mois de futilité, j'ai trouvé dans mon lot des nuits de peine amère. Dès que je suis couché, je dis: «Quand vais-je me lever?» Sitôt levé, je pense: «Quand donc viendra le soir?» Et, jusqu'au crépuscule, je suis agité de douleurs. Mon corps est couvert de vermine et de croûtes terreuses, ma peau s'est crevassée, partout, mes plaies suppurent. Mes jours se sont enfuis plus rapides que la navette d'un tisserand habile. Ils tirent à leur fin sans qu'il y ait d'espoir (Job 7.1-6).

Job devait être répugnant. Ses plaies infectées étaient pleines d'asticots qui se nourrissaient de sa chair putréfiée et ses croûtes craquelées suppuraient du pus. Il n'est donc pas étonnant qu'il dise que sa condition est pire que celle d'un soldat à la dure, d'un esclave qui travaille sous le soleil ou d'un ouvrier qui doit attendre sa paie. Ses nuits et ses jours ne sont que souffrances.

On a coutume de dire qu'un véritable ami est quelqu'un qui vous connaît bien, mais qui vous aime quand même. Ce n'est pas le cas de ces trois faux frères qui au lieu de lui accorder un peu de pitié, vont s'acharner sur lui cherchant en vain à lui faire avouer un péché caché. À sa douleur physique, ils ajoutent une vexation morale.

Versets 7-12

Je continue.

Rappelle-toi, ô Dieu, que ma vie n'est qu'un souffle et que jamais mes yeux ne reverront plus le bonheur. Tout comme une nuée qui se dissipe et passe, l'homme va dans la tombe pour n'en plus remonter. C'est pourquoi je ne veux plus réfréner ma langue, je parlerai dans ma détresse, je me lamenterai car mon coeur est amer. Suis-je donc une mer ou un monstre marin pour que tu établisses contre moi, une garde? (Job 7.7-12).

Job se sait atteint d'une maladie incurable qui va le mener droit dans la tombe. Mais il est stupéfait de ce que Dieu s'acharne implacablement contre lui comme s'il était un monstre marin qu'on doive sans cesse surveiller.

Versets 13-16

Je continue.

Si je me dis: «Mon lit m'apaisera, ma couche m'aidera à porter ma douleur», alors tu m'épouvantes par d'affreux cauchemars et tu me terrifies par des visions nocturnes. J'aimerais mieux être étranglé, la mort vaudrait bien mieux que vivre dans ces os. Je suis plein de dégoût ! Je ne durerai pas toujours. Laisse-moi donc tranquille: ma vie est si fragile (Job 7.13-16).

À nouveau, Job exprime son désir de mourir. La nuit, il souffre d'hallucinations et de délire pour lesquels il blâme Dieu. En réalité, on peut être certain que c'est Satan qui vient le tourmenter.

Verset 17

Je continue.

Qu'est-ce que l'homme, pour que tu fasses un si grand cas de lui, et pour que tu lui prêtes une telle attention? (Job 7.17).

Le roi David a repris ces mêmes paroles dans deux des psaumes qu'il a écrits (Psaumes 8.4; 144.3), mais c'était pour s'émerveiller de la bienveillance que l'Éternel a pour l'homme, cet être fragile et insignifiant. Job, au contraire, considère l'attention que Dieu lui porte comme de la malveillance, de l'hostilité.

Versets 17-19

Je continue.

Qu'est-ce que l'homme, pour que tu fasses un si grand cas de lui, et pour que tu lui prêtes une telle attention, pour que tu l'examines matin après matin, et pour qu'à chaque instant tu viennes l'éprouver? Quand détourneras-tu enfin tes yeux de moi? Ne lâcheras-tu pas un instant ton étreinte, ne fût-ce que le temps d'avaler ma salive? (Job 7.17-19).

Job accuse Dieu de constamment chercher à prendre l'homme sur le fait en train de pécher. Il se demande pour quelle raison il le tourmente sans relâche. Il voudrait jouir du repos, ne serait-ce qu'un instant. C'est ce que veut dire le temps d'avaler ma salive, une expression encore utilisée en arabe.

Versets 20-21

Je finis ce chapitre.

Et puis même si j'ai péché, que t'ai-je fait, à toi, censeur des hommes? Pourquoi donc m'as-tu pris pour cible? Pourquoi me rendre à charge à moi-même? Pourquoi ne veux-tu pas pardonner mon offense et ne passes-tu pas sur mon iniquité? Bientôt j'irai dormir au sein de la poussière et tu me chercheras, mais je ne serai plus (Job 7.20-21).

Ainsi se termine la première réplique de Job au discours d'Éliphaz. Il a déjà posé une série de pourquoi. Je les rappelle:

Pourquoi ne suis-je donc pas mort dans le sein de ma mère?

Pourquoi n'ai-je expiré en sortant de ses flancs?

Pourquoi ai-je trouvé deux genoux accueillants et une mère pour me donner le sein?

