Études bibliques

Un programme d'étude de la Bible entière en cinq ans


17/04/2024

Luc - 5:36-6:47

Chapitre 5

Versets 36-39

Je suis à la fin du chapitre 5 de Luc et Jésus vient de croiser le fer avec les chefs religieux qui lui cherchent continuellement des histoires. Il se compare à un époux vis-à-vis de ses disciples. C'est pour cela qu'ils ne mènent pas une vie spartiate comme les religieux.

Je continue.

Et il utilisa la comparaison suivante:? Personne ne songe à couper un morceau d'un habit neuf pour rapiécer un vieux vêtement. Sinon on abîme l'habit neuf, et la pièce d'étoffe qu'on y aura découpée jure avec le vieil habit. De même, personne ne met dans de vieilles outres du vin qui fermente encore, sinon le vin nouveau les fait éclater, il se répand, et les outres sont perdues. Non, il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves. Bien sûr, quand on a bu du vin vieux, on n'en désire pas du nouveau; en effet, on se dit: le vieux est meilleur (Luc 5.36-39).

Jésus illustre ses dires par une parabole. De la même manière qu'on ne doit pas mélanger le temps des réjouissances et celui de la repentance, il ne faut pas non plus coudre un tissu neuf sur un vieil habit ni mettre du vin nouveau dans une outre usagée. Jésus enseignait par là qu'il ne fallait pas faire l'amalgame entre la loi de Moïse et la bonne nouvelle du Christ, symbolisée par la noce, l'habit neuf et le vin nouveau.

L'outre neuve qui contient l'Évangile c'est la grâce de Dieu, qui s'est manifestée en ce que le Créateur a lui-même réglé notre dette envers lui sans rien nous demander en retour si ce n'est d'accepter son offre de pardon. Mais les religieux étaient attachés au rituel, au vieux vêtement et aux veilles outres. Ils y avaient pris goût, car ils jouissaient de privilèges immenses et de l'admiration du peuple. C'est pour cela qu'ils considéraient leur voie comme la meilleure et rejetaient en bloc tout l'enseignement de Jésus.

Chapitre 6

Versets 1-5

Nous voici rendus au chapitre 6 de Luc. Il va d'abord y être question de deux controverses concernant le Sabbat. Luc les met à la suite l'une de l'autre pour montrer que Jésus est maître d'altérer même la loi de Moïse. Ce récit est pratiquement le même que dans Matthieu et Marc. Je commence à lire.

Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs de blé. Ses disciples cueillaient des épis et, après les avoir frottés dans leurs mains, en mangeaient les grains. Des pharisiens dirent:? Pourquoi faites-vous ce qui est interdit le jour du sabbat? Jésus prit la parole et leur dit:? N'avez-vous pas lu ce qu'a fait David lorsque lui et ses compagnons eurent faim? Il est entré dans le sanctuaire de Dieu, a pris les pains exposés devant Dieu et en a mangé, puis il en a donné à ses hommes, alors que seuls les prêtres ont le droit d'en manger. Et il ajouta:? Le Fils de l'homme est maître du sabbat (Luc 6.1-5).

Tout ce que faisaient les disciples était d'arracher des épis, et les rouler entre leurs mains. Les religieux du parti des Pharisiens les accusent de battre le blé alors que c'est le sabbat. La loi de Moïse interdisait bien tout travail ce jour-là, mais pas de se nourrir en cueillant des épis. À constater l'hypocrisie arrogante de ces faux jetons, on comprend bien mieux la signification du mot pharisaïsme.

Jésus cite un incident tiré de la vie de David dans lequel le prêtre l'avait autorisé à prendre les pains consacrés comme nourriture, estimant qu'exercer la miséricorde envers une troupe en fuite et affamée était plus important qu'une adhésion rigide à la lettre de la loi qui réservait ces pains aux prêtres seuls. Mais étant donné que la survie de David et de ses compagnons était en jeu, ceux-ci pouvaient outrepasser la loi. Il en est de même des disciples qui ont faim. Il existe un autre parallèle. David avait été désigné par l'Éternel pour régner, mais il était poursuivi par celui qui était encore au pouvoir. De même, Jésus a été choisi par Dieu, mais les religieux hypocrites de l'ancien système allaient s'acharner contre lui.

Versets 6-11

Je continue avec le second incident.

