Études bibliques

Un programme d'étude de la Bible entière en cinq ans


21/04/2024

Luc - 9:31-10:17

Chapitre 9

Versets 31-32

Les tableaux de Maîtres qui représentent des scènes religieuses du christianisme sont peut-être d'une grande qualité artistique, mais à côté de ça, ils manquent singulièrement d'imagination. Jésus est presque toujours peint en tant que petit bébé dans la crèche, agonisant ou comme crucifié pendu sur la croix. Cependant, en plein milieu de son ministère, le Christ s'est révélé tel qu'il est vraiment de toute éternité: un être de gloire et de majesté.

C'est ce que 3 de ses disciples ont vu lors de l'événement appelé la transfiguration. Alors que Jésus est en route pour Jérusalem où il sera supplicié, le ciel s'ouvre pendant un bref moment durant lequel il s'entretient avec Moïse et le prophète Élie, qui représentent tous les écrits de l'Ancien Testament, aussi appelés la loi et les prophètes. La présence de ces deux hommes souligne le fait que l'Ancien Testament annonçait déjà que c'est par l'intermédiaire du Messie que Dieu allait rendre les hommes justes, ce que confirme l'apôtre Paul que je cite:

Dieu a révélé comment il nous déclare justes sans faire intervenir la Loi, comme l'avaient annoncé les livres de la Loi et les écrits des prophètes (Romains 3.21).

L'Ancien Testament prévoyait que le Christ viendrait afin de s'offrir comme sacrifice parfait pour le pardon des fautes. Ainsi, nous lisons ce passage dans un livre prophétique de l'Ancien Testament:

Mais c'est pour nos péchés qu'il a été percé, c'est pour nos fautes qu'il a été brisé. Le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui et c'est par ses blessures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants, pareils à des brebis, chacun de nous allait par son propre chemin: l'Éternel a fait retomber sur lui les fautes de nous tous. On l'a frappé, et il s'est humilié, il n'a pas dit un mot. Semblable à un agneau mené à l'abattoir, tout comme la brebis muette devant ceux qui la tondent, il n'a pas dit un mot (Ésaïe 53.5-7).

Versets 33-37

Je continue le texte du chapitre 9 de Luc, concernant la transfiguration.

Au moment où ces hommes se séparaient de Jésus, Pierre lui dit:? Maître, il est bon que nous soyons ici. Nous allons dresser trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. En fait, il ne savait pas ce qu'il disait. Pendant qu'il parlait encore, une nuée se forma et les enveloppa, et les disciples furent saisis de crainte lorsqu'ils entrèrent dans la nuée. Une voix sortit de la nuée, qui disait:? Celui-ci est mon Fils, celui que j'ai choisi. Écoutez-le ! Quand cette voix eut retenti, ils ne trouvèrent plus que Jésus. Quant à eux, à cette époque, ils gardèrent le silence sur cet événement et ne racontèrent à personne ce qu'ils avaient vu (Luc 9.33-37).

Pierre aurait mieux fait de se taire, car il perd les pédales. Il met ces trois hommes sur un plan d'égalité, ce qui est en fait bien courant aujourd'hui. En effet, beaucoup de professeurs présentent le Bouddha, Mahomet, Moïse, et Christ comme fondateurs de grandes religions. C'est vrai pour les 3 premiers, mais Jésus n'a rien créé du tout. Il est venu pour devenir le sauveur du monde. Dans ce passage, Dieu le Père rend témoignage à son Fils, tout comme il l'a fait pour son baptême, et ordonne qu'on l'écoute.

Versets 37-42

Je continue le texte.

Le lendemain, comme ils descendaient de la montagne, une grande foule vint à la rencontre de Jésus. Du milieu de cette foule, un homme s'écria:? Maître, je t'en supplie: regarde mon fils ! C'est mon enfant unique. Un esprit s'empare de lui, le fait crier tout à coup, l'agite convulsivement et le fait baver; et il ne le quitte que difficilement, en le laissant tout meurtri. J'ai prié tes disciples de le chasser, mais ils n'y ont pas réussi. Jésus s'exclama alors:? Vous êtes un peuple incrédule et infidèle à Dieu ! Jusqu'à quand devrai-je encore rester avec vous et vous supporter? Puis, s'adressant à l'homme:? Amène ton fils ! Pendant que l'enfant s'approchait, le démon le jeta par terre et l'agita de convulsions. Jésus commanda avec sévérité à l'esprit mauvais de sortir, il guérit le jeune garçon et le rendit à son père (Luc 9.37-42).

