Études bibliques

Un programme d'étude de la Bible entière en cinq ans


18/04/2024

Luc - 7:1-44

Chapitre 7

Versets 1-5

Je commence le chapitre 7 de l'Évangile de Luc. Après avoir dressé la constitution de son royaume qu'il offre aux descendants d'Abraham, Jésus va accéder à la requête de guérison d'un Romain. En quoi, cet illustre inconnu me concerne-t-il? Eh bien, par le fait que c'est un païen comme moi. Il est la preuve vivante que le Messie n'est pas seulement venu pour la nation d'Israël, mais aussi pour les non-Juifs. C'est bien là la preuve qu'il est venu offrir la vie éternelle à chacun d'entre nous quel que soit notre origine ethnique, donc à vous qui m'écoutez. Je commence à lire.

Après avoir dit au peuple tout ce qu'il avait à lui dire, Jésus se rendit à Capernaüm. Un officier romain avait un esclave malade, qui était sur le point de mourir. Or, son maître tenait beaucoup à lui. Quand il entendit parler de Jésus, l'officier envoya auprès de lui quelques responsables juifs pour le supplier de venir guérir son esclave. Ils vinrent trouver Jésus et ils le prièrent instamment:? Cet homme, disaient-ils, mérite vraiment que tu lui accordes cette faveur. En effet, il aime notre peuple: il a même fait bâtir notre synagogue à ses frais (Luc 7.1-5).

Après avoir donné le Sermon sur la Montagne, Jésus retourne à Capernaüm, sa ville adoptive. Il y avait beaucoup de soldats romains dans ce lieu. Cet officier était un centurion. Il avait une centaine d'hommes sous des ordres. Apparemment, il honorait l'Éternel, le Dieu d'Israël et s'était converti au judaïsme. Dans l'antiquité, les esclaves faisaient partie de la maisonnée. Or les soldats n'emmenaient pas leur famille avec eux durant leur tour de service. Ce serviteur était donc de la région et sans doute la seule personne à laquelle il était attaché, d'où sa supplique. Il avait évidemment entendu parler de Jésus et croyait qu'il pouvait lui venir en aide. Mais pensant que ce dernier n'accepterait pas de recevoir un soldat romain, il avait envoyé des responsables juifs pour formuler sa requête.

Versets 6-10

Je continue.

Jésus partit avec eux. Il n'était plus qu'à une faible distance de la maison quand l'officier envoya des amis pour lui dire:? Seigneur, ne te donne pas tant de peine, car je ne suis pas qualifié pour te recevoir dans ma maison. C'est la raison pour laquelle je n'ai pas osé venir en personne te trouver. Mais, dis un mot et mon serviteur sera guéri. Car, moi-même, je suis un officier subalterne, mais j'ai des soldats sous mes ordres, et quand je dis à l'un: «Va !», il va. Quand je dis à un autre: «Viens !», il vient. Quand je dis à mon esclave: «Fais ceci !», il le fait. En entendant ces paroles, Jésus fut rempli d'admiration pour cet officier: il se tourna vers la foule qui le suivait et dit:? Je vous l'assure, nulle part en Israël, je n'ai trouvé une telle foi ! Les envoyés de l'officier s'en retournèrent alors à la maison où ils trouvèrent l'esclave en bonne santé (Luc 7.6-10).

L'officier prend conscience que sa demande est effrontée et qu'il n'est pas vraiment digne de voir Jésus sur lequel il n'avait aucune intention de faire pression. Par intermédiaire, il souligne que lui, en tant que centenier, jouit d'une grande autorité. En conséquence, Jésus n'a pas à se déplacer, il peut simplement ordonner à la maladie de quitter son serviteur. En entendant cela, Jésus s'étonne d'une telle foi de la part d'un non-Juif et l'utilise comme exemple pour instruire la foule qui l'accompagne partout.

Versets 11-13

Je continue.

Ensuite, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïn. Ses disciples et une grande foule l'accompagnaient. Comme il arrivait à la porte de la ville, il rencontra un convoi funèbre: on enterrait le fils unique d'une veuve. Beaucoup d'habitants de la ville suivaient le cortège. Le Seigneur vit la veuve et il fut pris de pitié pour elle; il lui dit:? Ne pleure pas ! (Luc 7.11-13).