Un autre jour de sabbat, Jésus entra dans la synagogue et commença à enseigner. Or, il y avait là un homme dont la main droite était paralysée. Les spécialistes de la Loi et les pharisiens surveillaient attentivement Jésus pour voir s'il ferait une guérison le jour du sabbat: ils espéraient ainsi trouver un motif d'accusation contre lui. Mais Jésus, sachant ce qu'ils méditaient, dit à l'homme qui avait la main infirme:? Lève-toi et tiens-toi là, au milieu ! L'homme se leva et se tint debout. Alors Jésus s'adressa aux autres:? J'ai une question à vous poser: Est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien, ou de faire du mal? Est-il permis de sauver une vie ou bien faut-il la laisser périr? Il balaya alors l'assistance du regard, puis il dit à cet homme:? Étends la main ! Ce qu'il fit. Et sa main fut guérie. Les spécialistes de la Loi et les pharisiens furent remplis de fureur et se mirent à discuter entre eux sur ce qu'ils pourraient entreprendre contre Jésus (Luc 6.6-11).

Il ne fait pas l'ombre d'un doute que ce pauvre homme partiellement paralysé avait été planté là exprès pour coincer Jésus. En voulant le piéger, les religieux déclarent indirectement reconnaître que Jésus a le pouvoir de guérir et qu'il fait preuve de compassion tous les jours de la semaine. Le Seigneur n'annule pas le principe du repos hebdomadaire, mais il affirme qu'il est toujours permis de faire du bien, et que la Loi n'est jamais contre l'amour du prochain et la pratique de la miséricorde même un jour du sabbat. Jésus en demandant à l'homme d'étendre sa main, n'a accompli aucune oeuvre. C'est comme si la guérison s'était faite toute seule. Cet incident humilia les pharisiens et mit le feu aux poudres. À partir de là, ils décident de supprimer le Christ.

Versets 12-16

Je continue.

Vers cette même époque, Jésus se retira sur une colline pour prier. Il passa toute la nuit à prier Dieu. À l'aube, il appela ses disciples auprès de lui et choisit douze d'entre eux, qu'il nomma apôtres: Simon, qu'il appela Pierre, André, son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques, fils d'Alphée, Simon le Zélé, Jude, fils de Jacques, et Judas l'Iscariot qui finit par le trahir (Luc 6.12-16).

Comme je l'ai dit, Luc met souvent l'accent sur la vie de prière de Jésus, qui bien que Fils de Dieu éprouvait ce besoin d'intimité avec son Père céleste, au point où il a passé une nuit entière à prier. Chaque fois que le Christ est à une croisée de chemins, il passe beaucoup de temps dans la prière avant de prendre sa décision. Quel exemple ! Il désigne donc 12 hommes qui le seconderont, mais qui ne se montreront pas dignes de lui, tant s'en faut. Judas le trahira et Pierre le reniera. Pourtant, à la veille de sa mort, Jésus réaffirmera son choix. Je cite le passage:

Ce n'est pas vous qui m'avez choisi. Non, c'est moi qui vous ai choisis; je vous ai donné mission d'aller, de porter du fruit, du fruit qui soit durable (Jean 15.16).

Ce n'est qu'après la résurrection que les onze changèrent du tout au tout et de brebis apeurées devinrent des lions de l'Évangile.

Versets 17-19

Je continue.

En descendant avec eux de la colline, Jésus s'arrêta sur un plateau où se trouvaient un grand nombre de ses disciples, ainsi qu'une foule immense venue de toute la Judée, de Jérusalem et de la région littorale de Tyr et de Sidon. Tous étaient venus pour l'entendre et pour être guéris de leurs maladies. Ceux qui étaient tourmentés par des esprits mauvais étaient délivrés. Tout le monde cherchait à le toucher, parce qu'une puissance sortait de lui et guérissait tous les malades (Luc 6.17-19).

Les mots? grand nombre, foule immense, tous, tout le monde? montrent l'extension de la réputation de Jésus. Étaient également présents des non-Juifs de Tyr et de Sidon, deux ports phéniciens sur la Méditerranée au nord de la Palestine. Jésus a dû guérir des milliers de gens pendant les 3 ans de son ministère sur terre. Cependant, tous ses prodiges avaient surtout pour but d'établir sa crédibilité en tant que Messie et Fils de Dieu, afin que cette foule prête attention à son enseignement. Car il faut bien reconnaître que tous ceux qui furent guéris de quelque maladie que ce soit, moururent quand même un jour et alors comparèrent devant le Créateur. Voilà pourquoi ce que Jésus dit concernant l'au-delà, le jugement et la vie éternelle est plus important que ses guérisons.

Versets 20-23

Je continue le texte.

Alors Jésus, regardant ses disciples, dit:? Heureux vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu vous appartient. Heureux êtes-vous, vous qui maintenant avez faim, car vous serez rassasiés. Heureux vous qui maintenant pleurez, car vous rirez. Heureux serez-vous quand les hommes vous haïront, vous rejetteront, vous insulteront, vous chasseront en vous accusant de toutes sortes de maux à cause du Fils de l'homme. Quand cela arrivera, réjouissez-vous et sautez de joie, car une magnifique récompense vous attend dans le ciel. En effet, c'est bien de la même manière que leurs ancêtres ont traité les prophètes (Luc 6.20-23).

