Études bibliques

Un programme d'étude de la Bible entière en cinq ans


04/05/2024

Luc - 23:13-55

Chapitre 23

Versets 13-25

Je suis dans le chapitre 23 de Luc dans lequel se joue le plus grand drame de l'histoire. Et pourtant, Dieu va transformer cette injustice incommensurable en une bénédiction pour toute l'humanité. Jésus vient d'être livré à la mort par Pilate qui a fait libérer un meurtrier à la place du Christ. Par lâcheté, le gouverneur romain se contente d'une parodie de justice et fait condamner Jésus. Curieusement, le peuple préfère avoir au milieu de lui un insurgé assassin plutôt que le Messie, un homme doux et humble de coeur qui compatit avec ceux qui souffrent et les guérit de leurs maladies. La crucifixion était un mode d'exécution particulièrement cruelle et humiliante; elle était réservée aux esclaves, aux pires criminels et aux rebelles à l'autorité de Rome.

Versets 26-31

Je continue le texte.

Pendant qu'ils l'emmenaient, ils se saisirent d'un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et l'obligèrent à porter la croix derrière Jésus. Une foule de gens du peuple le suivait. Il y avait aussi beaucoup de femmes en larmes, qui se lamentaient à cause de lui. Se tournant vers elles, il leur dit:? Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas à cause de moi ! Pleurez plutôt à cause de vous-mêmes et de vos enfants car, sachez-le, des jours viennent où l'on dira: «Heureuses les femmes qui ne peuvent pas avoir d'enfant et celles qui n'en ont jamais eu et qui n'ont jamais allaité.» Alors on se mettra à dire aux montagnes: «Tombez sur nous !» et aux collines: «Couvrez-nous !» Car si l'on traite ainsi le bois vert, qu'adviendra-t-il du bois mort? (Luc 23.26-31).

Aux femmes qui suivaient le cortège funèbre de Jésus portant sa croix, il a dit des paroles similaires à celles qu'il a prononcées auparavant au sujet de la ruine de Jérusalem. Parce que Jésus allait à la croix, la venue du royaume était remise à plus tard et des périodes d'intenses tribulations s'abattraient sur la nation.

Comme je l'ai déjà dit, lors du siège de la ville sainte, ce fut l'horreur. Les mamans furent forcées de manger leurs tout-petits enfants morts de faim, tellement la famine était sévère. En conséquence, heureuses étaient celles qui n'avaient pas d'enfants. Quand les Romains pénétrèrent dans Jérusalem, tous ceux qui ne purent se cacher furent exécutés sur-le-champ.

C'est pour cela que les Juifs invoqueront le couvert des montagnes et des collines. Jésus est le bois vert. Lui et son message ont été totalement rejetés par la nation. Le bois mort ce sont les Juifs incroyants. Ils seront exterminés ou déportés.

Versets 32-34

Je continue.

Avec Jésus, on emmena aussi deux autres hommes, des bandits qui devaient être exécutés en même temps que lui. Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé «le Crâne», on cloua Jésus sur la croix, ainsi que les deux bandits, l'un à sa droite, l'autre à sa gauche. Jésus pria:? Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font. Les soldats se partagèrent ses vêtements en les tirant au sort (Luc 23.32-34).

Comme Barabbas, leur chef, ces deux bandits étaient des insurgés qui s'étaient opposés à Rome avec violence. Luc n'explique pas, comme l'ont fait Matthieu et Jean, en quoi les événements entourant la mort de Jésus accomplissaient les Écritures de l'Ancien Testament. Il s'adressait à des Grecs non juifs et voulait seulement montrer que Jésus était le Messie miséricordieux. Ainsi, alors qu'il est à l'agonie, Jésus exprime son amour pour ses ennemis. Il est toujours le Fils de Dieu avec le pouvoir de pardonner les fautes des hommes. La façon dont les soldats se partagèrent les vêtements de Jésus était l'accomplissement d'une prophétie d'un Psaume écrit par le roi David que je cite:

Ils se partagent mes habits et tirent au sort ma tunique (Psaumes 22.19).

Cette tunique, c'est le roi Hérode qui la lui avait donnée en marque de dérision. Lui aussi était un instrument entre les mains de Dieu. Il participait sans s'en douter le moins du monde, à la réalisation des Écritures.

Versets 35-38

Je continue le texte.

La foule se tenait tout autour et regardait. Quant aux chefs du peuple, ils ricanaient en disant:? Lui qui a sauvé les autres, qu'il se sauve donc lui-même, s'il est le Messie, l'Élu de Dieu ! Les soldats aussi se moquaient de lui. Ils s'approchaient et lui présentaient du vinaigre en lui disant:? Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! Au-dessus de sa tête, il y avait un écriteau portant ces mots: «Celui-ci est le roi des Juifs» (Luc 23.35-38).