Ce démon était extrêmement bien incrusté en ce jeune homme et il a fallu des menaces de la part du Christ pour qu'il accepte de quitter les lieux. Cette scène me fait penser à notre bas monde, qui se comporte comme un forcené possédé du démon. En fait, il l'est bel et bien puisque, comme je l'ai déjà dit, le diable est appelé le prince de ce monde dans l'Évangile selon Jean .

Versets 43-45

Je continue.

Tous furent bouleversés devant la grandeur de Dieu. Alors que chacun s'émerveillait encore de tout ce que Jésus faisait, il dit à ses disciples:? Retenez bien ce que je vais vous dire maintenant: le Fils de l'homme va être livré aux mains des hommes. Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole. Son sens leur était caché pour qu'ils ne la saisissent pas. Et ils avaient peur de demander des explications à Jésus (Luc 9.43-45).

Pour la seconde fois, Jésus annonce qu'il va subir le supplice, mais les disciples sont toujours et encore confus. Ils ont autant de discernement spirituel qu'une couleuvre. Au minimum, ils auraient pu croire les paroles de leur Maître. À leur décharge, il faut dire qu'il n'était pas facile de concilier les pouvoirs surnaturels de Jésus et l'admiration de la foule à son égard, avec une mort humiliante.

Versets 46-48

Je continue.

Il s'éleva entre eux une discussion: il s'agissait de savoir lequel était le plus grand parmi eux. Jésus, qui connaissait les pensées qu'ils avaient dans leur coeur, prit un petit enfant par la main, le plaça à côté de lui et leur dit:? Celui qui accueille cet enfant en mon nom m'accueille moi-même, et celui qui m'accueille, accueille aussi celui qui m'a envoyé. Car celui qui sera le plus petit parmi vous, c'est celui-là qui est grand (Luc 9.46-48).

Chapeau melon et botte de cuir ! Là, les disciples m'épatent; ils n'en loupent pas une. Après la transfiguration, on aurait pu penser qu'ils se seraient montrés humbles. C'est tout le contraire. Ils sont ambitieux et chacun tire la couverture à lui. Jésus profite de leur petitesse pour les enseigner sur la vraie grandeur que constitue une attitude de service. Dans la société antique, l'enfant représentait l'absence de pouvoir et de statut. En mettant en valeur un de ces petits, Jésus exhorte ses disciples à aller à l'encontre des conventions sociales habituelles, et à considérer comme dignes d'honneur ceux qui sont déconsidérés, rejetés, et méprisés. Je suis convié à faire de même avec les parias de nos temps modernes.

Versets 49-50

Je continue.

Jean prit la parole et dit:? Maître, nous avons vu quelqu'un qui chassait les démons en ton nom, et nous lui avons dit de ne plus le faire, parce qu'il ne te suit pas avec nous.? Ne l'en empêchez pas, lui répondit Jésus, car celui qui n'est pas contre vous est pour vous (Luc 9.49-50).

Jean est jaloux. Il se sent amoindri parce que quelqu'un d'autre que les 12 chasse les démons et il est prêt à défendre son turf. Mais Jésus considère cet autre exorciste comme étant un disciple ce qui confirme à Jean que son attitude sectaire est détestable. Après cet événement, nous arrivons à un tournant de l'Évangile de Luc. Jusqu'à présent, Jésus a authentifié sa personne et son message, mais maintenant il décide de se rendre à Jérusalem afin de s'y offrir comme sacrifice suprême. À partir d'ici, le récit va mettre l'accent sur le rejet de Jésus-Christ par tous.

Versets 51-55

Je continue.

Lorsque le temps approcha où Jésus devait être enlevé de ce monde, il décida de manière résolue de se rendre à Jérusalem. Il envoya devant lui quelques messagers. En cours de route, ils entrèrent dans un village de la Samarie pour lui préparer un logement. Mais les Samaritains lui refusèrent l'hospitalité, parce qu'il se rendait à Jérusalem. En voyant cela, ses disciples Jacques et Jean s'écrièrent:? Seigneur, veux-tu que nous commandions à la foudre de tomber du ciel sur ces gens-là, pour les réduire en cendres? Mais Jésus, se tournant vers eux, les reprit sévèrement:? Vous ne savez pas quel esprit vous inspire de telles pensées ! Le Fils de l'homme n'est pas venu pour faire mourir les hommes, mais pour les sauver (Luc 9.51-55).

Plus tard, Jésus exprimera cette même idée. Je le cite:

Car le Fils de l'homme est venu chercher et amener au salut ce qui était perdu (Luc 19.10).