Voici ce qu'on a coutume d'appeler le Sermon sur la Montagne. Par rapport à l'Évangile de Matthieu qui s'adresse en priorité aux Juifs, Luc omet les parties relatives à l'interprétation de la loi de Moïse, puisqu'il écrit aux Grecs. Cette suite de béatitudes doit leur force au contraste qu'elles établissent entre les fausses valeurs terrestres et les perspectives divines justes. Cet enseignement définit les circonstances présentes à la lumière du futur. Jésus renverse les valeurs humaines. Ainsi, il oppose les puissants, aux faibles et aux pauvres.

Jésus promet que ceux qui misent tout leur avoir sur le fait qu'il dit la vérité auront part au royaume qu'il soit terrestre ou céleste. C'est pour cela qu'il qualifie ces gens d'heureux. Ceux, qui pleuraient, qui avaient faim, qui seraient persécutés à cause de lui, éventuellement trouveront satisfaction et justice. Mais attention, la fidélité à Dieu de celui qui proclame sa parole est une attitude noble, mais périlleuse. Dans l'Ancien Testament, leur moyenne de vie était considérablement plus courte que celle du peuple, et en particulier des faux prophètes qui vivaient très bien. Cependant, le jugement les guette.

Versets 24-26

Je continue.

Mais malheur à vous qui possédez des richesses, car vous avez déjà reçu toute la consolation que vous pouvez attendre. Malheur à vous qui, maintenant, avez tout à satiété, car vous aurez faim ! Malheur à vous qui maintenant riez, car vous connaîtrez le deuil et les larmes. Malheur à vous quand tous les hommes diront du bien de vous, car c'est de la même manière que leurs ancêtres ont traité les faux prophètes (Luc 6.24-26).

Les richesses sont associées à l'injustice, car l'expérience prouve qu'elles sont souvent le fruit de l'exploitation des faibles par les puissants et s'accompagnent de l'absence de générosité. Les scandales des multinationales qui font faillite confirment le Sermon sur la Montagne. Les directeurs s'en tirent avec des dizaines de millions d'euros de prime et vivent dans une opulence grotesque, tandis que les ouvriers perdent leur emploi et sont lésés de ce qu'ils avaient économisé pour leurs vieux jours. Sur tous ces despotes modernes, Jésus prononce une malédiction. Un des auteurs du Nouveau Testament est particulièrement virulent contre les richesses mal acquises. Je le cite:

Et maintenant, écoutez-moi, vous qui êtes riches. Pleurez et lamentez-vous au sujet des malheurs qui vont fondre sur vous ! Votre richesse est pourrie et vos vêtements sont rongés par les mites. Votre or et votre argent sont corrodés et cette corrosion témoignera contre vous, elle dévorera votre chair comme un feu (Jacques 5.1-3).

Ce n'est pas dire que tous les riches sont des escrocs. Les Écritures enseignent que l'abondance des biens peut être mise au service de la justice. L'histoire du percepteur Zachée et la parabole du gérant habile en sont des illustrations. Nous les verrons plus loin.

Versets 27-36

Je continue.

? Quant à vous tous qui m'écoutez, voici ce que je vous dis: Aimez vos ennemis; faites du bien à ceux qui vous haïssent; Appelez la bénédiction divine sur ceux qui vous maudissent; priez pour ceux qui vous calomnient. Si quelqu'un te gifle sur une joue, présente-lui aussi l'autre. Si quelqu'un te prend ton manteau, ne l'empêche pas de prendre aussi ta chemise. Donne à tous ceux qui te demandent, et si quelqu'un te prend ce qui t'appartient, n'exige pas qu'il te le rende. Faites pour les autres ce que vous voudriez qu'ils fassent pour vous. Si vous aimez seulement ceux qui vous aiment, pensez-vous avoir droit à une reconnaissance particulière? Les pécheurs aiment aussi leurs amis. Et si vous faites du bien seulement à ceux qui vous en font, pourquoi vous attendriez-vous à de la reconnaissance? Les pécheurs n'agissent-ils pas de même? Si vous prêtez seulement à ceux dont vous espérez être remboursés, quelle reconnaissance vous doit-on? Les pécheurs aussi se prêtent entre eux pour être remboursés. Vous, au contraire, aimez vos ennemis, faites-leur du bien et prêtez sans espoir de retour. Alors votre récompense sera grande, vous serez les fils du Très-Haut, parce qu'il est lui-même bon pour les ingrats et les méchants. Votre Père est plein de bonté. Soyez donc bons comme lui (Luc 6.27-36).

