Études bibliques

Un programme d'étude de la Bible entière en cinq ans


15/04/2024

Luc - 4:14-5:4

Chapitre 4

Versets 14-15

Dans ce qui est communément appelé la tentation du Christ , Jésus, le champion de l'homme, a triomphé. Il a remporté une victoire éclatante sur notre ennemi. Suite à cette bataille, le texte dit qu'il était rempli de la puissance de l'Esprit. Sa réputation se répandit dans toute la région. Il enseignait dans les synagogues et tous faisaient son éloge. Ce croisé de fers avec Satan l'a fortifié. L'épreuve, dit-on, affermit ou affaiblit, adoucit ou endurcit. Un vieux dicton dit que le même soleil fait à la fois fondre la cire et durcir l'argile. Ce n'est pas sa faute au soleil. C'est la composition chimique d'un élément qui détermine l'effet que la chaleur aura sur lui. De même, c'est mon caractère qui dicte les résultats d'une épreuve. Soit je m'endurcis, soit je m'adoucis. Jésus va maintenant poursuivre son ministère en Galilée, dans le nord de la Palestine. La puissance de l'Esprit était sa source d'autorité. Dès le début, son enseignement est largement diffusé et apprécié.

Versets 16-22

Je continue.

Il se rendit aussi à Nazareth, où il avait été élevé, et il entra dans la synagogue le jour du sabbat, comme il en avait l'habitude. Il se leva pour faire la lecture biblique, et on lui présenta le rouleau du prophète Ésaïe. En déroulant le parchemin, il trouva le passage où il est écrit: L'Esprit du Seigneur repose sur moi parce qu'il m'a désigné par l'onction pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres. Il m'a envoyé pour proclamer aux captifs la libération, aux aveugles le recouvrement de la vue, pour apporter la délivrance aux opprimés et proclamer l'année de grâce accordée par le Seigneur. Il roula le livre, le rendit au servant et s'assit. Dans la synagogue, tous les yeux étaient braqués sur lui.? Aujourd'hui même, commença-t-il, pour vous qui l'entendez, cette prophétie de l'Écriture est devenue réalité. Aucun de ses auditeurs ne restait indifférent: le message de grâce qu'il leur présentait les étonnait beaucoup. Aussi disaient-ils:? N'est-il pas le fils de Joseph? (Luc 4.16-22).

Seul Luc rapporte cette anecdote. Au premier siècle, la synagogue représentait pour les Juifs ce que furent les églises des villages en Europe pendant très longtemps? l'institution religieuse par excellence. Elles apparurent tout d'abord à Babylone où les Israélites avaient été emmenés en exil. Ils étaient loin de leur pays natal et du temple. Ceux qui honoraient l'Éternel ressentirent le besoin de se rassembler pour adorer Dieu ainsi que lire et commenter sa Parole, c'est-à-dire l'Ancien Testament. Puis, l'empire babylonien fut conquis par les Mèdes et les Perses. Alors, le roi Cyrus autorisa les Juifs à rentrer chez eux. De retour d'exil, l'idée de la synagogue perdura et on en construisit dans toutes les villes. Et c'est ainsi qu'il y en avait une à Nazareth. Leur but était l'enseignement de la loi au peuple.

Lorsque Jésus retourna dans sa ville natale, il fut normal pour lui de prendre la parole dans la synagogue, vu qu'il était un maître enseignant populaire. Selon la coutume de l'époque, celui qui lisait les Écritures devait se tenir debout, puis s'asseoir au moment d'expliquer le passage qu'il venait de lire. Jésus a lu le passage de ce jour qui était, dans la providence divine, une prophétie de l'Ancien Testament qui concernait les deux venues du Messie.

Mais Jésus s'est volontairement arrêté en plein milieu d'un verset. En effet, il finit sa lecture avec: Il m'a envoyé pour proclamer l'année de grâce accordée par le Seigneur, en omettant la suite qui est: Et un jour de vengeance de notre Dieu. Ce n'est pas un oubli ni un détail. En effet, cette deuxième partie du verset sera elle aussi accomplie, mais plus tard, lorsque Jésus-Christ reviendra pour régner 1 000 ans sur la terre. Alors, il apparaîtra en puissance, entouré d'une nuée d'anges guerriers. C'est ainsi que s'accompliront beaucoup de prophéties, dont celle-ci:

Demande-moi: Que veux-tu? Je te donne en patrimoine tous les peuples de la terre; et le monde, jusqu'en ses confins lointains, sera ta propriété. Avec un sceptre de fer, tu les soumettras; comme des vases d'argile, tu les briseras (Psaumes 2.8-9).