Les conflits entre les Juifs et les Samaritains duraient depuis des siècles. Ces derniers refusaient l'accès de leur territoire aux pèlerins de Galilée qui se rendaient à Jérusalem. Ce qui transparaît de ce passage, c'est que Jacques et Jean ne sont pas très sympas. Ils ne réalisaient pas que c'était l'esprit du diable qui s'était saisi d'eux. Ce qui semble évident dans tout ça, c'est que la formation des disciples avance à reculons. Ils viennent d'essuyer coup sur coup, 5 échecs cinglants.

  • D'abord, ils furent incapables de chasser un démon.
  • Ensuite, ils ne comprennent pas les prédictions de leur Maître.
  • En troisième lieu, ils discutent de leur position hiérarchique dans le groupe.
  • Quatrièmement, ils font preuve de sectarisme et d'autoritarisme.
  • Et finalement, se posant en grands stratèges, ils veulent mettre en oeuvre la tactique de la terre brûlée.

Ces échecs soulignent combien la vie de disciple ne répond pas à des critères humains. Elle n'inclut ni magie, ni statut social, ni monopole, ni violence. Suivre le Christ est une voie difficile qui s'accomplit dans l'humilité, la foi, la prière, l'amour et la fidélité à Dieu. Voici justement qu'apparaissent dans l'histoire 3 candidats à la fonction de disciple.

Versets 56-62

Je lis la suite.

Ils se rendirent alors à un autre village. Pendant qu'ils étaient en chemin, un homme vint dire à Jésus:? Je te suivrai partout où tu iras. Jésus lui répondit:? Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids; mais le Fils de l'homme n'a pas un endroit à lui où prendre du repos. Jésus dit à un autre:? Suis-moi ! Mais cet homme lui dit:? Seigneur, permets que j'aille d'abord enterrer mon père. Jésus lui répondit:? Laisse aux morts le soin d'enterrer leurs morts. Quant à toi, va proclamer le règne Dieu ! Un autre encore lui dit:? Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d'abord de faire mes adieux à ma famille. Jésus lui répondit:? Celui qui regarde derrière lui au moment où il se met à labourer avec sa charrue n'est pas prêt pour le règne de Dieu (Luc 9.56-62).

Pour suivre Jésus, il faut abandonner les droits les plus légitimes, même ce qui est considéré par tous comme le minimum vital comme un toit sur la tête. Jésus et ses disciples n'avaient pas de réservations dans les auberges. Ils dépendaient de l'hospitalité des habitants des villes qu'ils traversaient. Le second veut bien suivre le Christ, mais seulement après que son père ait quitté cette terre et qu'il aura touché son héritage. Voilà ce que veut dire: permets que j'aille d'abord enterrer mon père. Mauvais calcul ! Les relations humaines doivent passer au second plan. La proclamation du royaume de Dieu ne peut pas attendre. Même chose pour le troisième: ceux qui ont leurs intérêts partagés ne font pas de bons disciples. Jésus ne demande pas moins qu'une allégeance totale. La vie chrétienne est souvent comparée à une épreuve athlétique comme une course dans le Nouveau Testament. Voici par exemple ce qu'écrit l'apôtre Paul:

Je continue à courir pour tâcher de saisir le prix. Oubliant ce qui est derrière moi, et tendant toute mon énergie vers ce qui est devant moi, je poursuis ma course vers le but pour remporter le prix attaché à l'appel que Dieu nous a adressé du haut du ciel (Philippiens 3.12-14).

Le disciple est totalement dévoué au service de son Maître.

Chapitre 10

Versets 1-2

Nous voici maintenant arrivés au chapitre 10 que je commence à lire.

Après cela, le Seigneur choisit encore soixante-dix autres disciples et les envoya deux par deux, pour le précéder dans toutes les villes et les localités où il devait se rendre. Il leur disait:? La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux. Demandez donc au Seigneur à qui appartient la moisson d'envoyer des ouvriers pour la rentrer (Luc 10.1-2).

Il y a une note d'urgence dans les paroles du Christ. Lorsque la moisson est prête, les ouvriers ne disposent que de quelques jours pour la rentrer. En route vers Jérusalem, Jésus envoya des messagers dans toutes les villes sur son passage pour lui préparer le chemin de manière à ce que quand il arrivait, les gens soient prêts à le recevoir et à accepter le message du royaume. C'était la façon de faire de n'importe quel personnage important. Ces 70 étaient des disciples autres que les 12 qui constituaient le cercle des intimes du Christ. Luc est le seul à rapporter cette campagne. La moisson est généralement associée avec le jugement dernier et la séparation entre le bon grain et l'ivraie: ceux qui ont accepté la parole du Christ d'une part, et les autres d'autre part. Je cite un passage tiré d'une parabole de Jésus:

À ce moment-là, je dirai aux moissonneurs: «Enlevez d'abord la mauvaise herbe et liez-la en bottes pour la brûler: ensuite vous couperez le blé et vous le rentrerez dans mon grenier» (Matthieu 13.30).

