Radio Chrétienne
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Chapitre 13
Introduction
Les scandales de tous ordres et les offenses personnelles que les gens s'infligent sans cesse font partie de la vie de tous les jours. Il n'y a d'ailleurs qu'à lire la manchette du matin ou regarder le journal télé du soir pour broyer du noir. Les problèmes ici-bas sont inévitables parce que selon les Écritures, l'humanité est une race déchue et pervertie. D'une part, les êtres humains se font du mal les uns aux autres dans leur situation professionnelle, cercle de connaissance et surtout dans leur milieu familial, et d'autre part, tous sans exception se rendent coupables à l'égard de Dieu.
Malheureusement, cette méchanceté ancrée au coeur humain est également présente parmi ceux qui se disent chrétiens. L'apôtre Paul avait implanté bon nombre d'Églises dans l'Empire romain. Certaines marchaient relativement bien tandis que d'autres tiraient de l'aile, comme à Corinthe où les difficultés n'en finissaient plus. C'est ainsi que certains membres avaient fortement blessé l'apôtre Paul par leur attitude malveillante envers lui et aussi par leur dévergondage vis-à-vis du Seigneur.
Verset 1
Je commence à lire le chapitre 13 de la seconde Épître de Paul aux Corinthiens.
Voici donc la troisième fois que je viendrai chez vous. Comme le dit l'Écriture, toute affaire sera réglée sur la déposition de deux ou trois témoins (2Corinthiens 13.1).
Paul était allé à Corinthe une première fois lors de son deuxième voyage missionnaire. Ce séjour correspond à la fondation de l'Église. Je résume le passage du livre des Actes qui rapporte cette visite:
Paul partit d'Athènes et se rendit à Corinthe. il fabriquait des toiles de tente. Chaque sabbat, Paul prenait la parole dans la synagogue et cherchait à convaincre les Juifs et les Grecs. Quand Silas et Timothée arrivèrent de Macédoine, il consacra tout son temps à annoncer la Parole. Il rendait témoignage aux Juifs que Jésus est le Messie. Mais ceux-ci s'opposaient à lui et l'injuriaient. Aussi il secoua contre eux la poussière de ses vêtements et leur dit:? Si vous êtes perdus, ce sera uniquement de votre faute. Je n'en porte pas la responsabilité. À partir de maintenant, j'irai vers les non-Juifs. Crispus, le chef de la synagogue, crut au Seigneur ainsi que toute sa famille. Beaucoup de Corinthiens qui écoutaient Paul crurent aussi et furent baptisés. Une nuit, le Seigneur lui-même parla à Paul dans une vision:? N'aie pas peur, lui dit-il, parle et ne te tais pas, je suis avec toi. Personne ne pourra s'attaquer à toi pour te faire du mal, car il y a dans cette ville un peuple nombreux qui m'appartient. Alors Paul se fixa à Corinthe et, pendant un an et demi, y enseigna la Parole de Dieu (Actes 18.1-11).
C'est au cours de son troisième voyage missionnaire que Paul écrivit sa première Épître aux Corinthiens et qu'il effectua sa deuxième visite à Corinthe. L'apôtre se trouvait alors dans la ville d'Éphèse, un port situé sur la côte ouest de la Turquie actuelle. Il y exerçait un ministère particulièrement fructueux. Je cite un passage:
Alors Paul prit à part les disciples qu'il continua d'enseigner tous les jours dans l'école d'un nommé Tyrannus. Cela dura deux ans, si bien que tous les habitants de la province d'Asie, tant Juifs que Grecs, entendirent la Parole du Seigneur. Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul. On allait jusqu'à prendre des mouchoirs ou du linge qu'il avait touchés pour les appliquer aux malades. Ceux-ci guérissaient et les mauvais esprits s'enfuyaient (Actes 19.9-12).
Tandis que Dieu bénissait le ministère de Paul à Éphèse, des gens de passage qui venaient de Corinthe lui apprirent que là-bas, la situation n'était pas brillante. Dans un premier temps, l'apôtre leur écrivit une lettre et ensuite envoya son collaborateur Timothée sur place. Mais lorsque ce dernier fut de retour, il était porteur de mauvaises nouvelles sur l'état spirituel de l'Église. C'est alors que Paul décida d'effectuer lui-même la traversée de la mer Égée et de se rendre à Corinthe.