C'est ce que les Écritures appellent: Le Grand Jour de l'Éternel. Le prophète Ésaïe le définit ainsi:

Voici le jour de l Éternel qui arrive, (Jour) cruel, (jour) de courroux et d'ardente colère, Qui réduira la terre en désolation, Qui en exterminera les pécheurs (Ésaïe 13.9).

Mais je le rappelle, dans la première partie du verset, Jésus a lu: Il m'a envoyé pour proclamer l'année de grâce accordée par le Seigneur. Il n'est donc pas question de vengeance, mais de grâce. Dans l'économie divine, il y a ces deux dynamiques: la grâce et le jugement.

Aujourd'hui que je vous parle, nous sommes dans le temps de la grâce. Je sais que je me répète, mais ceci est justement la bonne nouvelle de l'Évangile, la nouvelle la plus importante qui soit. Si j'accepte la main tendue du Christ, alors j'échappe au châtiment divin. Une fois que Jésus se fut assis, Il a ajouté: Aujourd'hui même, commença-t-il, pour vous qui l'entendez, cette prophétie de l'Écriture est devenue réalité. La portée de ses paroles était claire. Il déclarait franchement que l'année de grâce du Seigneur, c'est-à-dire, l'arrivée du royaume, allait leur être offerte par lui. Il était celui sur qui reposait l'Esprit du Seigneur, celui qui était désigné et envoyé par l'Éternel, pour annoncer la bonne nouvelle, pour proclamer la libération, pour apporter la délivrance, ce qui est une référence au pardon des fautes. Il était le Messie promis. Bien que sa renommée l'ait précédé, les auditeurs furent interloqués et choqués, se demandant: Mais de quel droit, mais, pour qui se prend-il celui-là? Comment le fils de Joseph le charpentier, que nous avons vu grandir dans notre propre ville, pouvait-il être le Messie? Allons, soyons sérieux !

Versets 23-27

Je continue le texte.

Alors il leur dit:? Vous ne manquerez pas de m'appliquer ce dicton: «Médecin, guéris-toi toi-même» et vous me direz: «On nous a parlé de ce que tu as accompli à Capernaüm. Fais-en donc autant ici, dans ta propre ville !» Et il ajouta: Vraiment, je vous l'assure: aucun prophète n'est bien accueilli dans sa patrie. Voici la vérité, je vous le déclare: il y avait beaucoup de veuves en Israël à l'époque d'Élie, quand, pendant trois ans et demi, il n'y a pas eu de pluie et qu'une grande famine a sévi dans tout le pays. Or, Élie n'a été envoyé vers aucune d'entre elles, mais vers une veuve qui vivait à Sarepta, dans le pays de Sidon. Il y avait aussi beaucoup de lépreux en Israël au temps du prophète Élisée. Et pourtant, aucun d'eux n'a été guéri. C'est le Syrien Naaman qui l'a été (Luc 4.23-27).

Les habitants de Nazareth ne pouvaient pas passer outre le fait qu'ils le connaissaient comme un gentil garçon peut-être, mais un pauvre jeune homme, d'une famille insignifiante. Alors bien sûr, ils se disaient: Si son pouvoir est à la hauteur de sa renommée, qu'il améliore d'abord sa propre condition. Comme Jésus sentait leur opposition, il cite un proverbe bien connu dans l'antiquité: Médecin, guéris-toi toi-même . Jésus s'attend à ce qu'on lui demande de faire à Nazareth les mêmes miracles qu'à Capernaüm. Mais il n'en a pas l'intention et il explique pourquoi. Il donne alors deux exemples dans lesquels des prophètes de l'Éternel avaient accompli des oeuvres miraculeuses parmi les païens, alors que les Israélites n'en avaient pas bénéficié à cause de leur incrédulité.

Par ces deux récits parallèles, Jésus montre que sa mission concernera aussi les personnes les plus inattendues, des femmes et des païens. Le prophète Élie avait été envoyé à une veuve non-juive. C'est le comble des combles. Le prophète Élisée a guéri un Syrien, donc un non-Juif, et de plus il est impur à cause de sa maladie. Évidemment dans la logique de: Comment vous faire des amis, ce n'était pas vraiment ce que Jésus aurait dû dire. Mais encore une fois, il n'avait pas pour but de plaire, mais de révéler l'Éternel à ceux qui avaient le coeur bien disposé, et tant pis pour les autres.

Versets 28-30

Je continue.

En entendant ces paroles, tous ceux qui étaient dans la synagogue se mirent en colère. Ils se levèrent, entraînèrent Jésus hors de la ville, jusqu'au sommet de la montagne sur laquelle elle était bâtie, afin de le précipiter dans le vide. Mais il passa au milieu d'eux et s'en alla (Luc 4.28-30).