De la même manière, les 70 en annonçant la venue du Messie, vont opérer un tri parmi les habitants des villes traversées. Certains vont prendre position pour Jésus et d'autres contre lui.

Versets 3-9

Je continue.

Allez: je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. N'emportez ni bourse, ni sac de voyage, ni sandales, et ne vous attardez pas en chemin pour saluer les gens. Lorsque vous entrerez dans une maison, dites d'abord: «Que la paix soit sur cette maison.» Si un homme de paix y habite, votre paix reposera sur lui. Si ce n'est pas le cas, elle reviendra à vous. Restez dans cette maison-là, prenez la nourriture et la boisson que l'on vous donnera, car «l'ouvrier mérite son salaire». Ne passez pas d'une maison à l'autre pour demander l'hospitalité. Dans toute ville où vous irez et où l'on vous accueillera, mangez ce qu'on vous offrira, guérissez les malades qui s'y trouveront et dites aux gens: «Le royaume de Dieu est proche de vous» (Luc 10.3-9).

La mission des 70 était dangereuse et exigeait de la diligence. Il était hors de question de s'encombrer ou de s'attarder en route pour faire un brin de causette, ce qui aurait été le cas s'ils s'étaient engagés dans de longues salutations orientales. Ces disciples seraient dépendants et soutenus par ceux qui accepteraient leur message. Cette campagne ressemble beaucoup à celle qui fut précédemment menée par les 12, mais elle est d'une plus grande envergure à cause du nombre d'émissaires.

Versets 10-16

Je continue.

Mais dans toute ville où vous entrerez et où l'on ne voudra pas vous recevoir, allez sur la place publique et dites: «La poussière de votre ville qui s'est attachée à nos pieds, nous la secouons contre vous. Sachez pourtant ceci: le royaume de Dieu est proche.»? Je vous assure qu'au grand Jour, Sodome sera traitée avec moins de rigueur que cette ville-là. Malheur à toi, Chorazin, malheur à toi, Bethsaïda ! car si les miracles qui se sont produits au milieu de vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient changé de vie et l'auraient manifesté en revêtant des habits de toile de sac et en se couvrant de cendre. C'est pourquoi, au jour du jugement, ces villes seront traitées avec moins de rigueur que vous. Et toi, Capernaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu'au ciel? Non, tu seras précipitée au séjour des morts. Il ajouta:? Si quelqu'un vous écoute, c'est moi qu'il écoute, si quelqu'un vous rejette, c'est moi qu'il rejette. Or, celui qui me rejette, rejette celui qui m'a envoyé (Luc 10.10-16).

Voici des paroles très solennelles et pleines de menaces. Chorazin, Bethsaïda et Capernaüm étaient des villes juives où Jésus avait exercé un long ministère et qui somme toute avaient profité de la présence du Christ et des guérisons qu'il opéra, mais qui ne s'étaient pas repenties de leurs mauvaises actions. Elles seront jugées plus sévèrement que les villes païennes de Tyr et Sidon pourtant réputées très corrompues.

Versets 17-20

Je continue.

Quand les soixante-dix disciples revinrent, ils étaient pleins de joie et disaient:? Seigneur, même les démons se soumettent à nous quand nous leur donnons des ordres en ton nom !? Oui, leur répondit-il, je voyais Satan tomber du ciel comme l'éclair. Écoutez bien ceci: il est vrai que je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et d'écraser toutes les forces de l'Ennemi, sans que rien ne puisse vous faire du mal. Toutefois, ce qui doit vous réjouir, ce n'est pas de voir que les esprits mauvais vous sont soumis; mais de savoir que vos noms sont inscrits dans le ciel (Luc 10.17-20).

Pour Jésus, le véritable ennemi n'est pas l'opposition humaine qu'il rencontre, ni l'occupant romain, mais Satan. Ses adversaires n'en sont que les instruments. Les victoires remportées par les disciples sur les démons sont une anticipation de la défaite finale du diable qui sera scellée à la croix et exécutée lors du jugement dernier. L'enthousiasme des 70 fait plaisir à voir, toutefois, ce qui compte vraiment selon Jésus, c'est de posséder la vie éternelle.


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