Si Jésus était descendu de la croix, comme il en avait le pouvoir, il n'aurait pu être mon sauveur et l'agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde. L'écriteau: Celui-ci est le roi des Juifs fut rédigé en grec, la langue de la culture, des sciences, du commerce et du Nouveau Testament; en latin, la langue politique et militaire de l'administration romaine; et en hébreu, la langue du peuple choisi et des Écritures de l'Ancienne Alliance. Dans tous ces domaines, Jésus sera le seul souverain lorsqu'il viendra établir son royaume sur terre.

Versets 39-43

Je continue.

L'un des deux criminels attaché à une croix l'insultait en disant:? N'es-tu pas le Messie? Alors sauve-toi toi-même, et nous avec ! Mais l'autre lui fit des reproches en disant:? Tu n'as donc aucun respect de Dieu, toi, et pourtant tu subis la même peine? Pour nous, ce n'est que justice: nous payons pour ce que nous avons fait; mais celui-là n'a rien fait de mal. Puis il ajouta:? Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras régner. Et Jésus lui répondit:? Vraiment, je te l'assure: aujourd'hui même, tu seras avec moi dans le paradis (Luc 23.39-43).

D'après les autres Évangiles, les deux malfaiteurs ont tout d'abord insulté Jésus. Mais pendant les 6 heures durant lesquelles il fut sur la croix, ils ont eu le temps de réfléchir, du moins l'un des deux. C'est Barabbas leur chef, qui aurait dû se trouver sur la croix au milieu d'eux. Pourquoi Jésus? C'est sûr que le repentant avait entendu parler du Christ, peut-être même écouté ou vu à l'oeuvre, mais sans trop y prêter attention, car ça ne le concernait pas. Il n'était pas religieux pour un sou. Patriote, il voulait avant tout se débarrasser par la force du joug romain. Mais finalement au bout de quelques heures d'agonie sur sa croix, il y a eu un déclic dans sa tête et surtout dans son coeur. Il réalise que non seulement Jésus n'est pas là pour ses propres fautes, mais aussi qu'il doit véritablement être le sauveur, le Messie. Comparativement aux moqueurs qui rôdent autour de la croix, sa lucidité est surprenante.

Dans la crucifixion de Jésus, il discerne même sans trop comprendre évidemment, une étape conduisant à son règne. Alors, il se jette à ses pieds, du moins mentalement. Tout ce qu'il pouvait faire c'était de demander à Jésus de se souvenir de lui. Il croyait à tort que le royaume était imminent, mais peu importe, car il avait foi en Jésus. Il a tendu sa main et le Seigneur l'a prise, l'a tirée à lui pour ainsi dire. Il lui a garanti le paradis ce jour-même. Pourtant, il était coupable ce qu'il a d'ailleurs lui-même reconnu. Il n'avait jamais fait quoi que ce soit de bien pour mériter le ciel, ni suivi de rites religieux. Non, rien de tout cela ! Il a seulement tendu une main vide au Seigneur.

Dans son malheur, il a eu une chance inouïe, d'être crucifié aux côtés de son Créateur qui lui a remis sa dette. Et c'est ainsi que cet assassin révolté, qui a d'abord insulté Jésus, s'est retrouvé à sa mort dans le royaume des cieux. C'est formidable.

Versets 44-49

Je continue.

Il était environ midi, quand le pays tout entier fut plongé dans l'obscurité, et cela dura jusqu'à trois heures de l'après-midi. Le soleil resta entièrement caché. Le grand rideau du Temple se déchira par le milieu. Alors Jésus poussa un grand cri:? Père, je remets mon esprit entre tes mains. Après avoir dit ces mots il mourut. En voyant ce qui s'était passé, l'officier romain rendit gloire à Dieu en disant:? Aucun doute, cet homme était juste. Après avoir vu ce qui était arrivé, tout le peuple, venu en foule pour assister à ces exécutions, s'en retourna en se frappant la poitrine. Tous les amis de Jésus, ainsi que les femmes qui l'avaient suivi depuis la Galilée, se tenaient à distance pour voir ce qui se passait (Luc 23.44-49).

Luc rapporte plusieurs événements qui se sont produits au moment où Jésus mourut.