Ça s'est mal terminé. Les habitants étaient tellement remplis de leur religiosité, que la suggestion du salut pour les non-Juifs leur était intolérable, et dans leur rage ils essaient de tuer Jésus. Le texte n'indique pas comment il s'est échappé, mais suggère la protection miraculeuse de Dieu. Pour Luc, cet épisode à Nazareth résume et annonce tout ce qui se passe par la suite: Jésus est le Serviteur choisi par l'Éternel en qui s'accomplissent les promesses de l'Ancien Testament, et qui est venu apporter au peuple le salut. Cependant, le Messie, sur qui repose pourtant l'Esprit de Dieu, est rejeté par ses compatriotes qui veulent l'assassiner et ce sont les non-Juifs qui recevront sa parole.

Versets 31-32

Je continue.

Il se rendit à Capernaüm, une autre ville de la Galilée. Il y enseignait les jours de sabbat. Ses auditeurs étaient profondément impressionnés par son enseignement, car il parlait avec autorité (Luc 4.31-32).

C'est dans cette ville située dans la vallée où se trouve la mer de Galilée que Jésus fit son quartier général. Capernaüm, situé au carrefour des voies de communication, se prêtait bien mieux à son ministère itinérant que Nazareth perché sur une colline et dont les habitants l'avaient de toute façon rejeté.

Versets 33-37

Je continue.

Dans la synagogue se trouvait un homme sous l'emprise d'un esprit mauvais et démoniaque. Il se mit à crier d'une voix puissante:? Ah ! Qu'est-ce que tu nous veux, Jésus de Nazareth? Es-tu venu pour nous détruire? Je sais qui tu es: le Saint, envoyé par Dieu. Mais, d'un ton sévère, Jésus lui ordonna:? Tais-toi, et sors de cet homme ! Le démon jeta l'homme par terre, au milieu des assistants, et sortit de lui, sans lui faire aucun mal. Il y eut un moment de stupeur; ils se disaient tous, les uns aux autres:? Quelle est cette parole? Il donne des ordres aux esprits mauvais, avec autorité et puissance, et ils sortent ! Et la renommée de Jésus se répandait dans toutes les localités environnantes (Luc 4.33-37).

Dans la pensée grecque, les démons étaient des sortes de divinités, bonnes ou mauvaises; mais pour les Juifs, ils étaient tous des émissaires du diable, ce que Luc affirme sans ambiguïté. Dans les Évangiles, on constate qu'une des caractéristiques de ceux qui sont possédés par des mauvais esprits, c'est qu'ils crient avec une voix forte. D'autre part, ceux-ci connaissent toujours l'identité véritable du Christ. Ici, le porte-parole de ces démons l'appelle le Saint de Dieu. La foule est stupéfaite par l'autorité et la puissance dont dispose Jésus sur les mauvais esprits.

Versets 38-39

Je continue le texte.

En sortant de la synagogue, il se rendit à la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon souffrait d'une forte fièvre, et l'on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle. Il se pencha sur elle, donna un ordre à la fièvre, et la fièvre la quitta. Alors elle se leva immédiatement et se mit à les servir (Luc 4.38-39).

Lorsque Jésus guérissait quelqu'un, il enlevait la cause du problème et il ne restait aucune séquelle. Pas de convalescence ou même de petit repos; rien de cela n'était nécessaire. Le démon ou la fièvre s'en vont et la personne est complètement rétablie. C'est comme si l'affliction n'avait jamais eu lieu.

Versets 40-44

Je continue.

Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient chez eux des malades atteints des maux les plus divers les amenèrent à Jésus. Il posa ses mains sur chacun d'eux et les guérit. Des démons sortaient aussi de beaucoup d'entre eux en criant:? Tu es le Fils de Dieu ! Mais Jésus les reprenait sévèrement pour les faire taire, car ils savaient qu'il était le Christ. Dès qu'il fit jour, Jésus sortit de la maison et se rendit dans un lieu désert. Les foules se mirent à sa recherche et, après l'avoir rejoint, voulurent le retenir pour qu'il ne les quitte pas. Mais il leur dit:? Je dois aussi annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu aux autres villes, car c'est pour cela que Dieu m'a envoyé. Et il prêchait dans les synagogues de la Galilée et de la Judée (Luc 4.40-44).

La nouvelle comme quoi Jésus a autorité sur toutes les misères de ce bas monde se répand comme une traînée de poudre. Après le coucher du soleil, une fois le sabbat terminé, les gens accourent pour se faire guérir de leurs maux. J'aurais fait pareil, mais sans attendre le crépuscule. Le royaume de Dieu se manifestait par la guérison des parias de la société juive du premier siècle, ceux qui avaient un statut inférieur: les malades, les femmes et les démoniaques. Jésus accomplissait une prophétie de l'Ancien Testament qui dit:

C'est de nos maladies qu'il s'est chargé, et ce sont nos souffrances qu'il a prises sur lui. (Ésaïe 53.4).