Ce deuxième séjour fut une expérience particulièrement pénible et humiliante. Cette visite s'est si mal passée que l'apôtre a dû l'interrompre et retourner à Éphèse. En effet, non seulement plusieurs membres de l'Église menaient une vie de patachon et n'avaient pas l'intention de changer, mais en plus, on l'avait personnellement offensé. Alors qu'il était sur place et encore par la présente lettre, l'apôtre les met en garde contre les conséquences de leur péché. Dès son arrivée à Corinthe, Paul avait l'intention de faire en sorte que toute affaire soit réglée sur la déposition de deux ou trois témoins. Lorsqu'une personne se rend coupable, la Loi de Moïse précise la démarche à suivre. Je cite le passage:
La déposition d'un seul témoin ne suffira pas pour établir la culpabilité d'un homme accusé d'un crime, d'un délit ou d'une faute quelle qu'elle soit, on ne pourra instruire l'affaire qu'après avoir entendu les déclarations de deux ou de trois témoins (Deutéronome 19.15).
Jésus dans son enseignement avait précisé les modalités d'application de cette règle. Je lis le texte de l'Évangile:
Si ton frère s'est rendu coupable à ton égard, va le trouver, et convaincs-le de sa faute: mais que cela se passe en tête-à-tête. S'il t'écoute, tu auras gagné ton frère. S'il ne t'écoute pas, reviens le voir en prenant avec toi une ou deux autres personnes, pour que tout ce qui sera dit soit appuyé sur les déclarations de deux ou de trois témoins. S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Église. S'il refuse aussi d'écouter l'Église, mets-le sur le même plan que les païens et les collecteurs d'impôts (Matthieu 18.15-17).
C'était cette procédure que l'apôtre avait l'intention de suivre à l'égard de tous ceux qui s'opposaient à son ministère.
Versets 2-3
Je continue le texte.
Je vous ai déjà prévenus lors de ma seconde visite, et maintenant que je me trouve encore loin, je le répète à ceux qui ont péché précédemment, ainsi qu'à tous les autres: quand je reviendrai, j'agirai sans ménagements puisque vous voulez avoir la preuve que le Christ parle par moi (2Corinthiens 13.2-3).
Paul va retourner à Corinthe pour y exercer sa fonction d'apôtre du Christ. Tout va être mis à nu; ce sera la grande lessive de printemps en famille. Il promet que les impénitents seront disciplinés. La validation de son autorité apostolique que certains Corinthiens récalcitrants demandaient allait leur être fournie. Cependant, au vu des mesures que l'apôtre avait déjà prises à l'encontre d'une personne particulière, cette preuve ne leur plairait sans doute pas. Je cite le passage en le résumant:
Pour moi, j'ai déjà prononcé la sentence au nom du Seigneur Jésus contre celui qui a commis cette faute. Lorsque vous serez réunis appliquez cette sentence dans la puissance de notre Seigneur Jésus: qu'un tel homme soit livré à Satan en vue de la destruction du mal qui est en lui afin qu'il soit sauvé au jour du Seigneur (1Corinthiens 5.3-5).
C'est à vous faire dresser les cheveux sur la tête.
Verset 4
Je continue le texte.
Car vous n'avez pas affaire à un Christ faible: il agit avec puissance parmi vous. Certes, il est mort sur la croix à cause de sa faiblesse, mais il vit par la puissance de Dieu. Nous, de même, dans notre union avec lui, nous sommes faibles, mais nous nous montrerons vivants avec lui par la puissance de Dieu dans notre façon d'agir envers vous (2Corinthiens 13.4).
Les situations du Christ comme de Paul sont paradoxales. Jésus était investi de la puissance de Dieu avant et après l'incarnation, mais il accepta néanmoins de porter toute la faiblesse humaine jusqu'à la croix. Je cite un passage:
Jésus-Christ qui, dès l'origine, était de condition divine, ne chercha pas à profiter de l'égalité avec Dieu, mais il s'est dépouillé lui-même, et il a pris la condition du serviteur. Il se rendit semblable aux hommes en tous points, et tout en lui montrait qu'il était bien un homme. Il s'abaissa lui-même en devenant obéissant, jusqu'à subir la mort, oui, la mort sur la croix (Philippiens 2.6-8).
C'est à la résurrection que tout le potentiel de la puissance divine fut manifesté. Je cite un passage que je résume:
Je demande que Dieu illumine votre intelligence afin que vous compreniez quelle est l'extraordinaire grandeur de la puissance qu'il met en oeuvre en notre faveur. Il l'a déployée dans toute sa force en la faisant agir dans le Christ lorsqu'il l'a ressuscité d'entre les morts et l'a fait siéger à sa droite, dans le monde céleste (Éphésiens 1.18-20).
Durant son ministère, Paul a suivi les traces de Jésus sur le chemin de la faiblesse, mais en même temps, une parcelle du pouvoir infini de Dieu se révélait à travers lui. Or il désirait mettre cette puissance à des fins constructives plutôt que disciplinaires.