Pourquoi, oui, pourquoi donc donne-t-il la lumière au pauvre malheureux?

Pourquoi donner la vie aux hommes accablés?

Pourquoi donner la vie à l'homme qui ne voit aucune route à suivre parce que Dieu lui-même le cerne de tous les côtés? (Job 3.11-12, 20, 23).

Lorsqu'on se trouve dans une situation inextricable sans raison, il est légitime de demander à Dieu: Pourquoi? Job s'est déclaré innocent dans le sens qu'il n'a pas commis quelque acte caché qui lui vaudrait toutes ces souffrances. Mais il sait bien et se reconnaît pécheur comme tout homme. Cependant, il ne comprend pas pourquoi l'Éternel qu'il sait être un Dieu qui pardonne l'a pris pour cible et lui tient rigueur de ses fautes. Presque 1 000 ans plus tard, Moïse écrira:

L'Éternel, l'Éternel, un Dieu plein de compassion et de grâce, lent à se mettre en colère, et riche en amour et en fidélité ! (Exode 34.6).

L'acharnement que subit Job qui a vécu dans une très grande intégrité lui paraît complètement disproportionné par rapport aux fautes qu'il a pu commettre. Dans le fond, Job a la même vision de Dieu que ses trois amis puisqu'il considère lui aussi que ses souffrances sont un châtiment divin, mais qu'il trouve injustifié. On s'aperçoit que ce pauvre homme titubant a une foi qui comme lui est en train de vaciller, mais qui le lui reprocherait? Tout le monde sait que sous la torture, on peut faire dire au supplicié n'importe quoi. C'est un peu la situation de Job. Ira-t-il jusqu'à maudire Dieu, ce que Satan a prédit et qu'il essaie d'obtenir de lui en le faisant souffrir?

Chapitre 8

Introduction

Nous voici arrivés au chapitre 8 qui met en scène Bildad, le second ami de Job. Moins raffiné qu'Éliphaz, il est encore plus brutal, ce qui va profondément blesser Job. Ancré dans l'histoire, c'est un conservateur dans la plus grande tradition. Il est la voix du passé qui parle. Il connaît tous les vieux dictons des Anciens, les proverbes des aïeux et il peut réciter par coeur une litanie de platitudes pieuses. Il va dire à Job: interroge donc les générations précédentes et médite avec soin la sagesse des pères? Les anciens t'instruiront? Bildad ressemble à un géologue qui ramasse des vieilles pierres et comprend tout comme si elles étaient des boules de cristal. Il raconte ce qui est arrivé dans le passé puis tout ce qui aura lieu à l'avenir.

Soit dit en passant que c'est un peu de cette façon que se comportent les évolutionnistes. En s'appuyant sur l'observation présente, ils déduisent des théories invérifiables qui expliquent le passé et prédisent l'avenir. Dans une certaine mesure, cette manière d'interpréter la réalité est plus proche de la divination et des augures que de la science.

En fait, on ne peut pas savoir avec certitude ce qui s'est passé, il y a des milliers d'années, car personne n'était présent pour prendre des notes et les conditions de vie étaient alors probablement très différentes de ce qu'elles sont aujourd'hui. Le livre de Job soulèvera cette question lorsque Dieu s'adressant à lui demandera:

Où étais-tu quand je posai les fondations du monde? Déclare-le, puisque ta science est si profonde ! (Job 38.4).

Versets 1-2

Je commence à lire.

Bildad de Chouah répondit: Combien de temps encore tiendras-tu ces discours? Oui, jusqu'à quand tes propos seront-ils un vent impétueux? (Job 8.1-2).

Bildad a manifesté de l'impatience à écouter Job. Il se rongeait les ongles et se mordait la langue, ayant hâte de prendre enfin le crachoir. Pressé de remettre Job à sa place, il commence de manière plutôt abrupte sans égard pour son ami en souffrance. Il lui plonge sans sourciller le couteau dans la plaie en le retournant et lui dit: Qu'est-ce que tu peux être bavard, un vrai moulin à paroles .

Versets 3-4

Je continue.

Dieu fléchit-il le droit, ou bien le Tout-Puissant fausse-t-il la justice? Si tes fils ont péché, il a dû les livrer aux conséquences de leurs fautes (Job 8.3-4).

Bildad a un coeur de pierre. Il ne fait pas de quartiers et a vite réglé la question. Ses paroles sont brutales, cruelles. Il fonde son argument sur le principe de la rétribution, lorsqu'il dit: Toi et tes enfants, vous n'avez que ce que vous méritez; si tes gosses sont morts, c'est parce qu'ils avaient péché. Comme son compagnon Éliphaz, il ne lui vient pas à l'idée qu'il peut exister d'autres raisons pour lesquelles le juste souffre.

Versets 5-7

Je continue.

Mais si tu as recours à Dieu, si tu demandes grâce auprès du Tout-Puissant, si tu es pur et droit, il ne tardera pas à s'occuper de toi, et il rétablira pleinement ta justice. Ta condition passée semblera peu de chose, tant sera florissante ta condition nouvelle (Job 8.5-7).