Il faisait taire les démons parce qu'il n'était pas venu pour que ce soient eux qui déclarent qui il était, mais afin que les Israélites le reconnaissent et l'acceptent en tant que Fils de Dieu et leur Messie. Autant que nous le sachions, ces gens venaient à lui parce qu'ils le considéraient comme un thaumaturge, un faiseur de miracles, sans trop se poser de questions. Ils ne voyaient pas en lui le Messie, Dieu fait homme. Mais Jésus, par compassion et dans sa grâce, les guérissait quand même. Cependant, partout où il allait, l'aspect principal du ministère du Christ résidait dans sa prédication et non dans les guérisons. Certes, celles-ci soulageaient la misère, mais elles servaient surtout à authentifier son message, prouvant qu'il était le Messie qui venait annoncer l'année de grâce du Seigneur.

On se demande combien de gens délivrés par Jésus se sont plus tard retournés contre lui et devant Pilate ont crié: Crucifie-le, crucifie-le ! En attendant, Jésus fut bien accepté à Capernaüm, alors qu'il fut reçu comme un chien dans un jeu de quilles à Nazareth, sa ville natale. Ici, les gens lui font la chasse pour qu'il reste parmi eux, alors qu'à Nazareth c'était pour l'assassiner. Quel contraste entre ces deux villes ! Jésus poursuit sa prédication, mais va maintenant étendre l'impact de son ministère en appelant des hommes qu'il va former pour devenir ses disciples. Ils poursuivront son oeuvre une fois qu'il sera retourné dans sa gloire céleste.

Chapitre 5

Versets 1-3

C'est de cela qu'il va s'agir dans le chapitre suivant, le 5 que je commence à lire.

Un jour, alors que Jésus se tenait sur les bords du lac de Génésareth et que la foule se pressait autour de lui pour écouter la Parole de Dieu, il aperçut deux barques au bord du lac. Les pêcheurs en étaient descendus et nettoyaient leurs filets. L'une de ces barques appartenait à Simon. Jésus y monta et lui demanda de s'éloigner un peu du rivage, puis il s'assit dans la barque et se mit à enseigner la foule (Luc 5.1-3).

Le lac de Généraseth est un autre nom pour la mer de Galilée. Jésus se dirige vers deux barques dans l'intention d'en utiliser une comme podium. Contrairement à ce qui se fait de nos jours, à cette époque, c'étaient les auditeurs qui restaient debout et le prédicateur qui s'assoyait. Cette méthode a du bon, car elle évite que les gens s'endorment trop facilement. En s'installant dans un bateau, Jésus n'est pas bousculé par la foule. D'autre part, ses paroles avaient une plus grande portée puisqu'il était sur l'eau. Une de ces deux barques appartient aux deux frères André et Simon, tandis que l'autre est à Jacques et Jean. Ils étaient tous les quatre associés.

Par recoupements avec les autres Évangiles, on sait que Jésus avait tout d'abord fait connaissance de ces hommes à Jérusalem lors d'une fête. Ensuite, il les avait rencontrés à nouveau lorsqu'il s'était fait baptiser par Jean-Baptiste. Puis, il les avait appelés à le suivre une première fois. Voici le passage en question:

Un jour qu'il marchait au bord du lac de Galilée, il vit deux frères: Simon (qu'on appelle aussi Pierre), et André, son frère, qui lançaient un filet dans le lac, car ils étaient pêcheurs. Il leur dit:? Suivez-moi et je ferai de vous des pêcheurs d'hommes (Matthieu 4.18-19).

Mais ici, on constate que les futurs apôtres étaient toujours dans la pêche à plein temps. Par contre avec Jésus, ils se connaissaient bien et étaient devenus des amis en quelque sorte. Éventuellement, ils quitteront tout et deviendront des disciples du Christ. Le dernier contact de Jésus avec Simon eut lieu lorsque le Seigneur se rendit dans sa maison et guérit sa belle-mère qui avait de la fièvre.

Versets 4-5

Je continue le texte.

Quand il eut fini de parler, il dit à Simon:? Avance vers le large, en eau profonde, puis, toi et tes compagnons, vous jetterez vos filets pour pêcher.? Maître, lui répondit Simon, nous avons travaillé toute la nuit et nous n'avons rien pris, mais, puisque tu me le demandes, je jetterai les filets (Luc 5.4-5).


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