Verset 5
Je continue le texte.
Faites donc vous-mêmes votre propre critique, et examinez-vous, pour voir si vous vivez dans la foi. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est parmi vous? À moins, peut-être, que cet examen n'aboutisse pour vous à une désapprobation (2Corinthiens 13.5).
Dans sa première Épître aux Corinthiens, Paul explique comment il vit afin justement de ne pas être désapprouvé par Dieu. Je cite le passage:
Je traite durement mon corps, je le maîtrise sévèrement, de peur qu'après avoir proclamé la Bonne Nouvelle aux autres, je ne me trouve moi-même désapprouvé (1Corinthiens 9.27).
Tout au long de sa lettre, Paul a déshabillé son âme devant les Corinthiens. Il s'est soumis ainsi que son ministère à un minutieux examen de conscience. Maintenant, il encourage les Corinthiens à faire de même, les exhortant à examiner leur propre conduite. En grec, la structure grammaticale de la phrase met en relief le pronom vous-mêmes. Si on traduit littéralement, le résultat en français est boiteux, mais montre bien l'emphase de Paul. Ça donne ceci: Vous-mêmes, testez-vous, si vous êtes dans la foi, vous-mêmes, prouvez-vous. L'apôtre met au défi les Corinthiens, surtout ceux qui le contestent, de s'éprouver eux-mêmes pour s'assurer d'une part qu'ils ont vraiment placé leur foi en Jésus-Christ et d'autre part qu'ils marchent en obéissant à la volonté de Dieu.
Tous ceux qui se disent croyants en Jésus-Christ feraient bien de procéder à cet examen de conscience deux à trois fois par an. Cela veut aussi dire que les parents chrétiens devraient s'inquiéter de l'état spirituel de leurs enfants et s'assurer que non seulement ils ont accepté Jésus comme leur sauveur, mais qu'ils progressent dans leur vie chrétienne.
Verset 6
Je continue le texte.
Mais vous reconnaîtrez, je l'espère, que nous, nous avons fait nos preuves ! (2Corinthiens 13.6).
Quels qu'aient pu être les doutes des Corinthiens vis-à-vis de la conduite de Paul, il espérait bien qu'une analyse objective de la situation les amènerait à le considérer comme véridique. De toute façon, en venant à Corinthe avec la puissance et l'autorité de Dieu, il aura vite fait de prouver que son apostolat est authentique.
Verset 7
Je continue.
Ce que nous demandons à Dieu, c'est que vous vous absteniez de tout mal. Car, en fait, nous ne tenons pas du tout à montrer que nous avons fait nos preuves. Tout ce que nous désirons, c'est que vous fassiez le bien, même si l'épreuve paraît devoir tourner contre nous (2Corinthiens 13.7).
Paul ne tient pas à prouver qu'il a raison. Être examiné et justifié par ses adversaires n'était pas ce qui le tenait en souci surtout que leurs critères d'évaluation ne correspondaient pas aux siens. La chose primordiale pour l'apôtre est que ceux qui étaient coupables le reconnaissent et se repentent. Encore une fois, on voit bien que c'est le bien-être des Corinthiens qui importe à Paul et non le sien.
Verset 8
Je continue.
En effet, nous n'avons aucun pouvoir contre la vérité. C'est seulement pour la vérité que nous en avons (2Corinthiens 13.8).
Paul qui s'appelait Saul de Tarse était animé des intentions les plus mauvaises à l'égard des chrétiens lorsqu'il a vécu l'expérience qui a bouleversé sa vie. Je cite le passage:
Saul, qui ne pensait qu'à menacer et à tuer les disciples du Seigneur se dirigeait vers Damas et approchait déjà de cette ville quand, soudain, il fut environné d'une lumière éclatante qui venait du ciel. Il tomba à terre et entendit une voix qui lui disait:? Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu?? Qui es-tu, Seigneur? demanda-t-il. La voix reprit:? Je suis, moi, Jésus, que tu persécutes. Mais relève-toi, entre dans la ville, et là on te dira ce que tu dois faire (Actes 9.1-6).
À partir de ce jour fatidique, Paul a compris que ni lui ni personne ne pouvait s'opposer à la volonté divine. La vérité est une expression qui désigne d'une part la Parole de Dieu, et d'autre part la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ. Je cite deux passages:
Je t'ai fait connaître aux hommes que tu as pris du monde pour me les donner. Ils ont gardé ta Parole. Consacre-les par la vérité. Ta Parole est la vérité. En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis (Jean 17.6, 17; Éphésiens 1.13; compression 2Timothée 2.15).