  • Il y eut tout d'abord des ténèbres inexplicables de midi à 15 heures.
  • Ensuite, le rideau du temple, qui séparait le peuple du lieu où Dieu avait localisé sa présence, s'est déchiré. Cette déchirure de haut en bas, selon un autre Évangile, et en son milieu, signifiait que désormais, grâce à la mort de Jésus, tout être humain avait maintenant accès à Dieu sans avoir recours au système sacrificiel de l'Ancienne Alliance. Jésus en tant qu'agneau de Dieu, était le seul sacrifice nécessaire.
  • En troisième lieu, Jésus ne mourut pas à la suite de ses blessures en luttant jusqu'à la dernière seconde pour respirer. Sa mort eut lieu parce qu'il y avait consenti. Lorsqu'il expira, c'est par un acte volontaire qu'il abandonna sa vie.
  • Quatrièmement, l'officier romain de service reconnut en Jésus un homme juste et même le Fils de Dieu selon un autre Évangile. Il discerna la main de Dieu dans ce qu'il venait de vivre.
  • Finalement, tous ceux qui avaient assisté à sa mort se lamentaient étant remplis d'effroi, car ils pressentaient qu'un horrible crime de lèse-majesté avait été commis en Israël et que le jugement de Dieu suivrait.

La crucifixion de Jésus fut entourée d'une atmosphère étrange. Aucun des évangélistes ne décrit sa mort en détail. C'est comme si l'Esprit de Dieu avait jeté un voile sur cette scène trop effroyable pour être décrite. De toute façon, ce n'est pas sur terre, mais dans les cieux que les événements importants eurent lieu.

  • Il y eut tout d'abord un règlement de comptes entre Dieu le Fils, Dieu le Père et Satan.
  • Ensuite, un rituel de purification fut accompli dans le Tabernacle céleste selon ce qui est écrit dans le livre des Hébreux, une des épîtres du Nouveau Testament.

Après la mort du Christ, eut lieu son ensevelissement. C'est de cela que traite la fin de ce paragraphe. Sa mort et sa mise au tombeau, puis sa résurrection décrite dans le dernier chapitre, forment un tout qui représente le coeur même du christianisme. En effet, l'apôtre Paul a écrit les lignes suivantes que je cite:

Je vous ai transmis, comme un enseignement de première importance: le Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Écritures; il a été mis au tombeau, il est ressuscité le troisième jour, comme l'avaient annoncé les Écritures (1Corinthiens 15.3-4).

Versets 50-52

Je continue le texte.

Il y avait un homme, appelé Joseph, un membre du Grand-Conseil des Juifs. C'était un homme bon et droit qui n'avait pas approuvé la décision ni les actes des autres membres du Grand-Conseil. Il venait d'Arimathée, en Judée, et attendait le royaume de Dieu. Il alla demander à Pilate le corps de Jésus (Luc 23.50-52).

Les 4 Évangiles décrivent les détails relatifs à l'ensevelissement de Jésus, afin de bien montrer qu'il était réellement mort. Il va sans dire que sans cela il n'aurait pas pu y avoir de résurrection. Apparaît sur scène Joseph. Homme éminent, il était aussi un vrai croyant. Le village d'Arimathée était situé à 35 km au nord-ouest de Jérusalem et il est fort possible que Jésus l'ait traversé.

L'Évangile de Jean mentionne Joseph ainsi que Nicodème, un autre membre du Grand Conseil, comme disciples secrets de Jésus. Ils étaient ensemble lorsqu'ils l'ont enseveli. On leur reprochera peut-être d'avoir suivi le Seigneur de loin à pas feutrés, mais au vu de leur action quand le corps de Jésus était pendu, sans vie, sur la croix, il vaut mieux ne pas émettre de jugement sur la qualité de leur engagement. En effet, au moment où tous les apôtres avaient déguerpi et se cachaient tout tremblant sous leur lit, ces deux hommes sortent de l'ombre pour manifester leur amour pour le Christ et s'occuper de son corps.

En général, les restes des suppliciés étaient laissés sur place à pourrir ou jetés dans une fosse commune. C'est ce qui est arrivé aux deux brigands qui furent crucifiés de chaque côté de Jésus. La démarche de Joseph de se rendre auprès de Pilate pour demander le corps de Jésus n'était pas une petite chose. En agissant ainsi, il s'est ouvertement déclaré son disciple et s'est très certainement fait éjecté du Grand Conseil.

Versets 53-54

Je continue le texte.

Après l'avoir descendu de la croix, il l'enroula dans un drap de lin et le déposa dans un tombeau taillé en plein rocher, où personne n'avait encore été enseveli. C'était le vendredi, avant le début du sabbat (Luc 23.53-54).

Ce tombeau était la propriété familiale de Joseph. Il se l'était fait préparer pour lui-même. Les Juifs qui en avaient les moyens se faisaient enterrer dans un certain luxe en attendant la résurrection des justes, à laquelle ils croyaient qu'ils participeraient. On ne sait pas vraiment où se trouve le lieu exact où Jésus fut inhumé. Deux endroits différents sont aujourd'hui proposés aux touristes, mais vu que les Romains ont totalement détruit la ville de Jérusalem et ses environs, il y a peu de chance que l'un d'entre eux soit le véritable site. C'est vrai que le tombeau qu'on propose aux visiteurs a échappé à la destruction, mais il n'existe aucune preuve qu'il s'agisse bien de celui du Christ.