C'est le même refrain que celui qu'a joué Éliphaz: Si tu te tournes vers Dieu et invoques son pardon, tu retrouveras la prospérité. C'est encore un conseil bidon surtout au vu du fait que Job a déjà invoqué l'Éternel, mais sans résultat.

Versets 8-9

Je continue.

En effet, interroge donc les générations précédentes et médite avec soin la sagesse des pères, car nous sommes d'hier et nous ne savons rien puisque nos jours sur terre s'effacent comme une ombre (Job 8.8-9).

Éliphaz s'était appuyé sur une vision; Bildad s'enferme dans les murs sécurisants de la tradition des générations passées. Il est du genre évolutionniste puisqu'il pense que c'est le passé qui nous instruit. Dans le Nouveau Testament, l'apôtre Paul donne une vision de la vie qui est exactement l'inverse. Je le cite:

Mais je fais une seule chose: oubliant ce qui est derrière moi, et tendant toute mon énergie vers ce qui est devant moi, je poursuis ma course vers le but pour remporter le prix attaché à l'appel que Dieu nous a adressé du haut du ciel dans l'union avec Jésus-Christ (Philippiens 3.13-14).

D'après Bildad, cette somme de savoir que les ancêtres ont accumulé enseigne qu'ici-bas les choses se passent selon des lois immuables. Tout est figé dans le temps. Mais on peut utiliser les anciens à tort et à travers, car ils ne sont plus là pour rectifier la sagesse qu'on leur prête. Tout comme son prédécesseur, cet ami a une vision très mécaniste et ultrasimpliste des circonstances de la vie et de Dieu.

Versets 10-14

Je continue.

Les anciens t'instruiront et ils te parleront; ils puiseront dans leur sagesse les sentences suivantes. Le papyrus croît-il en dehors du marais? Le jonc peut-il pousser sans eau? Alors qu'il est en fleurs sans qu'on l'ait arraché, avant les autres herbes, déjà, il se dessèche. Telle est la destinée de ceux qui oublient Dieu, et l'espoir du méchant sera anéanti. L'objet de sa confiance sera brisé comme un fil, il place son espoir dans une toile d'araignée (Job 8.10-14).

Le papyrus et le jonc sont des plantes luxuriantes à croissance rapide, mais dès que l'eau vient à manquer elles dépérissent plus vite que l'herbe. Bildad commence à illustrer sa vision causale de la vie. Selon le principe de la rétribution immédiate, le méchant est automatiquement châtié par Dieu. Il accuse Job d'être un hypocrite qui ne possède qu'un masque de piété et s'il souffre c'est parce qu'il a fait le mal.

Versets 15-19

Je continue.

Le méchant prend appui sur sa maison mais elle ne résiste pas, il se cramponne à elle mais elle ne tient pas debout. Sous le soleil, il est plein de vigueur, et ses rameaux s'étendent, couvrant tout son jardin, il entrelace ses racines à un monceau de pierres et elles se fraient un chemin jusqu'au coeur des rochers. Mais il s'est arraché du lieu qu'il occupait; et celui-ci prétend: «Je ne t'ai jamais vu.» La joie qu'il trouve sur sa voie est que d'autres, à leur tour germeront de la terre (Job 8.15-19).

Job était comme une plante bien arrosée avec un système de racines très étendu. Mais il a été subitement arraché et maintenant il dépérit. Il peut cependant se consoler à la pensée que d'autres mieux que lui prendront sa place. Job a dû accuser le coup et ressentir une profonde amertume à l'écoute des paroles mordantes de ce sans-coeur. Ce discours n'a rien à voir avec sa situation, car lui n'a pas oublié Dieu; au contraire, il était pieux et intègre et il ne s'accrochait pas à ses possessions matérielles.

Versets 20-22

Je finis ce chapitre.

Voici, Dieu ne rejette jamais l'homme innocent, et jamais il ne prête main forte aux malfaisants. Il remplira encore ta bouche d'allégresse, et mettra sur tes lèvres des cris de joie. Tous ceux qui te haïssent seront couverts de honte. Les tentes des méchants disparaîtront (Job 8.20-22).

C'est rebelote et agaçant à la fin. Bildad répète que Dieu est juste et que si Job était innocent il ne subirait pas tous ces malheurs, mais serait au contraire béni. Il s'accroche à sa vision ultrasimpliste et mécaniste de Dieu et de la vie. En essayant d'expliquer le pourquoi de cette détresse et en défendant les actions de l'Éternel, Bildad n'a fait qu'intensifier la frustration de Job concernant l'apparente injustice qu'il subissait. Car dans la réalité, Dieu ne châtie que rarement le méchant selon le principe de la rétribution immédiate, et le juste est quelques fois mis à l'épreuve ce qui est exactement ce qui se produit avec Job.


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