La vérité et la Parole de Dieu sont des termes interchangeables. Ceux qui s'opposent aux Écritures perdent leur temps et signent leur condamnation. Il n'existe aucune force capable d'anéantir la vérité divine qui est transmise par les Textes Sacrés. L'Inquisition du Moyen-Âge a fait des autodafés de bibles en veux-tu, en voilà; les tribunaux religieux brûlaient tout vifs ceux qui avaient placé leur foi en Jésus-Christ et dans la Parole de Dieu.
Mais cela n'a pas empêché les Écritures de se répandre comme une traînée de poudre en Europe parmi le peuple. Ce n'est pas tellement utile de passer du temps à défendre les Textes Sacrés; n'importe quelle personne qui les étudie avec sincérité de coeur sera convaincue qu'ils sont la vérité. Ce qui est nécessaire par contre, c'est de les faire connaître. Je cite un passage:
Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme qui dispense droitement la parole de la vérité (2Timothée 2.15).
Verset 9
Je continue le texte.
Nous sommes contents d'être faibles si vous, vous êtes réellement forts. C'est justement ce que nous demandons à Dieu dans nos prières: votre complet perfectionnement (2Corinthiens 13.9).
Tout comme Jésus-Christ, Paul plaçait le bien-être des autres avant le sien. Il était tout à fait satisfait de paraître faible si cela pouvait contribuer à l'avancement dans la foi des Corinthiens. Ce qu'il désirait était leur perfectionnement. Ce même mot est aussi utilisé dans l'Évangile pour signifier la réparation de filets de pêche. Paul a donc à l'esprit la maturité spirituelle des Corinthiens en général. Sa prière est aussi pour la réhabilitation des récalcitrants à leur état initial de disciple fidèle, dans leur relation avec lui, avec Dieu et les uns avec les autres.
Verset 10
Je continue.
Voilà pourquoi je vous écris tout cela pendant que je suis encore loin, pour qu'étant présent, je n'aie pas à faire usage, avec sévérité, de l'autorité que le Seigneur m'a donnée pour construire et non pour renverser (2Corinthiens 13.10).
Paul va aller à Corinthe avec un bâton dans sa besace espérant bien qu'il n'aura pas à s'en servir. Il voudrait être épargné de la douleur de devoir corriger ceux qu'il aimait. Il pourra alors oeuvrer à leurs côtés pour les enseigner et leur impartir quelques bénédictions. On sait que les Corinthiens répondirent de façon positive à la mise en garde de leur apôtre. En effet, Paul s'était promis d'étendre son ministère à d'autres régions lorsque les problèmes de l'Église de Corinthe seraient résolus. Il fit suivre cette lettre d'une visite de trois mois durant laquelle il écrivit l'Épître aux Romains. Or à la fin de celle-ci, il dit:
À présent, je n'ai plus rien qui me retienne dans ces régions. Or, depuis plusieurs années, je désire aller chez vous (Romains 15.23).
Cela signifie que la situation spirituelle des Corinthiens s'était stabilisée et que désormais ils marchaient dans l'obéissance.
Verset 11
Je continue le texte.
J'ai terminé, mes frères. Soyez dans la joie. Travaillez à votre perfectionnement. Encouragez-vous mutuellement. Soyez d'accord entre vous. Vivez dans la paix. Alors le Dieu d'amour et de paix sera avec vous (2Corinthiens 13.11).
En dernier lieu, Paul appelle les Corinthiens à rester unis et à nouveau il les exhorte à tendre vers une pleine maturité spirituelle. Le mot pour encouragez-vous est la forme verbale du nom donné au Saint-Esprit qui vient à côté du croyant pour l'aider dans ses difficultés. Les Corinthiens se doivent une entraide mutuelle, mais pour ce faire il est nécessaire qu'ils s'accordent entre eux et vivent en paix les uns avec les autres. Dans une autre Épître, Paul écrit:
Ne faites rien par rivalité, rien par gloriole, mais, avec humilité, considérez les autres comme supérieurs à vous (Philippiens 2.3).
Versets 12-14
Je finis ce chapitre et ce livre.
Saluez-vous en vous donnant le baiser fraternel. Tous ceux qui, ici, appartiennent à Dieu vous saluent. Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous (2Corinthiens 13.12-14).
Ce dernier verset est trinitaire; la grâce, l'amour et la communion du Saint-Esprit viennent des trois personnes de la divinité: le Père, le Fils, et le Saint-Esprit. Dans le Nouveau Testament, cette formule est la bénédiction des apôtres et surtout de Paul sur les croyants auxquels ils s'adressent. Personnellement, j'apprécie quand un homme pieux me bénit. Pour moi, ce ne sont pas des mots creux, car j'y crois.
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