Jésus va dans une ville, qui se situe à quelques 40 km de Capernaüm. La foule qui le suit en croise une autre qui allait au cimetière. Ça faisait beaucoup de monde au même endroit. Cette femme enterrait son fils et son soutien de famille. Elle se retrouvait désormais sans la protection d'un parent masculin. L'aide aux veuves est un thème important aussi bien dans l'Ancien que dans le Nouveau Testament. Jésus eut pitié de cette pauvre femme. Il comprenait bien sa situation, car lui-même avait dû pourvoir aux besoins de sa mère et de ses frères et soeurs après la mort de son père. En effet, on n'entend jamais plus parler de Joseph après l'incident à Jérusalem lorsque le Christ avait 12 ans. Jésus s'approche donc pour consoler la veuve.

Versets 14-17

Je continue.

Puis il s'approcha de la civière et posa sa main sur elle. Les porteurs s'arrêtèrent.? Jeune homme, dit-il, je te l'ordonne, lève-toi ! Le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère. Saisis d'une profonde crainte, tous les assistants louaient Dieu et disaient:? Un grand prophète est apparu parmi nous ! Et ils ajoutaient:? Dieu est venu prendre soin de son peuple ! Cette déclaration concernant Jésus se répandit dans toute la Judée et dans les régions environnantes (Luc 7.14-17).

Les porteurs devaient avoir entendu parler de Jésus, car dès qu'il toucha le cercueil, ils arrêtèrent le convoi. Comme dans les autres cas semblables, le Seigneur s'adresse directement au mort et lui ordonne de revivre. Le fait que le mort s'assit et parla démontre bien qu'il était bien vivant. Je voudrais bien savoir quelles furent ses premières paroles, mais le texte ne satisfait pas notre curiosité. Bien sûr, les assistants sont époustouflés. Cependant, il faut rappeler que ce jeune homme mourra à nouveau et cette fois-ci ce sera pour de bon. Il est question d'une résurrection des morts dans les Écritures qui concerne tous ceux qui ont mis leur foi et leur espérance en Jésus-Christ et qui sont décédés. Lorsque ces croyants ressusciteront, ils ne mourront plus jamais. Je cite le passage:

En effet, au signal donné, sitôt que la voix de l'archange et le son de la trompette divine retentiront, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts unis au Christ ressusciteront les premiers. Ensuite, nous qui serons restés en vie à ce moment-là, nous serons enlevés ensemble avec eux, dans les nuées, pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons pour toujours avec le Seigneur (1Thessaloniciens 4.16-17).

Versets 18-20

Je continue le texte.

Jean fut informé par ses disciples de tout ce qui se passait. Il appela alors deux d'entre eux et les envoya auprès du Seigneur pour demander:? Es-tu celui qui devait venir, ou bien devons-nous en attendre un autre? Ces hommes se présentèrent à Jésus et lui dirent:? C'est Jean-Baptiste qui nous envoie. Voici ce qu'il te fait demander: «Es-tu celui qui devait venir, ou bien devons-nous en attendre un autre?» (Luc 7.18-20).

Nous voici à nouveau en compagnie de Jean-Baptiste, ce dernier prophète de l'Ancien Testament est des plus pittoresques. Il fait en quelque sorte le pont entre l'ancienne et la Nouvelle Alliance. Mais maintenant, Jean-Baptiste est en prison après avoir eu un ministère fulgurant qui dura pourtant à peine un an. Il avait annoncé la venue du roi et exhorté le peuple à la repentance. Son message était:

Quelqu'un va venir, qui est plus puissant que moi. Lui, il vous baptisera dans le Saint-Esprit et le feu. Il tient en main sa pelle à vanner, pour nettoyer son aire de battage, et il amassera le blé dans son grenier. Quant à la bale, il la brûlera dans un feu qui ne s'éteindra jamais (Luc 3.16-17).

Il s'attendait donc à ce que le Messie instaure le royaume, mais rien ne s'est passé et lui moisit au cachot. Alors, il est inquiet et perplexe. Il envoie donc deux de ses disciples pour s'informer auprès de Jésus et savoir si oui ou non il était celui qui devait venir.

Versets 21-23

Je continue.

Or, au moment où ils arrivaient, Jésus guérit plusieurs personnes de diverses maladies et infirmités. Il délivra des gens qui étaient sous l'emprise d'esprits mauvais et rendit la vue à plusieurs aveugles. Il répondit alors aux envoyés:? Retournez auprès de Jean et racontez-lui ce que vous avez vu et entendu: les aveugles voient, les paralysés marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui qui ne perdra pas la foi à cause de moi ! (Luc 7.21-23).

Alors que les disciples de Jean-Baptiste sont devant Jésus, celui-ci les fait cordialement attendre pendant qu'il accomplit des guérisons qui sont prophétisées dans l'Ancien Testament et qui sont attribuées au Messie. Je cite un passage.