C'est le caractère même de Dieu qui est donné comme modèle. Jésus mentionne 7 aspects de l'amour inconditionnel, qui requiert une puissance surnaturelle afin d'être mis en pratique:

  • aimer mes ennemis;
  • faire du bien à ceux qui me haïssent;
  • bénir ceux qui me maudissent;
  • prier pour ceux qui me maltraitent;
  • ne pas résister au méchant;
  • donner sans compter;
  • et traiter les autres, comme je voudrais l'être moi-même.

Versets 37-38

Je continue.

? Ne vous posez pas en juges d'autrui, et vous ne serez pas vous-mêmes jugés. Gardez-vous de condamner les autres, et, à votre tour, vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez vous-mêmes pardonnés. Donnez, et l'on vous donnera, on versera dans le pan de votre vêtement une bonne mesure bien tassée, secouée et débordante; car on emploiera, à votre égard, la mesure dont vous vous serez servis pour mesurer (Luc 6.37-38).

Jésus enseigne un principe fondamental de l'univers: ce qu'une personne sème elle le récoltera. Il fait état de 5 domaines dans lesquels s'applique ce principe. Ce sont:

  • la miséricorde,
  • le jugement,
  • la condamnation,
  • le pardon,
  • et finalement la générosité.

C'est la manière dont j'agirais envers les autres qui servira de mesure à l'action de Dieu envers moi.

Versets 39-46

Je continue.

Il ajouta cette comparaison:? Un aveugle peut-il guider un autre aveugle? Ne vont-ils pas tous les deux tomber dans le fossé? Le disciple n'est pas plus grand que son maître; mais tout disciple bien formé sera comme son maître. Pourquoi vois-tu les grains de sciure dans l'oeil de ton frère, alors que tu ne remarques pas la poutre qui est dans le tien? Comment peux-tu dire à ton frère: «Frère, laisse-moi enlever cette sciure que tu as dans l'oeil», alors que tu ne remarques pas la poutre qui est dans le tien? Hypocrite ! Commence donc par retirer la poutre de ton oeil; alors tu y verras assez clair pour ôter la sciure de l'oeil de ton frère.? Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre de bons fruits. En effet, chaque arbre se reconnaît à ses fruits. On ne cueille pas de figues sur des chardons, et on ne récolte pas non plus du raisin sur des ronces. L'homme qui est bon tire le bien du bon trésor de son coeur; celui qui est mauvais tire le mal de son mauvais fonds. Ce qu'on dit vient de ce qui remplit le coeur.? Pourquoi m'appelez-vous «Seigneur ! Seigneur !» alors que vous n'accomplissez pas ce que je vous commande? (Luc 6.39-46).

Ce passage se résume au fait que je ne peux pas cacher mon attitude envers la justice. Tôt ou tard, je produirai ce qui est au fond de moi et j'agirai en fonction de ce que je suis. Les actes sont révélateurs de l'état du coeur. Les hypocrites souffrent d'aveuglement, car ils ne réalisent pas qu'ils trompent leur monde et eux-mêmes.

Versets 47-49

Le chapitre se termine avec une parabole que je lis:

Savez-vous à qui ressemble celui qui vient à moi, qui écoute ce que je dis et l'applique? C'est ce que je vais vous montrer. Il ressemble à un homme qui a bâti une maison: il a creusé, il est allé profond et il a assis les fondations sur le roc. Quand le fleuve a débordé, les eaux se sont jetées avec violence contre la maison, mais elles n'ont pas pu l'ébranler, parce qu'elle était construite selon les règles de l'art. Mais celui qui écoute mes paroles sans faire ce que je dis ressemble à un homme qui a construit sa maison directement sur la terre meuble, sans lui donner de fondations; dès que les eaux du fleuve se sont jetées contre elle, la maison s'est effondrée, et il n'en est resté qu'un grand tas de ruines (Luc 6.47-49).

Le comportement visible extérieur est loin d'être aussi important que l'obéissance aux commandements divins. C'est celui qui met les paroles de Jésus en pratique qui est assis sur un fondement inébranlable. Il bâtit sa vie sur du solide. Et c'est ainsi que se termine le chapitre 6. Le suivant se caractérise, comme celui après d'ailleurs, par une alternance entre les miracles que fait Jésus, et son enseignement. Tandis que ses guérisons, une fois encore, vont authentifier son identité en tant que Messie, ses paroles ont toute la puissance de son autorité. Il va tout d'abord rendre la santé à un homme à distance, sans ni le voir ni lui parler. Ensuite, l'auteur nous fait le récit d'une résurrection qu'il est le seul des 4 évangélistes à rapporter. Mais nous verrons cela la prochaine fois.


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