De toute façon, c'est sans importance, car ce qui compte vraiment, c'est de placer sa confiance en la personne du Christ ressuscité et pas d'aller voir son tombeau ou de toucher quelque chose qui lui aurait appartenu. Pour en revenir au passage qui nous occupe, d'après les Écritures, Jésus est mort le vendredi. C'était le jour de la semaine où étaient réalisés tous les travaux de préparation en vue du sabbat, afin de ne pas violer le jour de repos. Ce dernier vendredi de la vie de Jésus sur terre a vu les personnes les plus inattendues offrir un témoignage à la grandeur du Christ.

Dieu s'est arrangé pour que son fils soit entouré d'êtres humains significatifs malgré la débandade des apôtres. Simon de Cyrène porta sa croix, même s'il n'était pas volontaire. Le fait que son nom soit donné atteste qu'il était connu dans l'Église primitive; puis les femmes de Jérusalem le suivirent sur le chemin du calvaire; ensuite, le bandit repentant et l'officier romain ont reconnu plus ou moins clairement la véritable identité de Jésus; et enfin, Joseph d'Arimathée et Nicodème s'assurèrent que le corps du Christ ne resterait pas pendu sur la croix, mais qu'il recevrait un ensevelissement digne. L'Évangile selon Jean précise ce qu'ont fait ces deux hommes. Je le cite:

Tous deux prirent donc le corps de Jésus et l'enveloppèrent de linges funéraires en y mettant des aromates, selon les usages funéraires des Juifs (Jean 19.40).

Mais avant de mourir, même au pire moment de sa vie, et durant son agonie, Jésus resta le Fils de Dieu. Il prophétisa le reniement de Pierre, pardonna le brigand repentant, lui ouvrant ainsi toute grande la porte du paradis, et par un acte de sa volonté donna consciemment sa vie en sacrifice afin que la justice de Dieu soit satisfaite à mon égard.

Versets 55-56

Je continue le texte.

Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph, elles regardèrent le tombeau et observèrent comment le corps de Jésus y avait été déposé. Ensuite, elles retournèrent chez elles et préparèrent des huiles aromatiques et des parfums. Puis elles observèrent le repos du sabbat, comme la Loi le prescrit (Luc 23.55-56).

Ce petit groupe de femmes humbles accomplissait les tâches domestiques pour Jésus et les apôtres. Elles se montrèrent fidèles jusqu'au bout. Elles avaient assisté à la mort et à l'ensevelissement de leur Maître. Elles voulaient néanmoins ajouter des huiles et des parfums aux aromates et épices qu'avaient utilisés Joseph et Nicodème. Puisque le jour suivant la crucifixion était le sabbat, elles restèrent chez elle selon la loi, et se rendirent au tombeau le dimanche, premier jour de la semaine suivante. Mais elles se déplacèrent inutilement. Jésus était déjà ressuscité.

Le plan de Dieu est arrivé à sa conclusion. Les autorités juives, qui se sont opposées à Jésus en pensant hypocritement agir au nom de Dieu, ont en fait contribué à l'achèvement du plan divin tout en se rendant aussi gravement coupables que Judas. Jésus a d'abord été présenté au Grand Conseil de la nation juive, puis à Pilate et enfin au roi Hérode. Tout au long et la plupart du temps, Jésus garde le silence. Malgré les tentatives répétées du gouverneur romain de le déclarer innocent, il est finalement condamné sous la pression constante des religieux puis de la foule, ce qui est époustouflant.

Il y a quelques jours à peine, ces mêmes gens s'empressaient d'aller l'écouter dans le temple, et maintenant ils ont complètement retourné leur veste et se sont écriés: Crucifie-le, crucifie-le ! En écoutant la voix des teignes religieuses qui ont harangué la foule, les autorités romaines, Pilate en tête, se satisfont finalement de cette parodie de justice. La suite du récit montre les réactions que suscite parmi le peuple cette condamnation: les uns se lamentent, observent ne sachant que penser, puis s'en vont attristés; les autres se moquent de Jésus et l'insultent.

Mais tout ceci avait été prophétisé et entrait dans le plan de rédemption du monde que Dieu avait conçu. Il est rassurant de penser que le Père céleste n'est jamais pris de court. Dieu est un souverain absolu. Il a émis des décrets qui s'accompliront coûte que coûte, avec ou sans intervention humaine. Cette vérité est évidente avec Jésus qui devait mourir et devenir l'agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.


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