Ce jour-là s'ouvriront les oreilles des sourds et les yeux des aveugles. Et alors le boiteux bondira comme un cerf, et le muet criera de joie. L'Esprit de l'Éternel, du Seigneur, est sur moi car l'Éternel m'a oint pour annoncer aux humiliés une bonne nouvelle. Oui, il m'a envoyé afin de panser ceux qui ont le coeur brisé, d'annoncer aux captifs leur délivrance (Ésaïe 35.5-6; 61.1).

La dernière parole de Jésus, «Heureux celui qui ne perdra pas la foi à cause de moi !», est une exhortation à tenir bon dans sa confiance en Dieu quand le vent est contraire, quand les circonstances sont adverses et quand je ne comprends pas ce qui m'arrive.

Versets 24-28

Je continue le texte.

Après le départ des messagers de Jean, Jésus saisit cette occasion pour parler de Jean à la foule:? Qu'êtes-vous allés voir au désert? Un roseau agité çà et là par le vent? Qui donc êtes-vous allés voir? Un homme habillé avec élégance? Ceux qui portent des habits somptueux et qui vivent dans le luxe habitent les palais royaux. Mais qu'êtes-vous donc allés voir? Un prophète? Oui, je vous l'assure, et même bien plus qu'un prophète. Car c'est celui dont il est écrit: J'enverrai mon messager devant toi, il te préparera le chemin. Je vous l'assure, parmi tous les hommes qui sont nés d'une femme, il n'y en a pas de plus grand que Jean. Et pourtant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui (Luc 7.24-28).

Jésus profite de l'occasion que lui offrait la requête de Jean-Baptiste pour instruire le peuple à son sujet et lui rendre un très grand hommage. Il est plus qu'un prophète, car il fut le précurseur du Messie. Cependant, Jésus dit que même un grand prophète n'est pas aussi prestigieux que d'avoir la plus petite place dans le royaume de Dieu.

Versets 29-35

Je continue.

? Tous les gens du peuple et tous les collecteurs d'impôts qui ont écouté le message de Jean et se sont fait baptiser par lui ont reconnu que Dieu est juste. Mais les pharisiens et les enseignants de la Loi, qui ont refusé de se faire baptiser par lui, ont rejeté la volonté de Dieu à leur égard. À qui donc pourrais-je comparer les gens de notre temps? À qui ressemblent-ils? Ils sont comme des enfants assis sur la place du marché qui se crient les uns aux autres: Quand nous avons joué de la flûte, vous n'avez pas dansé ! Et quand nous avons chanté des airs de deuil, vous ne vous êtes pas mis à pleurer ! En effet, Jean-Baptiste est venu, il ne mangeait pas de pain, il ne buvait pas de vin. Qu'avez-vous dit alors? «Il a un démon en lui». Le Fils de l'homme est venu, il mange et boit, et vous vous écriez: «Cet homme ne pense qu'à faire bonne chère et à boire du vin, il est l'ami des collecteurs d'impôts et des pécheurs notoires.» Cependant, la sagesse de Dieu est reconnue comme telle par ceux qui la reçoivent (Luc 7.29-35).

Tous ceux qui sont passés par le baptême de repentance de Jean-Baptiste acceptaient aussi les paroles de Jésus-Christ. Par contre, les religieux avaient rejeté les messages à la fois de Jésus et de Jean-Baptiste en toute connaissance de cause. En refusant de changer de vie, ils s'opposaient au projet de Dieu. Jésus les compare à une bande d'enfants gâtés et capricieux qui veulent mener le bal, demandant que les autres suivent le rythme de leur musique. Les religieux trouvaient que Jean-Baptiste était trop ascète et Jésus trop libertin selon les ordonnances et rites infinis qu'ils avaient rajoutés à la loi de Moïse . Cependant, ceux qui avaient accepté les messages de Jean-Baptiste et de Jésus reconnaissaient en eux des envoyés de Dieu.

Versets 36-38

Je continue.

Un pharisien invita Jésus à manger. Jésus se rendit chez lui et se mit à table. Survint une femme connue dans la ville pour sa vie dissolue. Comme elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, elle avait apporté un flacon d'albâtre rempli de parfum. Elle se tint derrière lui, à ses pieds. Elle pleurait; elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus; alors elle les essuya avec ses cheveux et, en les embrassant, elle versait le parfum sur eux (Luc 7.36-38).

Au vu de la haine des pharisiens envers Jésus, l'invitation de ce religieux qui s'appelle Simon, n'est pas amicale, mais plutôt un piège pour essayer de le coincer d'une manière ou d'une autre. Donc, selon les coutumes de l'époque, Jésus est étendu sur un divan appuyé sur un coude, les pieds vers l'extérieur du cercle que forment les invités. Il parlait à son hôte qui était de l'autre côté de la table basse quand survient une prostituée de la ville tenant à la main un vase de parfum. Les visites impromptues de personnes non invitées étaient courantes, lorsqu'un rabbin connu était invité chez quelqu'un. Les gens pouvaient alors s'arrêter et écouter la conversation.

À cette époque, c'était aussi un signe normal de respect que de verser de l'huile ou du parfum sur la tête d'un invité de marque. C'est ce que cette prostituée aurait voulu faire, mais elle s'en sentait tellement indigne qu'elle avait plutôt choisi d'oindre les pieds de Jésus. Ce parfum représentait une dépense considérable pour cette pauvre femme, certainement la somme de tout ce qu'elle possédait. Le temps des verbes indique qu'elle embrassait les pieds de Jésus continuellement, ce qui était un signe suprême de respect, de soumission et d'affection. Selon toute évidence, elle le reconnaissait comme le Messie et elle pleurait d'émotion. C'était des larmes à la fois de repentance et de joie de se trouver aux pieds de celui qui avait le pouvoir de lui pardonner.

Versets 39-43

Je continue.

En voyant cela, le pharisien qui l'avait invité se dit: Si cet homme était vraiment un prophète, il saurait quelle est cette femme qui le touche, que c'est quelqu'un qui mène une vie de débauche. Jésus lui répondit à haute voix:? Simon, j'ai quelque chose à te dire.? Oui, Maître, parle, répondit le pharisien.? Il était une fois un prêteur à qui deux hommes devaient de l'argent. Le premier devait cinq cents pièces d'argent; le second cinquante. Comme ni l'un ni l'autre n'avaient de quoi rembourser leur dette, il fit cadeau à tous deux de ce qu'ils lui devaient. À ton avis, lequel des deux l'aimera le plus? Simon répondit:? Celui, je suppose, auquel il aura remis la plus grosse dette.? Voilà qui est bien jugé, lui dit Jésus (Luc 7.39-43).

Selon les règles rituelles religieuses, le fait d'être touché par quelqu'un de souillé comme cette femme rendait impur selon la loi. Simon, lui, en bon pharisien, n'aurait jamais adressé la parole à une telle pécheresse ni permis qu'elle ne s'approche à moins de deux mètres de lui. Or gros scandale, Jésus l'a laissée le toucher. C'est ce qui fait penser à Simon que ce faiseur de miracles n'est pas vraiment prophète, puisqu'il ne semble pas être capable de discerner à quel genre d'occupation dans la ville s'adonne cette pécheresse. Mais soudainement, Simon a des sueurs froides.

Le Seigneur répond à haute voix à ses pensées au moyen d'une parabole . Jusque-là, Jésus n'avait prêté aucune attention à cette femme, mais maintenant il reconnaît sa présence. Il enseigne qu'une personne qui a beaucoup de fautes à son actif, aimera davantage celui qu'elle avait offensé et qui lui aura pardonné, que quelqu'un d'autre qui n'avait que peu de choses à se reprocher. Cela doit irriter le pharisien, car en gros Jésus lui dit qu'il se trompe tout à fait, qu'il s'est mis le doigt dans l'oeil en ce qui concerne le caractère de cette prostituée.

Jésus considère l'acte de cette femme comme l'expression d'amour d'une personne dont les dettes ont été remises, les péchés pardonnés. De la même manière que Jésus guérissait à distance, il avait effacé l'ardoise de cette pauvre femme. Elle le savait et en pleurait de joie. Il faut dire qu'elle était venue avec son vase d'albâtre rempli de parfum dans le but exprès de se faire pardonner, sachant d'avance que si elle faisait cette démarche, Jésus lui remettrait sa dette au même titre qu'il guérissait les malades.

Versets 44-48

Je continue.

Puis, se tournant vers la femme, il reprit:? Tu vois cette femme? Eh bien, quand je suis entré dans ta maison, tu ne m'as pas apporté d'eau pour me laver les pieds; mais elle, elle me les a arrosés de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as pas accueilli en m'embrassant, mais elle, depuis que je suis entré, elle n'a cessé de couvrir mes pieds de baisers. Tu n'as pas versé d'huile parfumée sur ma tête, mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds. C'est pourquoi je te le dis: ses nombreux péchés lui ont été pardonnés, c'est pour cela qu'elle m'a témoigné tant d'amour. Mais celui qui a eu peu de choses à se faire pardonner ne manifeste que peu d'amour ! Puis il dit à la femme:? Tes péchés te sont pardonnés (Luc 7.44-48).

Maintenant, Jésus va sérieusement remonter les bretelles à ce pharisien qui s'est montré moins qu'un hôte convenable.


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